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71e Festival de Cannes : Découvrez la liste de l’intégralité des films sélectionnés et projetés

Gabriel M. Redacteur LeMagduCiné

Les cinéphiles du monde entier attendent avec beaucoup d’impatience l’ouverture du Festival de Cannes le 8 mai prochain.  Retrouvez la liste de la quasi-totalité des œuvres qui feront battre le cœur et l’âme du cinéma international tout au long du Festival.

Les festivaliers et les stars du septième art du monde entier s’apprêtent à débarquer sur la French Riviera dans quelques jours à peine. L’effervescence est à son comble à Cannes, les derniers préparatifs et les ultimes détails sont d’ailleurs en cours de finition… Tous les projecteurs seront tournés vers la ville de Cannes pendant cette nouvelle édition durant laquelle le cinéma, le glamour, la magie du Festival, l’imprévu, l’émotion et la passion du cinéma vont s’exprimer.

L’intégralité des films sélectionnés et projetés est donc dorénavant connue. Le Festival de Cannes se déroule cette année du 8 au 19 mai 2018. Edouard Baer est le maître de cérémonie de cette 71ème édition. Cate Blanchett est la présidente du jury, composé de Léa Seydoux, Robert Guédiguian, Denis Villeneuve, Kristen Stewart, Khadja Nin, Ava DuVernay et Andreï Zviaguintsev.

Canal + proposera la retransmission en direct et en clair des grandes cérémonies du Festival de Cannes. Toute l’actualité de la Croisette est également à suivre sur la chaîne officielle du Festival de Cannes via le site Dailymotion.

Vive le cinéma !

Le programme complet et détaillé des séances est à retrouver à cette adresse : https://www.festival-cannes.com/fr/infos-communiques/communique/articles/l-horaire-des-projections-2018

Le détail de la Sélection officielle et des films en compétition pour la prestigieuse Palme d’or :

Asghar Farhadi avec Everybody Knows (Iran)

Penélope Cruz et Javier Bardem sont à l’affiche de ce thriller psychologique en langue espagnole. Everybody Knows sera projeté pour l’ouverture de cette 71e édition, le mardi 8 mai. À l’occasion du mariage de sa sœur, Laura revient avec ses enfants dans son village natal au cœur d’un vignoble espagnol. Mais des événements viennent bouleverser son séjour et font resurgir un passé depuis trop longtemps enfoui. En salles le 9 mai 2018.

Stéphane Brizé avec En guerre (France)

Ce film social de Stéphane Brizé entraîne Vincent Lindon dans la lutte de salariés de l’usine Perrin, prêts à tout pour sauver leur site d’Agen, spécialisé dans la sous-traitance automobile.

Nuri Bilge Ceylan avec Le Poirier sauvage (Turquie)

Lauréat de la Palme d’or en 2014 avec Winter Sleep, le réalisateur turc présente, avec cette nouvelle œuvre, l’histoire d’un homme qui rêve d’être écrivain et retourne dans son Anatolie natale. Les dettes de son père vont malheureusement finir par le rattraper. Le film dure 3h08.

Serge Dvortsevoy avec Ayka (Kazakhstan, Russie)

Le réalisateur kazakh Serge Dvortsevoy revient avec une seconde œuvre après Tulpan, vainqueur du Prix Un Certain Regard en 2008. Ce nouveau film repose sur des ressorts dramatiques. Ayka est le nom d’une jeune fille kyrgyze qui vit et travaille illégalement à Moscou. Après avoir donné naissance à son fils, elle l’abandonne à l’hôpital. Elle va finalement décider de partir à la recherche de ce fils.

Matteo Garrone avec Dogman (Italie)

Grand Prix pour Gomorra et Reality et récompensé comme meilleur réalisateur pour Tale of Tales, le quatrième film de l’Italien Matteo Garrone promet de prendre les spectateurs aux tripes. Le film va retracer un fait divers particulièrement sanglant dans les années 1980. Un toiletteur pour chiens va planifier une terrible vengeance contre un ancien boxeur, dépendant à la cocaïne. Cette homme terrorise tout le quartier et lui rend la vie infernale. Une plongée dans l’horreur, la violence et la torture va alors s’installer.

