Quatrième film d’une quadrilogie consacré au pouvoir, Faust d’Alexandre Sokourov traduit le célèbre mythe de Goethe dans un registre aussi flamboyant que dérangeant. Après Moloch, Taurus et Le Soleil, consacrés à Hitler, Lénine et Hiro Hito, voilà que se dévoilent sous le pinceau du maître les visages diaboliques et divins de l’être humain.
Films Classiques
Films classiques : Qui a dit que les œuvres cultes étaient intouchables ? Un point de vue différent, une nouvelle contextualisation… On a toujours quelque chose à dire sur les films classiques.
23ème film officiel de la série James Bond (sans compter le Casino Royale parodique de 1967 et Jamais plus jamais), Skyfall, réalisé par Sam Mendes, parvient à la fois à respecter les codes de la saga et à proposer quelque chose de nouveau par son ampleur dramatique.
Vous ne connaissez pas Sixto Rodriguez ? Sugar Man raconte avec un malice et un vrai suspense la trajectoire incroyable de ce chanteur magnifique, oublié 40 années durant.
Avec Tabou, Miguel Gomes se joue des codes du cinéma muet pour créer une œuvre neuve, brillante, riche et intemporelle, remplie d'idées brillantes et pleines de sens, aussi bien esthétiquement que scénaristiquement. Deux parties, deux mondes, deux époques qui se répondent dans un écho vertigineux. Et puis au milieu une tragédie amoureuse superbe et terrible. Un classique instantané.
Les Chasses du Comte Zaroff ou l'un des tout premiers films d'aventures doublé d'un fantastique travail sur la photographie. Un joyau des années 30 fortement marqué par le cinéma expressionniste.
Premier chef-d'œuvre signé Mankiewicz, L'Aventure de Mme Muir mélange l’ironie subtile et le romanesque désenchanté afin de magnifier la rêverie mélancolique. Un film précieux et inclassable.
Le film préféré est le fétiche ultime, le souvenir inoxydable, le bonheur inattaquable. Comment écrire sur toute autre oeuvre sans avoir laissé une trace de notre amour pour celui-ci ? Retour vagabond sur le poème blessé qu'est Boy Meets Girl, de Leos Carax.
Confrontant le désir et l'interdit avec audace, repoussant un peu plus loin les limites du technicolor et de la mise en scène, Le Narcisse noir est le film à travers lequel le tandem Powell/Pressburger impose sa vision du cinéma.
En 1972, cela fait déjà cinq ans que la Grèce est redevenue une dictature militaire. Ne pouvant aborder directement l'état politique de son pays du fait des restrictions à la liberté d'expression, le réalisateur Theo Angelopoulos décide de faire un parallèle avec le coup d'état militaire de 1936. Jours de 36, son deuxième long métrage, impose ce style si particulier au grand cinéaste.
L’amour est l’un des thèmes les plus visités dans l’histoire du cinéma. Un vieux loup de mer qui semble inépuisable et qui voyage à travers les âges. Eternal Sunshine of the Spotless Mind fait partie de ces films qui marquent les esprits et qui se réapproprient les différents versants que peut offrir le cinéma pour en extraire son jus le plus suave et amer.
Un bijou de comédie qui joue avec les genres et réunit quatre comédiens au sommet de leur art : Jack Lemmon intarissable, Marilyn Monroe inconsolable, Tony Curtis insaisissable et Joseph Evans Brown inénarrable.
Avec Les Chaussons rouges, Powell et Pressburger transforment l’art du spectacle filmé en véritable expérience cinématographique.