Faire une parodie réussie (au cinéma) n'est pas donné à tous les cinéastes. Ruben Ostlünd prouve avec Triangle of Sadness qu'il est un outsider du genre satirique.
Festivals
Chroniques Festivals : Nos rédacteurs parcourent les festivals pour vous en raconter les temps forts, à travers des chroniques, des interviews et des analyses. Tintin au Festival de Cannes, en somme..
Outre Francis Ford Coppola, Frances McDormand ou même Bong Joon-Ho, le Festival Lumière 2019 met un point d’honneur à rendre hommage à l’un des plus grands acteurs français en activité : Daniel Auteuil. Revenons alors sur 2 films rediffusés par le festival lors de ce dimanche 13 octobre, films montrant toute la capacité qu’a l’acteur à se fondre dans des genres différents, nous faisant passer du drame intimiste (Un cœur en Hiver) au thriller psychologique (Caché).
Nombreuses sont les œuvres majeures du septième art qui racontent des histoires plus belles les unes que les autres. Three Thousand Years of Longing est une de celles-ci. George Miller donne dans un sentimental enchanté et plein de lumière.
S’emparer d’un sujet d’actualité brulant – les tueries de masse – ainsi que ses conséquences, et l’enrober dans une patine infusée au deuil et à la résilience, ne suffit à priori pas pour faire un film fort. Las, Peace in the Valley a quand même essayé ; et dans son malheur, la seule chose qu’il récolte est un panégyrique suranné de l’American Way of Life…
Après la radicalité austère de Loveless, Todd Haynes enchante la Croisette avec Wonderstruck, hommage pop nostalgique au cinéma muet et parlant à travers l'aventure de deux enfants située à deux époques distinctes.
Le Festival de Cannes 2021 a fermé ses portes il y a maintenant une semaine. Avec des souvenirs plein la tête et des étoiles plein les yeux, certains membres de l'équipe du Magduciné reviennent sur leurs moments forts de ce Festival avec à l'ordre du jour Onoda, Titane, Julie (en 12 chapitres) et bien d'autres.
En évoquant l'apparition inexpliquée d'un dodo, dans une villa grecque, qui s'apprête à célébrer un mariage (arrangé), Dodo offre un grand moment de cinéma qui oscille entre l'absurde poétique et la cynique drôlerie.
Depuis 4 ans, l'évènement met à l'honneur la diversité des cinémas indépendants américains et français. Alan Parker ou encore William Friedkin, réalisateur du film The Exorcist, ont répondu présent.
Le post-apo n’a jamais été aussi dénué d’âme. David Cronenberg revient avec un film étroitement lié à ses œuvres précédentes : eXistenZ et Videodrome. Une sorte de trilogie organique annonciatrice de mauvais augure.
L’Arras Film Festival permet de la sauver, de la réhabiliter. Le public l’a « sauvé » dit-elle. Celle qui a côtoyé Jack Arnold, Marcello Mastroianni, Charlton Heston dans Call of the Wind (l’Appel de la Foret, 1972) de Ken Annakin – un beau film dit-elle –n’a pas été oubliée et n’est pas prête de l’être.
Un joli marathon en perspective, avec deux films en compétition, une Séance Culte qui a exhumé un long-métrage quasiment inédit en France et un petit documentaire sur l'horreur dans la culture actuelle pour clore les festivités.
Lorsque l’on fête ses 50 ans, on se rend compte que la...