Suite de notre rétrospective Romy Schneider avec Garde à vue de Claude Miller. Un célèbre film policier qui associe l’efficacité d’une mise en scène pudique mais variée à un rythme tenu et soutenu sur moins d’une heure et demie. Un cas d’école dans le genre des huis clos français, et qui mérite d’être découvert.
Rétrospective Romy Schneider
Rétrospective Romy Schneider
Les Choses de la Vie, Le Vieux Fusil ou même César et Rosalie, les grands films pleuvent dans la filmographie de l’inégalable Romy Schneider. La rédaction du Magduciné se lance alors dans une rétrospective non exhaustive portant sur cette actrice intemporelle à l’élégance aussi fragile que majestueuse.
L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot, le documentaire de Bromberg et Medrea, est le film qui restaure d’une manière intelligente et passionnante le film inachevé et mythique du cinéaste Henri-Georges Clouzot, l’Enfer. Il met en parallèle la folie malade du protagoniste, un homme rongé de jalousie, et celle, géniale, de Clouzot, aspiré par un tournage infernal invoquant tous les superlatifs.
L’univers kafkaïen offre à Welles un terrain de jeu fabuleux, et à Romy Schneider ses galons de grande actrice.
Même si la carrière de Robert Enrico reste riche, avec des films d’aventures à la française (Les Grandes Gueules, Les Aventuriers, Boulevard du Rhum), des polars (Pile ou face) et même un grand film historique (la première partie de La révolution Française), c’est Le Vieux Fusil qui reste son œuvre la plus célèbre, récompensée par plusieurs Césars. Un film fort, dominé par la présence et le talent de ses comédiens.
La prestation impeccable du duo Schneider-Tognazzi ne suffit pas pour franchir les nombreux obstacles dressés par cette œuvre brouillonne d’un débutant. Entre La Piscine et L’Assassinat de Trotsky, La Califfa donna néanmoins l’occasion à la comédienne de tenter une aventure audacieuse qui lui permit de dépasser définitivement son image de Sissy.
Romy Schneider chez Claude Sautet, cela n'a jamais été une évidence, pour l'un comme pour l'autre, et c'est dans cette précieuse banalité des choses de la vie que naissent des regards et un visage.
Il a souvent été reproché à Claude Sautet de faire un cinéma d’hommes, sur les hommes, mettant en minuscule la jonction féminine de la société, et portant son regard sur l’amour ou les amertumes d’une certaine frange de la société, souvent parisienne. Pourtant, cette fois-ci, avec Une histoire simple, le cinéaste offre un rôle sur mesure pour celle avec laquelle il a déjà beaucoup travaillé : Romy Schneider.
À 18 ans à peine, n'ayant jamais pris un seul cours de comédie, elle interprète Elisabeth de Wittelsbach dans la saga très connue Sissi d'Ernst Marischka. Rosemarie Schneider-Albach ne le sait pas encore, mais elle va impacter plusieurs générations. Le second volet, Sissi Impératrice, sort en 1956 faisant suite au succès du premier. Partout en Europe, c'est la Sissimania. Les jeunes filles adoptent les cheveux longs et bouclés et les jupons bouffants. La rumeur court que la saga aurait engrangé autant voire plus qu'Autant en emporte le Vent !