Un premier essai moyennement réussi, qui se veut une critique de la starisation excessive, mais se révèle au final, une comédie inoffensive, bien loin de ses prétentions.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Malgré toutes ses bonnes qualités, La Planète des Singes : L’affrontement n’en reste pas moins irréprochable. Au profit d’une contemplation et d’une immersion dans la communauté des singes qui ravira les cinéphiles par sa poésie, le film souffre d’un cruel manque de rythme, de séquences d’action marquantes et de nombreuses longueurs.
Sans effets spéciaux, sans mouvements de malade, avec seulement une poignée de valeurs de plans différentes, Steven Knight obtient un long-métrage au rythme lent, presque hypnotique, traversé de moments de beauté intense.
Sabotage s’adresse directement aux nostalgiques des années 80, ces années où Stallone et Schwarzenegger se tiraient la bourre à grands renforts de pectoraux aux amphétamines et de coups de fusils à pompe.
Avec The Raid 2, le réalisateur Gallois a réussi la prouesse de mélanger film d'action ultra efficace et ultra violent et polar âpre et sombre dans l'univers mafieux.
Another night in hell : Cette suite d'American Nightmare, est bien plus efficace. Le huit clos laisse la place aux rues de Los Angeles. Un espace plus grand, offre de plus grandes possibilités et encore plus de psychopathes.
Boyhood retrace également tous les moments clés de la dernière décennie à travers l'univers de Mason. Son évolution graduelle et sans aucun trucage, est d'abord physique (cheveux courts, longs, rasés, et un look qui passe de skateur à indie rock)..
Mourir comme un homme narre le parcours de Tonia, une transsexuelle dans une Lisbonne fantasmée, où les ruelles et la nature désertes sont autant une représentation mentale de sa solitude qu'un miroir à peine déformé d'un monde violent qui rejette ses laissés pour compte, se joue toute la vérité humaine.
Jersey Boys a un ton comique au début. Le cambriolage foireux, tout comme la rencontre de John Lloyd Young avec sa future femme Jacqueline Mazarella et des répliques cinglantes, font sourire.
Party Girl peut se ranger aisément dans la catégorie « cinéma social » mais jamais il n’est caricatural dans sa description des classes, au contraire seuls les liens familiaux importent au-delà des origines et des catégories socio-professionnels des membres.
Dans le film Bad Boys, les protagonistes sont tous issus de familles monoparentales et vivant dans des quartiers défavorisés (sauf l'amie de Sean Penn). Leurs destins semblent scellés, ils vivent de trafics, de magouilles, loin de leurs foyers, grandissant dans la rue et n'ayant aucun modèle masculin.
Véritable déluge de couleurs et d'images, Kick-Ass s'ouvre sur une séquence hautement décalée. Celle-ci donnera le ton sur la suite des événements. "So, you wanna play?"