Rendez-vous du 7 au 18 septembre à l’Étrange Festival, le rendez-vous des amateurs de cinéma anticonformiste et audacieux. Comme tous les ans, le Forum des Images va donc se muer en lieu de pèlerinage pour les cinéphiles les plus curieux.
Festivals
Chroniques Festivals : Nos rédacteurs parcourent les festivals pour vous en raconter les temps forts, à travers des chroniques, des interviews et des analyses. Tintin au Festival de Cannes, en somme..
Après les récents Un Pays qui se tient sage (2020) de David Dufresne et J’veux du Soleil (2019) de François Ruffin, deux documentaires sur l’urgence du débat et de la réflexion citoyenne, c’est au tour d’Emmanuel Gras de pointer sa caméra sur un groupe de Gilets Jaunes de Chartres dans Un Peuple, portrait d'une France en détresse qui proteste contre le mépris de ses dirigeants.
Un Varon est une étude sociologique fouillée de la fabrication de la masculinité (toxique). Fabian Hernandez livre un premier long-métrage ouvertement engagé en évoquant, avec subtilité, un sujet de société hélas trop peu abordé au cinéma.
Après la comédie romantique Antoinette dans Les Cévennes qui lui a valu un César, Laure Calamy change de registre et incarne une prostituée dans Une Femme du monde, premier long-métrage de Cécile Ducrocq. C’est le cri d’espoir et de détresse d’une mère célibataire en plein déni, qui, dépassée par la violente crise d’adolescence de son fils, mène sa vie comme un radeau perdu. Un personnage vibrant d'énergie et de fragilité auquel l’actrice prête son habituelle fantaisie déjantée.
Pour sa 10ème année d'existence, le FEFFS met les petits plats dans les grands. On y retrouvera du 15 au 24 septembre une programmation riche et éclectique faisant à la fois la part belle à de jeunes réalisateurs ainsi qu'à des grands noms du cinéma de genre. Il accueillera également en invité d'honneur le grand William Friedkin qui présentera son chef d'oeuvre maudit Sorcerer pour ses 40 ans.
Viva la muerte ! est une oeuvre encore trop méconnue aujourd'hui. Pourtant, il y aurait beaucoup de raisons pour (re)voir ce chef-d'oeuvre du cinéma (critique) qui offre une vision sans complaisance des dessous du régime Franquiste (et fasciste). Rien que pour cela, le film vaut la peine d'être vu (et célébré).
Premier long-métrage des co-réalisatrices Gina Gammel et Riley Keough, War Pony relate les parcours de deux jeunes hommes qui peinent à trouver leurs voies au sein de la réserve indienne de Pine Ridge. Si le sujet est déjà un peu rabâché, le film parvient à trouver quelques idées intéressantes.
Après deux jours de conférences, de tables rondes et de projections consacrées à la production web, la 6ème édition du Web Program Festival s’est terminée ce mardi 17 mars par la remise des prix du jury professionnel et du public.
Alors que Paris voyait les gilets jaunes coloniser les rues, le Mag du ciné a bravé les émeutes pour se retrancher au Max Linder Panorama où se déroulait la 8ème édition du PIFFF. L'occasion, le temps d'un week-end, de voyager au gré du cinéma de genre au travers de 5 films nous faisant passer du folklore marocain au black metal norvégien, tout en nous offrant des délires assumés provenant de France, du Japon et d'Inde.
Le documentaire éveille les consciences et tend à combattre les pressions xénophobes. La liberté d'expression a t-elle ses limites ?
D'emblée, le film est un petit bijou. L'esthétique choisie est fascinante, elle a ces tons pastels et délavés des années 70, mais le grain de l'image est plus net et moins flou. Cela rappelle bien évidemment les filtres instagram actuels, dénuée de tons jaunes et bucoliques.Nous avons même eu droit aux transitions type "power point" de l'époque pour passer d'une scène à une autre avec un balayage horizontal.
La 6ème édition de la Y/CON (anciennement Yaoi Yuri Con) s'est tenue le week-end dernier à l'espace Congrès Les Esselières de Villejuif : un moment de détente et de liberté dans un lieu consacré à la culture LGBTQ+.