Jean-Luc Godard avec Le Livre d’image (France)

50 ans après sa tirade culte sur les événements de mai 1968, Jean-Luc Godard revient à Cannes avec un projet cinématographique ambitieux. Le Livre d’image est un film en cinq parties thématiques. Cette œuvre serait une réflexion sur le monde arabe à travers des images documentaires et de fiction. Le cinéaste franco-suisse est venu pour la dernière fois en compétition pour Adieu au langage en 2014, qui remporta le Prix du jury ex-æquo avec Mommy de Xavier Dolan. La présence de Jean-Luc Godard pour présenter son nouveau film sur la Croisette n’est malheureusement pas confirmée à 100%. L’affiche de la 71e édition du Festival de Cannes est un hommage à la filmographie de Jean-Luc Godard.

Yann Gonzalez avec Un couteau dans le cœur (France-Mexique)

Le deuxième film du réalisateur des Rencontres d’après-minuit pourrait séduire les amateurs de films fantastiques italiens. Un couteau dans le cœur pourrait en effet reprendre les codes du genre du « giallo ». Vanessa Paradis incarne une productrice de porno gay menacée de mort.

Ryusuke Hamaguchi avec Asako I & II (Japon)

L’intrigue va plonger les spectateurs dans le quotidien d’Asako qui, après la disparition de Baku, l’homme qu’elle aimait, retrouve son parfait sosie. Elle va alors se laisser séduire, malgré la personnalité du jeune homme, totalement différente de celle de Baku. Senses, le projet de 5 heures et découpé en trois volets du même réalisateur, vient de débarquer dans les salles françaises. Ryusuke Hamaguchi est déjà considéré comme le « Rohmer japonais » par de nombreux critiques français.

Christophe Honoré avec Plaire, aimer et courir vite (France)

Douze ans après Les Chansons d’amour, Christophe Honoré est de retour sur la Croisette. Le nouveau film de Christophe Honoré retrace la relation amoureuse entre un jeune étudiant et un écrivain dans les années 1990. Les comédiens Vincent Lacoste, Pierre Deladonchamps ou bien encore Denis Podalydès composent le casting.

Eva Husson avec Les Filles du soleil (France)

Après avoir marqué les esprits avec Bang Gang sur la sexualité d’une jeunesse insouciante, Eva Husson débarque à Cannes avec son second long-métrage. Les Filles du Soleil est en réalité le nom d’un bataillon de combattantes kurdes luttant contre des djihadistes. Bahar (incarnée par Golshifteh Farahani), la commandante, veut arracher son fils aux « hommes en noir ». Mathilde (la comédienne et réalisatrice Emmanuelle Bercot), journaliste française, débarque alors pour couvrir l’offensive.

Jia Zhang-Ke avec Les Éternels (Chine)

Le cinéaste chinois revient en compétition sur la Croisette pour la cinquième fois avec une histoire d’amour et de gangsters. Qiao, une jeune danseuse est amoureuse de Bin, un chef de la pègre locale de Datong. Lorsque Bin est attaqué par une bande rivale, Qiao prend sa défense et riposte avec une arme à feu. Elle est condamnée à cinq ans de prison suite à cette terrible affaire. Une fois libérée après avoir purgé sa peine, Qiao part alors à la recherche de Bin. Elle souhaite tenter de renouer avec lui.

Hirokazu Kore-eda avec Une affaire de famille (Japon)

Le réalisateur japonais revient à Cannes avec l’histoire d’une famille de voleurs à l’étalage qui adopte une orpheline. Leur vie de bohème va basculer lorsqu’un incident va révéler brutalement leurs plus terribles secrets…

Nadine Labaki avec Capharnaüm (Liban)

La réalisatrice libanaise Nadine Labaki dévoile le combat d’un enfant qui se rebelle contre l’existence qu’on cherche à lui imposer. Devant les juges, il explique attaquer ses parents pour lui avoir « donné la vie ».

