Les enquêtes du département V : Profanation est un film qui laisse une impression étrange : tout y est fait pour plaire, et pourtant l'on éprouve quelques réticences...
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Quel dommage que ce soit à l'occasion de ce film dépourvu d'enjeux scénaristiques que Jennifer Anniston se décide enfin à nous prouver qu'elle est capable de jouer sur un ton plus mélodramatique que ses habituels rôles. Des efforts qui ne permettent à donner corps à son personnage tant son évolution tourne en rond.
Que peut nous apporter, en 2014, une énième mouture sur cette dualité culturelle saxonne? La singularité De l'autre coté du mur est de marier ce classicisme un peu rétrograde à une forme d’utopie consolatrice...
Le tour de force est d'avoir fait émaner, à partir d'une prestation assez austère d'Eddie Marsan et d'une mise en scène dépouillée, un hymne à la vie véritablement bouleversant. Sans esbroufe mélodramatique, ce feel-good-movie nous surprend par sa simplicité et son impact émotionnel revigorant.
À la folie est un très grand film et confirme si c’est nécessaire que Wang Bing est un rouage indispensable de la machinerie cinématographique. Il donne tout son sens à l’acte de filmer…
Un épisode de 7 minutes, c’est bien. Un film faisant 1h28, c’est juste un délice ! Un cadeau sous la forme d’un long-métrage grandement réussi, preuve d’un savoir-faire incontestable qui a de quoi faire rougir les productions américaines.
Tiens-toi droite est porté entre deux courants contradictoires : d'un côté le film militant où les femmes doivent montrer leur valeur dans un monde du travail hostile, d'un autre côté un film fantaisiste qui rappelle le cinéma de Valérie Donzelli
Un peu, beaucoup, aveuglément, c'est d'abord un rôle taillé sur mesure pour l'acteur-réalisateur et sa femme, Lilou Fogli. C'est elle qui a eu l'idée originale du scénario : un couple qui s'aime par la voix exclusivement, à travers une mince cloison.
La comédie de Tristant Aurouet est sans surprise, mais pas complètement sans saveur. En effet, si les personnages n'évoluent pas vraiment dans le film, l'un ne faisant que s'habituer à l'autre, quelques situations font mouche, on rit parfois même franchement.
300 hommes, ce documentaire poignant livre un regard sur cette humanité en lambeaux, en zoomant sur ses instants de vie ou de vide dans un centre d’hébergement accueillant les miséreux...
Divertissant et glamour, Diversion est plutôt divertissant, fun avec son esthétique ultra stylé, sur une bande son sympa, Iggy Pop, Rolling Stone..., on suit les aventures d'’un escroc professionnel et d’une débutante qu’il va former...
Se montrer encore plus chaotique et inutile que Downfall, c’est un véritable exploit ! Avec [...] Aftermath, c’est l’ennui et la perte de temps que vous connaîtrez.