Une bien bonne surprise que ce Babysitting, qui prouve que la France a encore quelques atouts en poches pour livrer des comédies réussies. Et que le found footage n’est pas un style cinématographique exclusivement réservé aux Américains
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Mea Culpa se révèle être d’une efficacité redoutable, livrant des séquences d’action véritablement palpitantes et superbement filmées/montées. Pour s’en assurer, il n’y a qu’à voir la séquence du TGV.
Hercules à le bon goût de ne pas se prendre au sérieux et l’intelligence de ne pas prendre son public pour des buses. Par des touches d'humours judicieusement placé pour ne pas devenir redondante, le blockbuster que l'on attendait burné et gonflé à la testostérone se révèle suffisamment roublard pour surprendre.
Sils Maria est une vraie réflexion sur le cinéma actuel, les attentes d’un public jeune, le star system et sur l’économie qui régit tout cela. Véritable chef d’œuvre de cinéma qui parle de cinéma et qui exploite avec un propos vif et cynique le monde artistique actuel.
Match Retour est un long-métrage fort sympathique, qui amuse. Mais en étant qu’une simple comédie dramatique sportive, le film passe à côté de la parodie hilarante à tendance nostalgique qu’il aurait pu être.
Le film est une juxtaposition de gags plus ou moins réussis. Parmi les plus réussis, on trouve par exemple Michael Lonsdale dans des gags très visuels où il se lève et se rassied de manière très majestueuse, mais tel un automate rouillé, qui déploie péniblement ses éléments un à un, vraiment hilarant
On ne peut pas dire que The salvation soit un mauvais film, c’est un film plutôt divertissant, mais qui n’apporte rien au genre. Du coup, il oscille entre une dimension commerciale qu’il pourra vraisemblablement satisfaire, et une volonté artistique qui a visiblement raté sa cible.
On voit certains enfants prêts à pleurer; signe sans doute d'une société qui laisse de moins en moins de place à la liberté d'expression ou de création que l'on discerne également dans Koyaanisqatsi,
Taken a lancé une mode pour le cinéma d’action franco-américain signé par Luc Besson (scénariste/producteur) : faire venir dans notre chère capitale une star hollywoodienne pour que cette dernière « s’amuse » comme il se doit, flingue à la main.
Pour savoir ce qu’est Brick Mansions, il faut remonter 10 ans en arrière, à l’époque où sortait un certain Banlieue 13. Qui se déroulait dans un futur proche, où toute une cité de la banlieue parisienne était cernée par l’armée, pour y « enfermer » la criminalité, laissant tous les habitants livrés à eux-mêmes.
Énorme surprise que ce spin-off, qui casse littéralement les codes de la saga pour être un film d’horreur plutôt efficace et rarement pompeux. Même si les défauts sont forts nombreux, empêchant ce film d’égaler [REC], Cloverfield ou encore Chronicle.
Adieu au langage prouve que Jean-Luc Godard est un génie, capable de s'adapter à n'importe quelle technique de création cinématographique.