Lee Chang-Dong avec Burning (Corée du Sud)

Le ministre de la Culture en Corée du Sud (2003-2004),  Lee Chang-Dong, a adapté une nouvelle de l’auteur japonais Haruki Murakami. Ce film s’apparenterait à un thriller mettant en scène un coursier, une jeune fille partie en Afrique et la menace d’un mystérieux pyromane.

Spike Lee avec BlacKkKlansman (États-Unis)

Le réalisateur Spike Lee est de retour au Festival de Cannes avec un long-métrage qui pourrait bien faire rougir Quentin Tarantino. BlacKkKlansman retrace l’histoire vraie d’un policier afro-américain infiltré parmi des membres du Ku Klux Klan en 1978. Il gravira les échelons de l’organisation raciste jusqu’à en devenir président. Le comédien Adam Driver incarne un collègue du policier qui incarne sa doublure « blanche » pour faire tenir sa couverture. Cette œuvre qui risque de remettre à la mode le genre de la blaxploitation est adapté du livre autobiographique Black Klansman de Ron Stallworth (incarné par le comédien John David Washington).

David Robert Mitchell avec Under the Silver Lake (États-Unis)

Le réalisateur de la claque It Follows et de The Myth of the American Sleepover arrive à Cannes cette année avec un thriller. Un trentenaire amoureux fou de sa voisine se lance dans une enquête à travers la ville de Los Angeles quand elle disparaît. Son périple va l’entraîner sur la piste de meurtres mystérieux et de sombres conspirations.

Jafar Panahi avec Trois visages (Iran)

Le cinéaste dissident Jafar Panahi est interdit de travailler dans son pays. Il a remporté l’Ours d’or à Berlin en 2015 avec Taxi Téhéran. Ce nouveau film dévoile trois portraits de femmes dans l’Iran moderne. Le Festival a demandé aux autorités iraniennes d’autoriser Jafar Panahi à quitter le pays pour se rendre à Cannes.

Pawel Pawlikowski avec Cold War (Pologne)

Ce film retrace l’histoire d’une relation amoureuse compliquée entre une femme et deux hommes en Pologne et à Paris dans les années 1950-1960. Ce film en noir et blanc est produit par Amazon.

Alice Rohrwacher avec Heureux comme Lazzaro (Italie)

Le film retrace l’histoire d’un jeune paysan dans un hameau à l’écart du monde moderne sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. Son amitié avec Tancredi, le fils de la marquise, va lui faire traverser le temps. Ce conte poétique, tourné en super 16, aborde les bouleversements de la société italienne. Alice Rohrwacher a créé la surprise en 2014 en obtenant le Grand Prix à Cannes pour Les Merveilles.

Kirill Serebrennikov avec L’Été (Russe)

Leto («L’Eté») du réalisateur Kirill Serebrennikov, assigné à résidence, se base sur des faits méconnus de la biographie de Viktor Tsoï, le leader du groupe Kino. Ce chanteur soviétique des années 1980 de Léningrad, biberonné aux sons de Led Zeppelin et David Bowie, a eu une carrière musicale fulgurante. Il est notamment devenu une icône du rock de l’Est.

Abu Bakr Shawky avec Yomeddine (Égypte)

Dans ce premier film tragi-comique d’Abu Bakr Shawky, un homme et un orphelin nubien s’échappent d’une colonie de lépreux dans le désert égyptien. Afin de regagner le monde moderne, ils entassent leurs maigres biens sur une charrette tirée par un âne.

Terry Gilliam avec L’Homme qui tua Don Quichotte (Europe)

Le film maudit de Terry Gilliam devrait être présenté, hors-compétition, en clôture de la 71e édition du Festival de Cannes. Ce long-métrage est malheureusement empêtré dans un conflit judiciaire entre le réalisateur et le producteur.

