Jason Clarke incarne un haut dignitaire nazi aussi épouvantable que Ralph Fiennes dans La Liste de Schindler. Sa prestation suffit-elle à faire du film de Cédric Jimenez une reconstitution historique pertinente ou un film de guerre spectaculaire?
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Ce récit n’est pas qu’un édifiant réquisitoire à l'encontre d’un système bafouant le serment d’Hippocrate, il peint la métamorphose physique doublée d’une rédemption psychologique à travers une rencontre avec un transsexuel flamboyant, Rayan (Jared Leto) qui deviendra l’associé de Woodroof dans son combat épique face à ce système inique.
Bâtie sur un postulat bateau et de personnages stéréotypés, voici une comédie française convenue mais rafraîchissante signée par Eric Lavaine, jusque là auteur de grosses farces potaches. Serait-ce le début d'une nouvelle carrière plus assagie, faite de feel-good movies légèrs?
La réalisatrice berlinoise Leonie Krippendorff nous transporte au cœur d’un été urbain pour nous y rendre témoins de la belle éclosion d’une jeune fille introvertie en jeune femme libérée assumant ses désirs.
Le huis clos est un exercice qui consomme beaucoup d’oxygène, du fait de l’espace réduit et d’une tension qui va crescendo. Mathieu Turi sait à quoi il a affaire grâce à ses précédentes expériences. Si elles ne sont pas toujours concluantes, elles révèlent néanmoins une capacité à mélanger les genres. Gueules Noires ne fait pas exception et nous invite à entrer dans un labyrinthe de calcaire horrifique, pour le meilleur et pour le pire.
Avec Les Choses qu’on dit, les Choses qu’on fait, Emmanuel Mouret arrive à un tournant de son chemin cinématographique, où il ose se débarrasser de la couche de burlesque qu’il apporte à ses films par sa présence un peu maladroite, pour se concentrer, non sans humour toutefois, sur le seul sujet qui l’occupe en terme de cinéma : l’amour, le désir, et leur inconstance.
Jamais le premier soir, une comédie romantique qui s’amuse de tous ces gourous...Une satire sur cette recherche du bonheur systématique dans des livres, des coachings, des séances chez le psy… Une recherche du bonheur éperdue pour un bon nombre de personnes dans une société en crise qui ne voit pas parfois que ce qu’ils cherchent est à la portée de leurs regards.
Pop Aye de Kirsten Tan se dévoile comme un conte poétique tout en finesse et véhiculant un message empli d'humanité.
Le moins que l’on puisse dire est que l’exercice est réussi. Tout le monde se souvient du classique indémodable, Le magicien d’Oz de Victor Fleming (1939), avec sa célèbre chanson « Somewhere over the Rainbow » et Dorothy, qui demeure encore de nos jours une référence en matière de monde fantastique.
Baby-Boss, nouveau né des studios DreamWorks, nous offre un scénario atypique qui ne peut qu'attiser notre curiosité. Alors, réussite ou brassage de lieux communs propres aux films d'animation ?
Si le réalisateur Edouard Salier use de la science-fiction de manière un chouïa artificielle, c'est pour faire de Tropic un drame fraternel intense. Un long-métrage qui parle d'acceptation et de dépassement de soi avec beaucoup de justesse et d'émotions.
Rêver pour les autres, c’est se pardonner à soi-même. Lisa Azuelos revient de loin pour illuminer un récit, porté par une Alexandra Lamy rayonnante. Le road-trip de son personnage est empreint d’espoir et d’amour, quand vient l’heure de rendre des comptes à ce monde où le temps défile plus vite que nos rêves.