Alice Guy est considérée comme la première réalisatrice de l'histoire du cinéma, et s'est acharnée à rétablir son nom un peu oublié voire effacé. Elle était  également scénariste, productrice et directrice de studios. Elle se raconte dans La Fée-cinéma, autobiographie d'une pionnière. Un écrit qui a mis du temps à être publié une première fois en 1976 et qui a été réédité par Gallimard avec les commentaires de Claire Clouzot (déjà présents dans l'édition de 76 et légèrement complétés ici) ainsi que plusieurs préfaces qui éclairent le trajet de cette réalisatrice impressionnante et facétieuse qui voulait simplement "faire du cinéma".
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"Ecrire, c'est hurler sans bruit" (Marguerite Duras, Ecrire), comme le fait parfaitement Cécile Coulon avec La langue des choses cachées son 9e roman. Ce récit porté par une langue poétique, surannée et élégante parle à l'âme des lecteurs. On y suit l'histoire d'un fils guérisseur qui part pour la première fois guérir seul, sans sa mère. L'occasion pour lui de désobéir, de révéler les choses cachées et de tenter de réparer les vivants. Un conte en forme de cauchemar où le passé doit être dit pour espérer un avenir.
Un homme désigné par la lettre B arrive par le train à Bruxelles. A l’hôtel Métropole (5 étoiles), il demande après A qui devrait l’attendre. Il s’agit d’une jeune femme qui arrive peu après et le cherche à son tour
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"Quasimodo arrachant Esmeralda au bourreau, c'est le peuple qui "brise la force du roi", "avec la force de Dieu". Alors Quasimodo est "beau" sa tignasse se fait crinière et sa tête comme celle de Mirabeau, est la tête d'un lion. Le grotesque est devenu le formidable. (Pierre Albouy, La création mythologique de Victor Hugo, 1985)