« Cet album est dédié aux femmes et aux hommes qui enseignent le sacré aux gamins, et qui parviennent à le faire sans semer la haine et le repli. Gloire aux prêtres qui osent expliquer aux enfants qu’ils n’ont pas les réponses à leurs questions et que la valeur ne se calcule pas à la longueur de la barbe. Gloire à ceux qui n’oublient pas de leur dire qu’il y a assez de place, dans une tête bien faite, pour le goût des miracles et pour l’amour de la science. S’ils pouvaient se souvenir que le mot religion par son étymologie, est un appel à la fraternité, puisqu’il signifie « lier ». Une religion qui séparerait les êtres humains ne saurait être inspirée par Dieu. »
A Lire
Chroniques d’actualités littéraires, recensions de romans classiques, évocations d’essais, analyses des influences croisées entre le cinéma et la littérature, bandes dessinées : découvrez nos articles portant sur le monde de l’édition.
« Tout le monde vient se remplir la panse,
tout le monde vient se remplir le cœur,
tout le monde repart avec le sourire
de ce petit restaurant réconfortant
situé dans un recoin de la ville. »
« La catastrophe avait été précédée de plusieurs signes avant-coureurs que malheureusement nous ne sûmes pas interpréter. »
La collection « Le Fil de l'Histoire » s'adresse aux enfants en leur apportant une information taillée à leur mesure sur des sujets aussi variés que les gladiateurs, les Vikings ou l'or noir. Son dernier album porte sur le Titanic.
Après Billy the Kid, Wyatt Earp ou encore Buffalo Bill, la collection « West Legends » des éditions Soleil s'intéresse cette fois à Wild Bill Hickok. Nicolas Jarry et Laci portraiturent avec maestria un Ouest sauvage et pessimiste, où les alliances se font et se défont selon les circonstances.
« Pour le dire autrement, votre vie de singes, messieurs, en admettant que vous ayez derrière vous un état de ce genre, est aussi éloignée de vous que la mienne ne l’est de moi en cet instant. »
Roi du polar, intriguant par sa précision et redoutable dans ses descriptions,...
« La Bête a faim. Elle avale l’air comme un cheval excité. Je regarde autour de moi : le siège vide à droite, la panier d’œufs de Bangley et la couverture avec le chasseur qui n’en finit pas de viser un faisan qui prend son envol. En tas contre la porte. Même à moitié sourd et les articulations raides Jasper était un meilleur copilote que la plupart des hommes. N’importe quel homme. Que les choses en soient réduites à : la vie condensée en une couverture miteuse. Le plomb qui n’atteindra jamais sa proie, l’oiseau qui ne retombera jamais mais aussi, le chasseur qui ne manquera jamais son coup. Qui ne perdra jamais rien. Dont le chien ne mourra jamais. »
« On se lasse très vite des objets… Ça fait deux mois que je la conduis et au final, c’est juste une voiture… une jolie voiture, mais c’est juste une voiture. Crois-moi… Vis cette aventure à fond, va jusqu’au bout ! L’argent, c’est secondaire. Ça… ça te passe au travers. »
"Les échecs couvraient pour lui le champ du réel, tout le reste n’était que rêve" : dans La Défense Loujine, écrit en 1929, Vladimir Nabokov décrit la vie d'un personnage pour qui le jeu d'échecs devient une obsession, une manie le coupant de la réalité et façonnant sa manière de voir le monde.
« J’sais pas, parfois j’ai l’impression de pas avoir accès à mes propres émotions. C’est comme si j’étais bloqué à l’extérieur de moi-même. Tu sais, la porte est fermée et je peux uniquement regarder par le trou de la serrure. Je n’aperçois que des bribes, mais je peux pas les assembler… »
« Les Kerguelen, ce n’est pas le monde d’avant, c’est celui de demain, celui où la nature sera réduite à sa plus simple expression, sans arbres, sans fleurs. Sans soleil. »