Lee Daniels dans ce film nous fait vivre une gigantesque fresque sur l’évolution de la condition des afro-américains, l’avancée de leurs droits civiques en partant des champs de coton des années 20 jusqu’à l’élection de Barack Obama en 2008.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Descendu en flèche par la presse à juste raison, Copains pour toujours 2 n’a pas pu réitérer la sympathique surprise du premier, tant ça ne vole pas bien haut.
Sur le ton d'une satire corrosive, le dernier long-métrage de Michael Bay met en scène 3 décérébrés bodybuildés rêvant de bling-bling sous le soleil de Floride
La danza de la realidad est un trip poétique coloré, une fable politique à la Pablo Neruda où l’image est utilisée comme une métaphore pour parler du fascisme, de son regard sur le Chili, d’une enfance dans un milieu où ses origines juives sont perçues comme un travers avec un père autoritaire tendance Stalinienne niant toute spiritualité, prônant une discipline de fer et une mère douce s’exprimant par des chants lyriques.
Le plus dans You’re the next, c’est Erin (Sharni Vinson), une vraie warrior à la Sarah Connor, une bad-ass qui change de ses classiques où la fille hurlant de peur se fait zigouiller dans les 20 minutes. L’héroïne est rusée, et elle va faire très mal aux tueurs masqués, une survivante qui attire la sympathie du spectateur.
Le film raconte le sauvetage du président des Etats-Unis, un président pas comme les autres, puisque lui aussi sera dans l’action, on le verra ramper à quatre pattes, tirer au bazooka, conduire la voiture présidentielle dans les jardins de la Maison-Blanche et en plus il porte des baskets, un président trop cool...
Alabama Monroe accède en son dénouement à une surprenante dimension onirique, par un mélange parfait des deux tons du film, une séquence criante de bonheur, et de tristesse. L’histoire est psychologiquement violente : c'est un film où le spectateur souffre avec les personnages, compatie à leurs malheurs. C’est un film dramatique d'une grande puissance émotionnelle.
Malgré les défauts évidents du film L'Aube rouge n’est pas la super grosse daube annoncée, c’est un film d’action ressemblant plus à un jeu vidéo, avec le futur Thor, Chris Hemsworth en personne à la tête d’un groupe d’adolescents baptisés "Les Wolverines" en référence au jeu vidéo de guerre (Call of Duty: Modern Warfare 2)
Jeune & Jolie déroute et dérange longtemps. François Ozon livre un portrait d'adolescente parmi les plus beaux et ambigus que le cinéma ait eu à proposer. Grâce à un traitement élégant, profond, et tout en finesse, une réalisation envoûtante et poétique, aux couleurs extraordinaires, portée par une Marine Vacth brillante et charismatique, Jeune & Jolie est un film audacieux et contemplatif, juste et sensible, une ode à la jeunesse, au mystère féminin, une fable contemporaine sur l’envoutement des sens, à l’âge de l’insouciance. Rappelons-nous : « On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans » (Rimbaud).
Le genre biopic geek intéresse Hollywood puisque avoir raconté l’histoire de la création de Facebook, The Social Network réalisé par David Lynch, Jobs narre une partie de la vie de Steve Jobs, un homme convaincu que « Ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde sont ceux qui le font »
RED 2, c’est avant tout un globe-trotter, Londres, Paris et la Russie sont les lieux où fusillades, explosions, scènes de poursuite prodigieuses alternent avec des moments d’humours et des dialogues plutôt bien écrits, certains d’ailleurs résument bien ce film où il s’agit surtout de passer un bon moment toute en légèreté.
The heat / Les Flingueuses est un buddy movie au féminin est bien rythmé et doit sa réussite à son irrésistible duo d’actrices, dont la complicité est bien visible à l’écran : Sandra Bullock en experte bien élevée, coincée et minutieuse, mais surtout l'hilarante Melissa McCarthy (révélée dans Mes meilleures amies) dans la peau d'un agent volcanique et imposante, rebelle et roublarde. The Heat n’a d’autres prétentions que d’être une comédie loufoque et légère, à l’humour graveleux, et parvient à trouver son identité et son propre rythme. Ce film à sketchs réussi, à la bande-son très groovy, trouvera assurément son public.