Les films d’animation japonais reviennent en force, en passant par les plus grands festivals, afin que l’on continue de célébrer un art entre tradition et modernité. C’est en tout cas ce que Makoto Shinkai soutient dans sa dernière œuvre, Suzume, qu’il arrose généreusement d’humour, d’élans épiques et d’une tendresse qui ne cessent de nourrir son imaginaire.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Près de 5 ans après L'Odyssée de Pi, Ang Lee revient avec un long-métrage dans un genre radicalement différent, puisqu'il s'agit du drame vécu par un soldat américain contraint de revenir au pays pour participer à une campagne de spectacles médiatiques. L'occasion de questionner sur la compatibilité entre deux univers opposés... à moins qu'il ne s'agisse que de l'expérimentation de moyens de filmer révolutionnaires mais stériles.
Nous connaissons tous les effets néfastes de la cigarette. Il y a quelques années, Super Size Me nous démontrait les méfaits du fast food. Dans la même lignée, l'acteur australien Damon Gameau veut lancer un avertissement concernant le sucre présent dans les aliments transformés. Un sucre que nous ingérons en trop grande quantité, qui qui cause obligatoirement des effets désastreux.
Le dédain avec lequel Lina côtoie sans s’en soucier aussi bien les « faf » d’extrême-droite que les « cocos » d’extrême-gauche est symptomatique de l’absence de point de vue de la réalisatrice sur l’époque tumultueuse qu’elle prétend dépeindre.
Critique du film Sauver ou Périr : Après avoir offert son meilleur rôle à Raphael Personnaz inspecteur de police dans SK1, Frédéric Tellier change d'uniforme pour placer Pierre Niney dans celui des pompiers.
Ni le ciel ni la terre est un film de guerre sans combat ni manichéisme. Clément Cogitore nous donne à voir un monde friable où plane en permanence le doute et dans lequel l'explication rationnelle faillit.
Mune, le gardien de la lune d'Alexandre Heboyan et Benoît Phillippon, est un conte mêlant mythologie et onirisme. L'univers du film est plein de poésie, on peut cependant reprocher un manque d'audace dans la création des personnages .
En étant contraint de sortir presque 3 ans après la sortie du dernier volet, Le Labyrinthe : Le Remède Mortel s'exposait à une certaine lassitude; voire oubli du public. Mais le fait est que la dernière aventure de Thomas parvient à conjuguer efficacité et maîtrise, le tout, malgré un scénario toujours aussi mince.
Quinze ans après son remake américain de The Ring, Gore Verbinski revient au cinéma horrifique. A-t-il réussi à nous offrir une proposition cinématographique inédite en révolutionnant le mythe du vampire dans un mythe gothique aux accents lovecraftiens ou n'est-ce là qu'un sous-Shutter Island à la résolution digne d'un épisode de Scoubidou? Verdict.
Car It Follows, contrairement à beaucoup de ses rivaux, parvient véritablement à créer une sensation de malaise en se basant uniquement sur son univers à la fois onirique et réaliste, et déclenchant la terreur sans forcer ses effets.
Après avoir signé Star Wars : A Rogue One Story, soit l'un des meilleurs opus de la saga, Gareth Edwards revient avec un nouveau film de science-fiction. Peu aidé par un budget réduit, le réalisateur parvient malgré tout à offrir un magnifique produit de cinéma. Il est d'autant plus dommage qu'avec The Creator, il passe à côté d'une grande promesse du projet : un univers digne de ce nom.
Si le film transpire l’amour sincère pour la ville, la nostalgie de Branagh a ôté aux images de son enfance toute l’âpreté qu’exigeait la période historique dans laquelle elles s’inscrivent. Bien trop policé, Belfast se présente dès lors comme un drame familial très gentillet, dont l’empreinte demeure superficielle. C’est bien connu, la nostalgie embellit toujours le passé.