Films en compétition (Sélection officielle) :

3 VISAGES (3 FACES) de Jafar PANAHI

LE POIRIER SAUVAGE (AHLAT AGACI) de Nuri Bilge CEYLAN

AYKA de Sergey DVORTSEVOY

BLACKKKLANSMAN de Spike LEE

BURNING de LEE Chang-dong

CAPHARNAÜM de Nadine LABAKI

DOGMAN de Matteo GARRONE

EN GUERRE de Stéphane BRIZÉ

LES ETERNELS (JIANG HU ER NV) de JIA Zhang-Ke

HEUREUX COMME LAZZARO (LAZZARO FELICE) d’Alice ROHRWACHER

LE LIVRE D’IMAGE de Jean-Luc GODARD

LES FILLES DU SOLEIL d’Eva HUSSON

L’ETE (LETO) de Kirill SEREBRENNIKOV

UNE AFFAIRE DE FAMILLE (MANBIKI KAZOKU) de KORE-EDA Hirokazu

ASAKO (NETEMO SAMETEMO) de HAMAGUCHI Ryusuke

PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE de Christophe HONORÉ

EVERYBODY KNOWS (TODOS LO SABEN) d’Asghar FARHADI

UN COUTEAU DANS LE CŒUR de Yann GONZALEZ

UNDER THE SILVER LAKE de David Robert MITCHELL

YOMEDDINE de A.B. SHAWKY

COLD WAR (ZIMNA WOJNA) de Pawel PAWLIKOWSKI

Sélection UN CERTAIN REGARD :

A GENOUX LES GARS d’Antoine DESROSIÈRES

LES MORTS ET LES AUTRES (CHUVA É CANTORIA NA ALDEIA DOS MORTOS) de Renée NADER MESSORA et João SALAVIZA

UN GRAND VOYAGE VERS LA NUIT (DI QIU ZUI HOU DE YE WAN) de BI Gan

LES MOISSONNEURS (DIE STROPERS) d’Etienne KALLOS

DONBASS de Sergei LOZNITSA

EUFORIA de Valeria GOLINO

GIRL de Lukas DHONT

GRÄNS d’Ali ABBASI

GUEULE D’ANGE de Vanessa FILHO

IN MY ROOM d’Ulrich KÖHLER

L’ANGE (EL ANGEL) de Luis ORTEGA

LA TENDRE INDIFFÉRENCE DU MONDE (LASKOVOE BEZRAZLICHIE MIRA) d’Adilkhan YERZHANOV

LES CHATOUILLES d’Andréa BESCOND, Eric METAYER

MANTO de Nandita DAS

MON TISSU PRÉFÉRÉ de Gaya JIJI

MEURS, MONSTRE, MEURS (MUERE, MONSTRUO, MUERE) d’Alejandro FADEL

RAFIKI de Wanuri KAHIU

SOFIA de Meryem BENM’BAREK

Séances et projections HORS COMPÉTITION :

ARCTIC de Joe PENNA

FAHRENHEIT 451 de Ramin BAHRANI

GONGJAK de YOON Jong-Bin

LE GRAND BAIN de Gilles LELLOUCHE

SOLO: A STAR WARS STORY de Ron HOWARD

THE HOUSE THAT JACK BUILT de Lars Von Trier

L’HOMME QUI TUA DON QUICHOTTE (THE MAN WHO KILLED DON QUIXOTE) de Terry GILLIAM

WHITNEY de Kevin MACDONALD

SÉANCES SPÉCIALES :

10 YEARS THAILAND d’Aditya ASSARAT, Wisit SASANATIENG, Chulayarnnon SIRIPHOL, Apichatpong WEERASETHAKUL

ANOTHER DAY OF LIFE de Damian NENOW, Raúl DE LA FUENTE

LES ÂMES MORTES (DEAD SOULS) de WANG Bing

LA TRAVERSÉE de Romain GOUPIL

LIBRE de Michel TOESCA

LE GRAND CIRQUE MYSTIQUE (O GRANDE CIRCO MÍSTICO) de Carlos DIEGUES

LE PAPE FRANÇOIS – UN HOMME DE PAROLE (POPE FRANCIS – A MAN OF HIS WORD) de Wim WENDERS

L’ÉTAT CONTRE MANDELA ET LES AUTRES (THE STATE AGAINST MANDELA AND THE OTHERS) de Nicolas CHAMPEAUX, Gilles PORTE

Sélection CINE FONDATION :

