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Pedro Almodovar a réalisé 21 films. Avec Douleur et gloire, il se classe désormais parmi des noms aussi prestigieux que Fellini et son 8 1/2. Est-il accompli pour autant ? Non dit-il, car tourner, c'est vivre et parfois, on ne peut plus. Pourquoi ? Car le corps et l'esprit se séparent un instant, l'un souffre, l'autre ne désire plus. Ils doivent se reconnecter par les heureux hasards que seul le cinéma peut créer : la rencontre avec le désir, même 30 voire 50 ans après.
Alors qu'elle est désormais engloutie par l'ogre Disney, la Fox a jeté ses dernières forces dans la bataille en produisant une ultime suite des X-Men qui peut difficilement être perçue autrement que comme une ultime bravade tant le film de Simon Kinberg, à mille lieues des opus signés Bryan Singer, brille par son désintérêt, son inconséquence et sa certaine prévisibilité. Adieu les X-Men...