Insidious-the-red-door-critique-film-patrick-wilson
"Tiptoe through the window, by the window, that is where I'll be Come tiptoe through the tulips with me." Si vous entendez cette musique, vous imaginez un démon au visage rouge, sale et répugnant. Vous êtes dans un univers sombre, lugubre, aux frontières de l’horreur et de l’imagination. Vous voyez une mariée en noir que vous n’aimeriez pas croiser pour vos noces. Bienvenue dans Insidious, l’un des meilleurs films d’horreur de ces 20 dernières années. On n’en dira pas autant de ce cinquième épisode…
Non, il ne s'agit pas d'un remake hollywoodien de Marguerite, mais d'un biopic par le so british Stephen Frears de la médiocre cantatrice qui l'a inspiré. Une reconstitution sur un ton léger mais trop peu délirant auquel on préférera, sans quelque chauvinisme, la gravité psychologique de sa variation française (que Frears se défend d'avoir vu soit dit en passant).
L'explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, survenue en avril 2010, est le sujet du nouveau film de Peter Berg (Hancock, Battleship, Du Sang et des Larmes). Préférant le spectaculaire à l'intime, il choisit d'en faire un blockbuster catastrophe plutôt qu'une réflexion sur les conséquences écologiques de ce désastre. Réussi ou superficiel ?
Shazam-La-Rage-des-Dieux-film-critique
Comment présenter l'Univers DC au cinéma ? Disons que c'est un sacré bazar. Incapable d'assumer une direction claire et précise, Warner n'est jamais parvenue à instaurer un véritable seuil de qualité, indispensable pour concurrencer Marvel et son MCU. Seuls quelques projets sont parvenus à tirer leur épingle du jeu, comme le très sympathique Aquaman (le seul film à qui le studio a foutu la paix, comme quoi...) ou les versions Director's Cut de Batman Vs Superman ou de Justice League. Oui, les meilleurs films du DCCU sont ceux qui sont restés le plus loin que possible des griffes des producteurs. L'échec de cet univers connecté et sa mort imminente ne jouent clairement pas en faveur de Shazam 2, qui subit de plein fouet le désintérêt total de la planète pour ce qu'il reste du SnyderVerse.
nous-trois-ou-rien-film-critique--kheiron
Connu pour son cynisme, Kheiron livre ici une biographie de ses parents en reconstituant leur parcours, depuis leur engagement politique en Iran jusqu'à la reconnaissance, par la République Française de leur travail associatif. Un portrait moralisateur dans lequel humour et mélodrame ne font pas forcément bon ménage.