 ALBASTRU SI ROSU, IN PROPORTII EGALE de Georgiana MOLDOVEANU

CINQ MINUTES DEHORS (CINCO MINUTOS AFUERA) de Constanza GATTI

COSÌ IN TERRA de Pier Lorenzo PISANO

DOFIN MEGUMI d’Ori AHARON

DONG WU XIONG MENG de SHEN Di

DOTS d’Eryk LENARTOWICZ

L’ÉTÉ DU LION ÉLECTRIQUE (EL VERANO DEL LEÓN ELÉCTRICO) de Diego CÉSPEDES

FIN DE SAISON (END OF SEASON) de Zhannat ALSHANOVA

FRAGMENT DE DRAME de Laura GARCIA

I AM MY OWN MOTHER d’Andrew ZOX

INANIMATE de Lucia BULGHERONI

INNY de Marta MAGNUSKA

CALENDRIER (KALENDAR) d’Igor POPLAUHIN

LOS TIEMPOS DE HÉCTOR d’Ariel GUTIÉRREZ

MESLE BACHE ADAM d’Arian VAZIRDAFTARI

PALM TREES AND POWER LINES de Jamie DACK

SAILOR’S DELIGHT de Louise AUBERTIN, Eloïse GIRARD, Marine MENEYROL, Jonas RITTER, Loucas RONGEART, Amandine THOMOUX

COURTS MÉTRAGES :

TOUTES CES CRÉATURES (ALL THESE CREATURES) de Charles WILLIAMS

CAROLINE de Logan GEORGE, Celine HELD

DUALITÉ (DUALITY) de SATO Masahiko, SEKI Yutaro, TOYOTA Masayuki, HIRASE Kentaro, KAWAMURA Genki

GABRIEL de Oren GERNER

III de Marta PAJEK

JUGEMENT (JUDGEMENT) de Raymund Ribay GUTIERREZ

OMBRE (TARIKI) de Saeed JAFARIAN

YAN BIAN SHAO NIAN de WEI Shujun

CANNES CLASSICS

COPIES RESTAUREES :

BATTEMENT DE CŒUR d’Henri DECOIN

1939 – 01h37

Une présentation Gaumont. Restauration 2K en association avec le CNC. Travaux image effectués par Eclair, son restauré par L.E. Diapason en partenariat avec Eclair.

LE VOLEUR DE BICYCLETTE (LADRI DI BICICLETTE) de Vittorio DE SICA

1948 – 01h29

Une présentation de Fondazione Cineteca di Bologna, Stefano Libassi’s Compass Film et Istituto Luce-Cinecittà. Une restauration de la Fondazione Cineteca di Bologna et Stefano Libassi’s Compass Film, en collaboration avec Arthur Cohn, Euro Immobilfin et Artédis, et avec le soutien d’Istituto Luce-Cinecittà. Restauration menée au laboratoire L’Immagine Ritrovata.

ENAMORADA d’Emilio FERNÁNDEZ

1946 – 01h39

Une présentation de The Film Foundation. Restauration menée par UCLA Film & Television Archive et The Film Foundation’s World Cinema Project en collaboration avec Fundacion Televisa AC et Filmoteca de la UNAM et financée par la Material World Charitable Foundation. Le film sera présenté par Martin Scorsese.

VOYAGE À TOKYO (TOKYO MONOGATARI) de Yasujiro OZU

1953 – 02h15

Une présentation de Shochiku. Restauration numérique 4K menée par Shochiku Co., Ltd. en coopération avec The Japan Foundation à partir du négatif 35mm chez Shochiku MediaWorX Inc. et IMAGICA Corp. Distribution salles : Carlotta Films.

LA GARÇONNIÈRE (THE APARTMENT) de Billy WILDER

1960 – 02h05

Une présentation de Park Circus en coopération avec Metro-Goldwyn-Mayer. Restauration numérique 4K à partir du négatif original caméra à la Cineteca di Bologna et supervisée par Grover Crisp pour Park Circus. Étalonnage par Sheri Eissenburg à Roundabout Los Angeles.

