Depuis le 1er décembre, des témoignages anonymes de scénaristes francophones affluent sur Facebook. La page « Paroles de scénaristes » recueille des récits, souvent glaçants, sur la précarité et l'invisibilisation qui touchent une profession pourtant au cœur de la création audiovisuelle.
Le plus ancien
Analyses
Analyses : Saviez-vous que Le Roi Lion était une adaptation d’Hamlet ? Et si It Follows était une métaphore des MST ? Nos rédacteurs analysent à chaque fois une œuvre du 7ème art avec passion et originalité.
Ce mercredi 16 décembre, les Scénaristes de Cinéma Associés (SCA) ont publié une note syndicale appelant notamment à l'instauration d'une « maison sociale des auteurs » et à un accès simplifié aux droits sociaux. Leurs revendications entrent en résonance avec les nombreux témoignages recueillis sur la page Facebook « Paroles de scénaristes ».
Installant une ambiance mystérieuse et onirique aux frontières du gothique, Hitchcock met en scène un bien singulier personnage dans Rebecca : une maison. Au cœur d’une romance naissante, une grande demeure anglaise est le pilier de la relation entre Mr and Mrs De Winter et met à nue les rouages d’une mise en scène théâtrale au décor parlant. Cette grande maison hostile hante les esprits et fait jouer une présence fantomatique refusant de disparaître.
« Lamb » fut une surprise de Cannes 2021. Le film de Valdimar Jóhannsson propose une expérience unique basée sur une confrontation entre l'image et la parole.
Cinéaste cinéphile, Edgar Wright façonne depuis « Shaun of the Dead » une filmographie incontournable. Sa clé réside en une vision du monde dont le maître-mot est fusion.
Le cinéma est vecteur d'émotions parmi lesquelles la peur peut sembler être le vilain petit canard. En effet, la peur est à première vue, tout comme la mélancolie, quelque chose que nous devrions craindre plutôt que rechercher. Et pourtant, le public souhaite se faire peur, en comptant sur de braves petites âmes pour lui offrir des frissons de terreur. C'est là toute l’ambiguïté du cinéma d'horreur, mais c'est aussi là que réside tout son génie. Génie qui, comme nous allons le voir, est aujourd'hui mis à mal par une industrie préférant la facilité à l'art d'envoûter son spectateur.
Mais un remake c’est quoi ? La question se pose tant ce terme peut envelopper bien d’autres pratiques que celle classique dite de refaire, et non de refaisage, qui est « une opération consistant à laisser tremper les peaux dans des cuves contenant le tan pendant un mois à un mois et demi ». On fait les vannes qu’on peut.
Le phénomène du remake n’est pas nouveau et a connu différentes formes, avant d’être ce à quoi l’on est habitué aujourd’hui. Ce qui va nous intéresser dans cet article, ce sont les enfants de ce procédé, et plus précisément la vague de remakes ayant survenu au début des années 2000 dans le cinéma d’horreur, et perdurant encore aujourd’hui.
François Ozon a réalisé près de 23 film depuis 1998, entouré des meilleurs acteurs du moment, de fidèles, le réalisateur parcourt les genres, les formes, les sujets avec une grande aisance. Portrait d'un réalisateur en mutation permanente à l'occasion de la sortie de Mon Crime.
Mon père, ce héros ? Pas toujours, ce rôle souvent central dans le schéma familial traditionnel est perçu au cinéma moins positivement que celui de la mère, à laquelle de nombreux réalisateurs rendent hommage. Cependant, il n'en reste pas moins que le cinéma a construit des personnages marquants de père au cinéma. Retour à travers quelques films sur la figure paternelle à travers le regard d'un enfant, à l'occasion de la sortie de Cœur Errant (Leonardo Brzezicki) le 5 avril 2023.
Pour anticiper son retour sur grand écran le 12 avril prochain avec Suzume, une œuvre aussi solaire et mélancolique que son héroïne, on vous propose un petit détour sur la filmographie de Makoto Shinkai, un adolescent qui rêve de s’élever, dans un souffle épique et romantique.
Le film préféré d'Hitchcock. Parabole sombre, et souvent drôle, sur le mystère d'iniquité et sa révélation douloureuse dans l'âme d'une jeune fille de la classe moyenne américaine. Sous les apparences d'un duel manichéen, Shadow of a Doubt explore les hypocrisies et les tourments secrets d'une société qui se refuse à voir le mal qui la ronge intérieurement.