Miraculous-critique-film-jeremy-zag
Succès planétaire depuis son arrivée dans les foyers en 2015, la série animée Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir s’inscrit désormais dans l’imaginaire collectif d’enfants, d’adolescents et de parents. Le film adapté par Jeremy Zag ne manque donc pas de créer de l’engouement, avant que tout espoir de divertissement s’effondre dans ce qui semble être un gloubi-boulga musical, romantique et super-héroïque. Chacun de ces arguments échoue malheureusement sur le grand écran, dont le désastre est proportionnel à son budget pharaonique.
madame-web-s-j-clarkson-critique-film
Ce Madame Web, dont l’existence même n’a pas de sens réel à tous niveaux, est le parfait exemple du n’importe quoi ambiant qui règne sur ce genre cinématographique en crise profonde et qui lasse de plus en plus le public. Ce dernier rejeton du Spider-verse de Sony sans Spider-Man est daté, pauvre et surtout totalement inutile, confirmant l’absence d’idées et de boussoles des studios en la matière. Cependant, c’est loin d’être la catastrophe annoncée partout, l’ensemble se laissant relativement bien regarder si on n'a aucune attente.
tout-de-suite-maintenant-agathe-bonitzer-isabelle-huppert-critique-film
Aucune dimension de conte, si ce n'est rêvée et intellectualisée, à ce septième long métrage. Si Cherchez Hortense et Le Grand Alibi atteignait un relatif cœur de cible par une certaine connivence avec le public grâce notamment aux dialogues bien pensés, Tout de suite, maintenant s'enorgueillit de résoudre le puzzle existentiel, entre ambition professionnelle et sentiment amoureux, par trop d'abstractions et une mauvaise direction d'acteurs.
12yearsaslave-film-critique-analyse
Twelve Years a Slave est une œuvre majeure d’une grande beauté esthétique, et d’une rare sensibilité émotionnelle, une déclaration prodigieuse à l’encontre du déni de la dignité humaine, une étude sur la résilience face à l'injustice la plus intolérable, et l'épopée plein d’espoir d'une liberté reconquise.
La-petite-sirene-film-Rob-Marshall-critique-cinema
Décidément, il est beau le cinéma actuel de Disney. Entre gestion très douteuse de la saga Star Wars, saccage du Marvel Cinematique Universe, méthodes de travail à peines légales imposées à leurs équipes et paresse sans limite des productions, on a bien du mal à reconnaître l’âme du studio qui nous a jadis tant offert. Désormais bien lancés dans les (mauvais) remake de leur classiques d’animation, c’est La Petite Sirène qui s’offre un rafraîchissement. Mais à l’instar d’Ariel qui perd sa voix, Disney continue de faire sombrer son âme…