Monstre de violence (en atteste une mort violente curieusement hors champ) d’avidité, et d’ingéniosité, Bulger est surtout un monstre par sa dimension physique. Yeux bleus perçants, crâne dégarni, chicots jaunis, et voix suave quasi gutturale, Bulger incarne autant un monstre au pouvoir dévastateur lorsque mise devant la caméra, que ce fantome, cette masse noire (faisant directement référence au titre original) inspirant la crainte et la peur, lorsque absent du score de Cooper.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
El Club, le nouveau film du chilien Pablo Larraín est un constat lucide et sans complaisance des dérives de l'église catholique dans son pays. Un scenario implacable pour édifier le spectateur, des partis pris formels réfléchi pour une ambiance suffocante. Critique.
C’était notre petit cocorico à la dernière Mostra, et pourtant le nouveau film de Christian Vincent sort dans un anonymat immérité. Auréolé du meilleur scénario et du prix d’interprétation pour un Fabrice Luchini exécrable mais amoureux; l’Hermine est une des bonne surprise française de cette fin d’année.
Judd Apatow revient au cinéma avec "Crazy Amy", écrit et interprétée par la détonante Amy Schumer. Si le film est très drôle, ne tiendrait-il pas plus de Schumer que du génial cinéaste de "40 ans toujours puceau" et co-auteur de "Freaks and Geeks" ?
Le Geai Moqueur prend son dernier envol dans ce final de la saga Hunger Games...
S'écartant dans sa forme du nouveau cinéma roumain, le cinéaste Radu Muntean réussit avec du quotidien à instiller une tension à son nouveau film L'étage du dessous, mais finit par trop manquer de matière à force de minimalisme. Critique.
Une histoire de fou est le second long-métrage de Robert Guédiguian portant sur le génocide arménien, et s'offre à nous comme une véritable réussite grâce à des interprétations de choix.
1940. Paris, ville occupée. Et si, dans le flot des bombardements, la guerre emportait La Vénus de Milo, La Joconde, Le Radeau de La Méduse ...
La viscéralité est donc l'atout premier de cette oeuvre brute et pleine d'énergie, mais au détriment d'autres atouts qui auraient été nécessaires. [...] Certaines scènes sont époustouflantes et la déflagration résonne par ellipses. L'effet yo-yo perturbe les sens. Entre ennuis et admiration, Les Suffragettes ne cesse d'osciller entre deux émotions contraires. La faute à l'agencement trop ordonné de l'intrigue qui elle-même manque de spontanéité.
Qu'est-ce que ce film a à apporter à la série des Insidious ?
Il est difficile de croire que l’une des périodes les plus fastes de la (courte) histoire du cinéma était aliénée à ce point par une administration qui contrôlait tout ce qui était dit, tout ce qui était montré. Difficile de croire également, que pesait sur chaque réalisateur, sur chaque scénariste cette épée de Damoclès faite de morale et de bienséance
Malgré un casting plein de talent et un sujet prometteur traité de façon émouvante, Les anarchistes laisse derrière lui un certain gout d’inachevé. Ce sentiment est en partie la faute à un décalage entre son scénario qui tente de capter un esprit plein de violence et sa mise en scène éthérée et bien trop sage.