LES DIAMANTS DE LA NUIT (DÉMANTY NOCI) de Jan NĚMEC

1964 – 01h08

Une présentation du National Film Archive, Prague. Restauration menée par Universal Production Partners studio à Prague sous la supervision du National Film Archive, Prague.

GUERRE ET PAIX. FILM 1. ANDREI BOLKONSKY (VOYNA I MIR. FILM 1. ANDREI BOLKONSKY) de Sergey BONDARCHUK

1965 – 02h27

Une présentation de Mosfilm Cinema Concern. Restauration numérique image par image de l’image et du son à partir d’un scan 2K. Producteur de la restauration : Karen Shakhnazarov.

LA RELIGIEUSE de Jacques RIVETTE

1965 – 02h15

Une présentation de Studiocanal. Restauration 4K d’après le négatif image original. Restauration son à partir du négatif son (seul élément conforme). Travaux réalisés par le laboratoire L’immagine Ritrovata sous la supervision de Studiocanal et de Madame Véronique Manniez-Rivette avec l’aide du CNC, de la Cinémathèque française ainsi que du Fonds culturel franco-américain.

QUATRE CHEMISES BLANCHES (ČETRI BALTI KREKLI) de Rolands KALNINS

1967 – 01h20

Une présentation du National Film Centre of Latvia. Scan 4K et restauration numérique 3K à partir de l’internégatif original 35mm et d’un marron afin d’obtenir un master 2K. Restauration financée par National Film Centre of Latvia et menée par Locomotive Productions (Latvia). En présence du réalisateur Rolands Kalnins.

L’HEURE DES BRASIERS (LA HORA DE LOS HORNOS) de Fernando Ezequiel SOLANAS

1968 – 01h25

Une présentation de CINAIN – Cinemateca y Archivo de la Imagen Nacional. Restauration réalisée en 4K en Gotika (Buenos Aires) à partir du négatif original grâce à l’Instituto Nacional de Cine y Artes Audiovisuales (INCAA), Argentina. Coordination du projet de restauration: Fernando Madedo. Avec la supervision de Fernando « Pino » Solanas.

JOAO ET LE COUTEAU (JOAO A FACA E O RIO) de George SLUIZER

1971 – 01h30

Une présentation d’EYE Filmmuseum, Stoneraft Film en association avec Haghefilm Digital. Restauration 4K à partir du négatif caméra Techniscope 35mm filmé par Jan de Bont qui présente richesse de couleurs issue du négatif et netteté d’image sans passer par le gonflage en Cinémascope.

COUP POUR COUP de Marin KARMITZ

1972 – 01h30

Une présentation de MK2. Restauration réalisée par Eclair à partir du négatif original en 2K avec l’aide du CNC et supervisée par le réalisateur. Distribution en France MK2, ressortie le 16 mai 2018. En présence de Marin Karmitz.

GRAND-PÈRE, RACONTE-NOUS… (FAD,JAL) de Safi FAYE

1979 – 01h52

Une présentation du CNC et de Safi Faye. Restauration numérique effectuée à partir de la numérisation en 2K des négatifs 16mm. Restauration réalisée par le laboratoire du CNC. En présence de Safi Faye.

CINQ ET LA PEAU de Pierre RISSIENT

1981 – 01h35

Une présentation de TF1 Studio. Restauration 4K à partir du négatif image original et du magnétique français par TF1 Studio, avec le soutien du CNC et la collaboration du réalisateur Pierre Rissient. Distribution salles : Carlotta Films. En présence de Pierre Rissient.

L’ÎLE DES AMOURS (A ILHA DOS AMORES) de Paulo ROCHA

1982 – 02h49

Une présentation de Cinemateca Portuguesa – Museu do Cinema. Scan wet gate 4K de deux interpositifs 35mm image et son. Étalonnage réalisé par La Cinemaquina (Lisbonne, Portugal) avec une copie d’exploitation 35mm de 1982 comme référence. Restauration numérique image par IrmaLucia Efeitos Especiais (Lisbonne, Portugal).

