Le film garde tout du long un ton ironique pour parler de malheurs bien réels. Malheureusement, les sujets plus sérieux, comme l'obésité, les disparités sociales, la mort du père de Bici sont évoqués sans être approfondis.
Critiques films
Critiques et analyses des films à l’affiche, les dernières sorties cinéma critiquées par nos chroniqueurs.
Ping Pong Summer est le projet de toute une vie que Michael Tully porte enfin à l'écran. Un film qu'il a lui-même écrit, et qu'il porte en lui depuis vingt ans, à la fois autobiographie, déclaration d'amour aux années quatre-vingt mais aussi parodie des films et de l'ambiance qui régnait à l'époque.
Dans Hasta Mañana, l'émotion se construit de manière très fluide, dans un récit bien construit. Nous pouvons enfin croire à nouveau au cinéma français, car ce film apporte la fraîcheur dont nous avons tous besoin.
Divergente rime avec indigente, tant cette histoire d’anticipation qui mange sans vergogne à tous les râteliers du genre, semble avoir été calibrée pour permettre à des adolescents de jouer aux philosophes à peu de frais.
Détective Dee 2 est un très bon divertissement complètement barré, irréaliste et jubilatoire, sublimé par une 3D qui lui donne une ampleur supérieure. Les fans de Tsui Hark apprécieront.
Le scénario fait immanquablement penser à l'un des chefs d'œuvre de Hitchcock, l'excellent Sueurs froides, auquel le film fait un clin d’œil appuyé. Malheureusement, il ne termine pas les promesses entamées par cette première partie prometteuse...
La folie n’est jamais très loin et très souvent le film cherche à nous faire douter des potentiels troubles de la mère, ou du fils, ou bien de savoir si le Babadook existe réellement en tant qu’esprit démoniaque.
Un premier essai moyennement réussi, qui se veut une critique de la starisation excessive, mais se révèle au final, une comédie inoffensive, bien loin de ses prétentions.
Malgré toutes ses bonnes qualités, La Planète des Singes : L’affrontement n’en reste pas moins irréprochable. Au profit d’une contemplation et d’une immersion dans la communauté des singes qui ravira les cinéphiles par sa poésie, le film souffre d’un cruel manque de rythme, de séquences d’action marquantes et de nombreuses longueurs.
Sans effets spéciaux, sans mouvements de malade, avec seulement une poignée de valeurs de plans différentes, Steven Knight obtient un long-métrage au rythme lent, presque hypnotique, traversé de moments de beauté intense.
Sabotage s’adresse directement aux nostalgiques des années 80, ces années où Stallone et Schwarzenegger se tiraient la bourre à grands renforts de pectoraux aux amphétamines et de coups de fusils à pompe.
Avec The Raid 2, le réalisateur Gallois a réussi la prouesse de mélanger film d'action ultra efficace et ultra violent et polar âpre et sombre dans l'univers mafieux.