L'idée de gros crocodiles qui hantent une cave inondée, telle qu'on l'aperçoit dans la bande-annonce, est a priori grotesque. Mais la façon dont Alexandre Aja l'exploite, dans un contexte de catastrophe naturelle apocalyptique, transforme le film en un divertissement marquant qu'on prendra plaisir à voir entre amis... surtout avec ceux qui ont peur des gros reptiles.
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Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Sur le papier, Anna a tout du projet « safe », monté spécialement pour remettre une pièce dans la machine Luc Besson. A l’écran, ça ressemble un adulte de 60 ans qui ressort son vieux t-shirt des Spice Girls pour être invité aux soirées pyjama de la petite nièce de Rose McGowan.
Avec Annabelle 3, la saga Conjuring trouve ses limites en montrant à quel point elle n'arrive plus à se réinventer ni à savoir exploiter ses bêtes de foire correctement. Mais parvient tout de même à tenir la distance avec cette suite d'une générosité folle question séquences horrifiques.
Face à la nuit de Wi-ding Ho est une longue et douce insomnie, un film qui ne fait qu’un avec l’esprit éphémère d’un homme. Le cinéaste nous immisce dans les trois nuits marquantes de Zhang Dong Ling, avec à chaque fois le même schéma : un homme, une femme, des ravisseurs, un désir, la police, la pluie, une course poursuite, un dédale nocturne, des âmes en peine, une déliquescence montante.
Le tant attendu et tant redouté remake du Roi Lion est enfin sorti. Entre un parti-pris visuel intéressant et une frilosité musicale décevante, le film de Jon Favreau s'en tire avec les honneurs sans révolutionner la recette. Mais ne vous en faites pas, l'émotion est toujours là !
Avec son nouveau film, « L’œuvre sans Auteur », l’allemand Florian Henckel von Donnersmarck réussit la gageure d’imaginer une épopée romanesque et dense avec des bribes de la vie mouvementée du grand peintre allemand Gerhard Richter.
Le deuxième long métrage du Russo-Américain Kirill Mikhanovsky, Give me Liberty est un beau film résolument optimiste et joyeux sur fond d’une réalité pas toujours drôle
Conjuguant la farce satirique avec le burlesque d'antan, le minimalisme formel avec l'observation attentive du quotidien, Yasujiro Ozu fait de Bonjour l'une de ses œuvres les plus joyeuses et décapantes de sa filmographie. En ressortie le 31 juillet.
Après La Cité Rose, Julien Abraham poursuit son travail sur la jeunesse avec Mon Frère, et nous emmène au cœur de la violence des Centres Educatifs Fermés.
Après le choc Hérédité, Ari Aster nous revient avec un nouveau tour de force. Nous plongeant dans les festivités du solstice d'été dans une communauté en Suède, le cinéaste questionne le délitement d'un couple entrecoupé de rituels païens et de trips hallucinogènes, le tout baigné dans une lumière solaire constante.
Portraitiste hors pair, Asif Kapadia s’attaque à la légende Diego Maradona. Une plongée édifiante dans la vie d’un des joueurs les plus passionnants de l’histoire du football. Fascinant de bout en bout.
Hobbs & Shaw a beau vouloir s'éloigner de la saga principale, il reste un film Fast & Furious avant toute chose : un blockbuster assurément débile et efficace. Mais qui confirme la fainéantise d'une franchise restant désespérément au point mort depuis bien des années.