MISS DAISY ET SON CHAUFFEUR (DRIVING MISS DAISY) de Bruce BERESFORD

1989 – 01h40

Une présentation de Pathé. Restauration 4K à partir des négatifs 35mm originaux image et son. Restauration réalisée par Pathé au laboratoire L’image Retrouvée (Paris/Bologne) avec la collaboration du réalisateur Bruce Beresford.

CYRANO DE BERGERAC de Jean-Paul RAPPENEAU

1990 – 02h15

Une présentation de Lagardère Studios Distribution. Numérisation supervisée par Jean-Paul Rappeneau à partir du négatif original et restauration 4K réalisée par le laboratoire L’Image. Retrouvée pour Lagardère Studios Distribution avec le soutien du CNC, de la Cinémathèque française, du Fonds Culturel Franco-Américain, d’Arte France–Unité Cinéma, de Pathé et de Monsieur Francis Kurkdjian. Distribution salles : Carlotta Films (en cours). En présence de Jean-Paul Rappeneau.

HYÈNES de  Djibril DIOP MAMBÉTY

1992 – 01h50

Une présentation de Thelma Film AG, avec le soutien de la Cinémathèque Suisse. Scan à partir du négatif original, nettoyage et correction colorimétrie en 2K. Travaux menés par Eclair Cinéma SAS. Ventes internationales : Thelma Film AG. Distribution France : JHR Films (en cours).

LAMB de Paulin Soumanou VIEYRA

1963 – 00h18

Une présentation de La Cinémathèque de l’Institut français, Orange et PSV Films. Restauration numérique effectuée à partir de la numérisation en 2K des négatifs 35mm. Restauration réalisée par Eclair.

ALICE GUY ET JANE FONDA

SOYEZ NATUREL : L’HISTOIRE INÉDITE D’ALICE GUY-BLACHÉ (BE NATURAL: THE UNTOLD STORY OF ALICE GUY-BLACHÉ) de Pamela B. GREEN

2018 – 02h00

Comment Alice Guy-Blaché, scénariste, réalisatrice et productrice d’un millier de films à l’époque des premiers pionniers du cinéma, à l’origine de la première histoire narrative en 1896, ayant créé plus de 150 films au son synchronisé lors de ses vingt ans de carrière, en France et aux Etats-Unis, a pu atteindre le sommet du succès avant d’être oubliée par l’industrie qu’elle a aidé à créer ? Son travail inclut notamment des comédies, westerns, drames dans lesquels elle évoque des sujets polémiques. Be Natural: The Untold Story of Alice Guy-Blaché, à mi-chemin entre l’enquête de détective et le biopic, retrace l’histoire du cinéma à travers la vie et la carrière d’Alice, racontés pour la première fois dans leur intégralité.

JANE FONDA IN FIVE ACTS de Susan LACY

2018 – 02h13

Fonda a été haïe comme Hanoi Jane, convoitée avant comme Barbarella et annoncée comme un phare du mouvement des femmes. Ce film va au cœur de qui elle est vraiment, un mélange de vulnérabilité profonde, le magnétisme et la bravoure pour montrer ce qui a alimenté sa vie inspirante, remarquable et parfois exaspérante. Né de 21 heures d’entrevues où Fonda parle franchement et honnêtement de sa vie et de ses faux pas, le film explore la douleur du suicide de sa mère, l’indisponibilité émotionnelle de son père, 30 ans de boulimie et trois mariages à des hommes dans la lumière, mais très différents. Le film comprend également des entretiens avec la famille de Fonda et ses amis, dont Tom Hayden, Ted Turner, Robert Redford et Lily Tomlin, ainsi que des images rares de sa vie actuelle, à 80 ans.

