« Samba », dernier né du duo Nakache / Toledano est à l’image de ses affiches toutes resserrées sur le visage serein de ses personnages : sucré, policé, trop sage. Sur les affiches, la lumière est très belle, pas forcément dans le film qui souffre d’une image plutôt banale et d’une absence souvent flagrante de mise en scène.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Dans cette adaptation de Don't Worry he Won't get Far on Foot, l'autobiographie du cartooniste américain John Callahan, Gus van Sant tente de réinventer les codes du biopic au fil d'un récit éclaté, à l'image de son personnage.
Même si le long métrage s’essouffle sur la durée, Her est un conte d’anticipation, une dystopie d’une lucidité prodigieuse, un beau tableau effarent sur la solitude à l’ère du numérique sur une musique aux rythmes lents parfaitement intégrée aux images...
Avant Marylin, il y avait Norman Jean. Avant la star de cinéma au regard de braise, il y avait une femme en proie aux drogues, à la psychose et aux hommes. Une dichotomie que capte bien Andrew Dominik dans Blonde, qui au détour d’une œuvre à l’effarante radicalité, embrasse la verve fantasmagorique (et donc parfaite) de l’œuvre de Joyce Carol Oates.
La réflexion est adroite en abordant deux conceptions de l’amour, du sexe nés d’un gavage l’un au porno, l’autre aux comédies guimauves. Don Jon retranscrit ce processus d’influence imposée par la société que l’on retrouve dans l’air du temps. Cette libido qui ne trouve sa satisfaction que dans le virtuel est une assez bonne observation d’une génération élevée dans le porn.
Sébastien Laudenbach a réalisé ce film tout seul. "La Jeune fille sans mains" est au final un bijou d'animation. A mettre devant tous les yeux.
Avec beaucoup de déjà-vu, baigné dans une sensibilité particulière, Louis Garrel réalise un film triangulaire, élégamment mis en scène...
Tiens-toi droite est porté entre deux courants contradictoires : d'un côté le film militant où les femmes doivent montrer leur valeur dans un monde du travail hostile, d'un autre côté un film fantaisiste qui rappelle le cinéma de Valérie Donzelli
Deux de Filippo Meneghetti est une histoire d’amour qui traverse le temps, les portes et les obstacles que lui incombe la vie. Une histoire d’amour, pleine de poésie et de charme, mais contrariée par les responsabilités et aussi par la peur d’enfin lâcher prise.
Avec son nouveau film, « L’œuvre sans Auteur », l’allemand Florian Henckel von Donnersmarck réussit la gageure d’imaginer une épopée romanesque et dense avec des bribes de la vie mouvementée du grand peintre allemand Gerhard Richter.
Braquage à l'ancienne, le nouveau film de Zach Braff, est une comédie pépère sans la moindre prétention qui fait passer, sur l'instant, un agréable moment mais qui se laisse très vite oublier.
Loin d’être le énième chapitre opportuniste et isolé d’une licence qui n’avait sans doute plus rien à apporter, ce Nicky Larson – City Hunter : Angel Dust dément ce jugement hâtif. C’est en effet un plaisir collectif de retrouver le nettoyeur de Shinjuku revenir au top de sa forme, malgré des gimmicks qui freinent parfois les élans épiques et scénaristiques. Avec encore un peu plus de liberté dans l’écriture, le développement de cet univers atteindra son paroxysme. Ce dernier volet en date met tout en œuvre pour y parvenir.