Le Magduciné a sélectionné quatre réalisateurs et leurs célèbres techniques. Éclairage à travers des choix de mise en scène, la frontière qui sépare le spectateur de l’écran s'efface discrètement, créant ainsi une immersion totale le temps d’une séquence où l’on module le temps, provoque le vertige ou injecte des émotions.
Figures de styles au cinéma
Figures de styles au cinéma
Au fil des années, et ce depuis son invention, le cinéma a toujours su développer de nouvelles techniques pour enrichir son langage. Ainsi, il existe de nombreuses figures de styles avec lesquelles peuvent s’exprimer les cinéastes : zoom, travelling… Certaines de ces techniques sont inévitablement liées à des metteurs en scènes, qui ont réussis à la transcender jusqu’à se la réapproprier. Mais le panel des figures de styles à disposition du septième art est énorme, et celui-ci n’a jamais cessé d’évoluer, en fonction du pays ou des courants cinématographiques.
Quelques secondes et la conscience fait toute seule le lien entre la lourdeur des traits de Jim Averill et celle inénarrable des années. Sans autre forme de discours, à l'inverse de Kubrick ou même de Voyage au bout de l'enfer, ce pur passage temporel qui n'est qu'une couture d'images, n'est-ce pas là l'expérience la plus pure de cinéma – le temps à travers la succession de ce qui n'est pas temporel par la suppléance du lien construit par la conscience ?
Pourquoi Stanley Kubrick accorde-t-il autant d'importance à la musique classique dans ses films ? Nous allons aujourd'hui déceler certains de ses secrets.
Déjà présent auparavant, c'est durant le nouvel Hollywood que la demi-bonnette a trouvé son plein essor. Tout sauf un hasard, tant sa capacité de multiplier les points de vue permet de refléter la paranoïa omniprésente de cette période du cinéma américain.
De cette absence de contrôle absolu sur le temps, le plan séquence s'est nourri de ces besoins de voir des « morceaux de temps à l'état pur » sans coupure, sans intervention dirigiste construisant une histoire schématique. La chasse aux champs/contre-champs est ouverte : le spectateur n'attend plus la fin d'un plan, surpris, mais attend qu'un plan inverse le rôle et joue la surprise d'un moment suspendu, ouvert à toutes les possibilités, même le silence.
La magie du cinéma repose sur de nombreux éléments, et la mise en scène en est l'un des plus essentiels. C'est à travers cet art de la composition visuelle que les réalisateurs façonnent leurs films, donnent corps à des histoires et créent des séquences mémorables. Explorons quelques notions-clés de la mise en scène au cinéma.
Xavier Dolan est un cinéaste rempli de manies, de manières et au cinéma plein d'exercices de style poétiques. Le ralenti en est l’emblème qu'il sublime car il en fait un outil au service de l'émotion, qu'elle soit soulignée ou qu'elle attende d'exploser. Petite analyse à travers quelques films du réalisateur québécois.