A Harbin (nord-est de la Chine) aujourd’hui, Xian, adolescente de 15 ans vit avec sa mère, médecin dans un hôpital. Pour raison professionnelle, la mère part pour l’été en Afrique et laisse Xian chez son père.
« Mieux vaut compter sur soi-même que sur le destin. »
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Malgré ses défauts on retiendra l’image sublime du dragon recouvert d'or, comme le dit Bilbo, "les légendes minimisent sa grandeur": le monstre, interprété par Benedict Cumberbatch, est terrifiant et ultra charismatique. La scène du face à face Gandalf / Sauron est également grandiose !
Walk With Me est la rencontre inattendue entre un mutilé de guerre et une danseuse étoile. Ces deux mondes, jusqu'alors opposés, se rencontrent, se découvrent et se lient.
300 hommes, ce documentaire poignant livre un regard sur cette humanité en lambeaux, en zoomant sur ses instants de vie ou de vide dans un centre d’hébergement accueillant les miséreux...
Il faut souligner l'ambition pour le réalisateur Hugo P. Thomas de vouloir livrer un teen movie se plaçant dans nos campagnes françaises. De vouloir raconter une histoire candide à hauteur de jeunes adolescents. Mais en partant d'un postulat moralement discutable et maladroit, le projet s'écroule et en devient gênant.
Film d'ouverture au festival de Cannes, retour de Johnny Depp au cinéma dans un rôle entièrement joué en Français, Jeanne du Barry suscite la curiosité. Réalisé et co-écrit par Maïwenn, plus connue par le large public pour ses divers scandales que par sa filmographie (pourtant de belle qualité dans l'ensemble), le film sort dans un contexte particulier. Mais que vaut-il ?
Deux ans après le succès de La Islà Minima, Alberto Rodriguez nous propose un polar au style radicalement différent mais qui, lui aussi, a de quoi en dire long sur l'état de la société espagnole puisqu'il s'agit de la reconstitution d'une histoire vraie qui, il y a 20 ans, a bousculé le pays. Son point de vue, consistant à nous faire suivre le parcours d'un agent secret, nous permet-il de capter tous les enjeux, politiques et humains, de cette affaire complexe ?
Manu Payet confirme son talent pour se glisser dans des personnages attachants et pour donner un air malicieux à l'expression de leurs problèmes affectifs. Même s'il ne réussit pas se situer entre comédie familiale et drame social, ce second film de Cyril Gelblat profite d'une direction d'acteurs suffisamment adroite pour permettre au couple Payet/Lamy de multiplier les émotions avec une sincérité remarquable.
Aude-Léa Rapin réalise avec Les héros ne meurent jamais un film en apparence casse-gueule, qui s’avère être une œuvre avec du sens, des gens qui marchent, qui cherchent, qui se cherchent. C’est au corps à corps qu’elle est allée filmer cette histoire de fantôme à la J’irai dormir chez vous . C’est souvent percutant bien qu’en apparence anecdotique. Avec un casting impeccable servi par un trio superbe : Adèle Haenel, Jonathan Couzinié, Antonia Buresi. Les héros ne meurent jamais est un puissant vivier d’images, de corps en action, de chemin qui se tracent à l’écran presque en simultané des vies qu’ils simulent…
Les Mitchell contre les machines est une belle réussite. Euphorisant et souvent décapant, ce film d’animation est une boule d’énergie qui balaie tout sur son passage.
Solo : A Star Wars Story est enfin là, et ce n'est pas si catastrophique cinématographiquement parlant. Néanmoins, difficile de passer outre l'amertume d'un divertissement insipide et paresseux, sans passion, qui démythifie totalement l'un des personnages les plus aimés de la saga.
Après Logan, qui avait entériné sa belle odyssée dans l’univers de Wolverine, et qui par la même occasion avait écrasé la concurrence super héroïque du moment, James Mangold revient cette fois-ci avec Le Mans 66, narrant la folle histoire de Carroll Shelby et Ken Miles, qui sous l’écusson Ford, vont tout faire pour battre l’hégémonie de l’écurie Ferrari pendant l’inclassable course du Mans.