Grand Prix du Festival de Cannes en 2015, le film choc du réalisateur hongrois Làszló Nemes est une ode à la vie et à la mémoire. Sa mise en scène restreinte, axée sur la sensation,...
Internement/Enfermement
Aléatoire
Internement/Enfermement
Avec sa gestion au cordeau de l’espace et de la profondeur de champ, ses huis clos et ses représentations de milieux fermés – de la prison à l’asile –, le cinéma a souvent mis en scène l’internement, la séquestration, l’enfermement. Le Mag du Ciné a décidé d’y consacrer un cycle.
Un jeu sadique de la part du réalisateur qui s'amuse à torturer son personnage et nous avec, dans une version grossièrement francisée de l'esthétique de Haneke ? Sans doute, mais le propos tenu pour gratuit du film n'en demeure pas moins intellectuellement intéressant et à refuser de le voir, on fait de cette œuvre, pour le coup, une débauche de douleur véritablement gratuite.
The Descent matérialise l'étouffement de ces personnages de femmes dans des carcans qui n'ont jamais été à leur hauteur. Quand le cinéma de genre a décidé il y a bientôt 20 ans maintenant de poser ses piolets dans ce coin-là, c'était donc sous la houlette de Neil Marschall, pour affronter un de ses démons bien plus terrifiants que les crawlers aveugles régnant dans ces caves.
On ne compte plus les excellents romans de Stephen King, ni les excellents films qui en sont tirés. Si Shining de Stanley Kubrick reste la référence en la matière, Misery est un autre long-métrage qui tire son épingle du jeu. Huis clos glaçant (au propre comme au figuré), le film de Rob Steiner garde son spectateur en haleine au rythme d'un kidnapping tout en duplicité. Il vaudra à Kathy Bates un Oscar de la meilleure actrice.
Fondamental dans la filmographie d'Ingmar Bergman, Le Silence est une œuvre majeure des années 1960. Un récit initiatique à l'ambition prodigieuse qui développe une fantasmagorie unique.
Bon nombre de films ont été réalisés sous les thématiques de l'emprisonnement et de la claustration. Ce qui est intrigant dans le cinéma de John Carpenter, c'est que ces thèmes sont récurrents tout au long de sa carrière, néanmoins sous de multiples formes.
Le Mag du Ciné a décidé de consacrer un cycle d'analyses cinématographiques au thème de l'enfermement et/ou l'internement. La présence de Shock Corridor parmi les films retenus par notre rédaction se justifie triplement : par son portrait intrinsèque de l'institution asilaire, par l'enfermement mental de ses personnages et par la volonté, jamais démentie, qu'a Samuel Fuller de faire de chaque interné un réceptacle des démons états-uniens.