La Nouvelle Femme reste portée par la grâce de ses apartés, et parvient à l’essentiel : créer un lien sensible, sensitif, et durable entre nous et ces enfants qui se montrent tels qu'ils sont pour mieux sortir d’eux-mêmes. Comme des acteurs donc. Au fond, le véritable apprentissage du film, c’est le nôtre: La Nouvelle Femme accouche d'un spectateur un peu différent, et c'est sans doute la plus belle victoire du film.
Interviews
Interviews : Qui parle mieux de l’art que les artistes qui en produisent ? Nos interviews touchent le 7ème art et les séries au sens large. Acteurs, scénaristes, écrivains, musiciens.. S’ils font vivre le débat, alors ils sont là.
Diplômé d'un Master en cinéma à la Nouvelle Sorbonne, Farid Ismaïl est un réalisateur de talent possédant plus de 10 courts métrages à son actif. Entre les Mots, son premier film autoproduit, est un poignant plaidoyer pour l'acceptation des autres mais aussi et surtout de soi.
Fraîchement débarquée dans la capitale un jour pluvieux, la réalisatrice polonaise Anna Jadowska nous a accordé une rencontre afin d’échanger sur son dernier long-métrage, Une Femme sur le toit. Présenté l’an passé au Tribeca Film Festival, ce drame qui évoque la situation sociale des femmes en Pologne est arrivé sur nos écrans depuis le 18 octobre 2023.
Les métiers qui sont à la racine créative de nos œuvres préférées, sont pourtant méconnus du grand public. J’ai eu l’occasion d'interroger le producteur, réalisateur Nantais, Guillaume Gevart. Il est à l'origine de bons nombres de projets, notamment du long métrage Yearning Rose paru en 2019. Le cinéaste fut récompensé cette année par Le Student World Impact Film Festival, pour son documentaire Les Vénus Enchaînées.
Rencontre volubile et vivace avec Justine Triet, réalisatrice du virtuose Anatomie d’une chute, palme d’or à Cannes.
Rencontre avec un jeune homme bourré de talents : Roland Guin ! Ce jeune toulousain de 27 ans, expatrié à Montréal depuis quatre ans, est un des animateurs du nouveau film d'animation de la Paramount Pictures : Ninja Turtles Teenage Years.
Fort de trois documentaires travaillant sur les marges et les états borders (Southern Belle 2018, Ghost Song 2021, État limite 2023), Nicolas Peduzzi poursuit une manière instinctive, fine et libre de filmer des héros du réel.
Kierkegaard disait : « L’humour est la politesse du désespoir. » Et c’est vrai que je trouve plus facile d’exprimer quelque chose de sérieux avec légèreté, dans la comédie. On touche plus directement au cœur. Dans se travestir, il y a quelque chose de l’ordre du jeu, d’enfanter. Mais bien sûr que plus profondément ça signifie qu’elle ne s’aime pas, qu’elle a envie d’être quelqu’un d’autre. J’ai joué avec les deux facettes du travestissement, la légèreté et la profondeur.
Amour et ruralité. Pour la sortie en salle de Chien de la Casse, nous avons rencontré Jean-Baptiste Durand son réalisateur. L'occasion de revenir avec lui sur la genèse du projet, ses choix, sa vision de la mise en scène et son rapport au monde.
Il s'était déjà penché sur la saga Rocky et sur le binôme Stéphane Brizé-Vincent Lindon. Quentin Victory Leydier publie cette fois, toujours aux éditions LettMotif, une monographie consacrée à John Cassavetes. Très libre sur la forme, plus passionnée qu'académique sur le fond, cette dernière nous permet de papillonner dans la filmographie du cinéaste américain, au gré des pérégrinations discursives de l'auteur. Avec John Cassavetes conjugue l'analytique, le définitoire et l'anecdotique, au sein d'une publication aérée faisant la part belle aux illustrations et caractérisée par son papier noble et épais. Une édition soignée, qui se lit avec légèreté, sans toutefois rien sacrifier des sophistications d'un cinéaste passé à la postérité. On a voulu creuser plus avant le sujet et adresser quelques questions à l'auteur, qui a eu l'amabilité de nous répondre.
L'espace n'appartient à personne. Bien sûr qu’il y a des pays, des puissances économiques, qui veulent se l’accaparer. Mais je crois que l’univers sera là pour nous rappeler à toutes et tous que nous on est invité ici-bas, sur cette terre. A nous d’en prendre soin, d’être conscient, de l’aimer un peu mieux. Dans L'Astronaute, Jim ne fait pas ça pour la conquête spatiale ; il fait ça pour une réalisation personnelle. Il restaure la mémoire et le rêve de son grand-père. Et en faisant cette action, en allant au bout de son engagement, tout en étant en orbite dans l’espace il arrive à soigner sa famille.
Pour La France est tiré d'une histoire vraie. J’aime l’idée qu’en racontant quelque chose de très personnel au cinéma, on arrive à en faire quelque chose d’universel. Ça c’est une quête. C’est important d’y mettre suffisamment du sien pour la sincérité, et suffisamment de romanesque pour le cinéma. C’est ce mélange-là qui permet à chacun de se raconter son histoire.