Les 50 ans de 2001 : L’odyssée de l’espace

2001 : L’ODYSSÉE DE L’ESPACE (2001: A SPACE ODYSSEY) de Stanley KUBRICK

1967 – 02h44

Une présentation de Warner Bros. Copie 70mm tirée à partir d’éléments du négatif original. Il s’agit d’une recréation photochimique fidèle qui n’a fait l’objet d’aucune retouche numérique, effet remasterisé ni modification de montage. Présenté par le réalisateur Christopher Nolan, le film sera projeté en salle Debussy, avec entracte de 15mn, dans l’exacte reproduction de l’expérience vécue par les spectateurs lors de la sortie du film au printemps 1968. En présence également de la fille de Stanley Kubrick, Katharina Kubrick, et de son coproducteur Jan Harlan.

ORSON WELLES

LES YEUX D’ORSON WELLES (THE EYES OF ORSON WELLES) de Mark COUSINS

2018 – 01h55

En bénéficiant d’un accès exclusif à des centaines de dessins privés et de peintures d’Orson Welles, le cinéaste Mark Cousins s’immerge en profondeur dans le monde visuel du réalisateur et acteur légendaire et nous révèle un portrait de l’artiste comme il n’a jamais été vu auparavant, à travers ses propres yeux, esquissé de sa propre main, peint avec sa propre brosse. Avec Michael Moore comme producteur exécutif, Les Yeux d’Orson Welles donne pleinement vie aux passions, à la politique et à la puissance de cet homme du spectacle du XXe siècle. Il explore la façon dont le génie de Welles résonne encore aujourd’hui dans l’ère de Trump, plus de 30 ans après sa mort.

CENTENAIRE INGMAR BERGMAN

À LA RECHERCHE D’INGMAR BERGMAN (SEARCHING FOR INGMAR BERGMAN)

2018 – 01h39

Ingmar Bergman est considéré comme l’un des réalisateurs les plus importants de l’histoire du cinéma. À l’occasion du centenaire de sa naissance en 2018, la cinéaste allemande Margarethe Von Trotta s’interroge sur l’héritage du maître, son travail et sa vie personnelle, qui continue d’inspirer des générations de réalisateurs.

BERGMAN – ETT ÅR, ETT LIV de Jane MAGNUSSON

2018 – 01h57

Au cours d’une période de six ans, au milieu du XXe siècle, quelque chose d’inégalé se produit. Un suédois dégingandé, sur le point d’avoir quarante ans, entre dans une période de production cinématographique sans précédent. Entre 1957 et 1963, il filme quelques-uns des plus grands classiques de l’histoire du cinéma, produit un certain nombre de productions théâtrales pour la scène et la radio et dirige également six téléfilms. Au milieu de ses pairs et cinéastes contemporains, Ingmar Bergman reste largement hors d’atteinte.

LE SEPTIÈME SCEAU (DET SJUNDE INSEGLET) d’Ingmar BERGMAN

1957 – 01h36

Une présentation du Swedish Film Institute. Numérisation et restauration 4K à partir du négatif original et du mixage final sur bande magnétique menées par le Swedish Film Institute. Distribution salles : Studiocanal et Carlotta Films.

LA QUIZAINE DES REALISATEURS :

Longs-métrages en compétition :

Pájaros de verano (Birds of Passage – Les Oiseaux de passage) de Ciro Guerra & Cristina Gallego première mondiale – film d’ouverture

Amin de Philippe Faucon première mondiale

Carmen y Lola de Arantxa Echevarria première mondiale – premier film

Climax de Gaspar Noé première mondiale

Cómprame un revólver (Buy Me a Gun) de Julio Hernández Cordón première mondiale

Les Confins du monde de Guillaume Nicloux première mondiale

El motoarrebatador (The Snatch Thief) de Agustín Toscano première mondiale

En Liberté ! de Pierre Salvadori première mondiale

Joueurs (Treat Me Like Fire) de Marie Monge première mondiale – premier film

Leave No Trace de Debra Granik première internationale

Los silencios de Beatriz Seigner première mondiale

Ming wang xing shi ke (The Pluto Moment) de Ming Zhang première mondiale

Mandy de Panos Cosmatos première internationale

Mirai (Mirai ma petite sœur) de Mamoru Hosoda première mondiale

Le monde est à toi de Romain Gavras première mondiale

Petra de Jaime Rosales première mondiale Samouni

Road de Stefano Savona première mondiale – documentaire

Teret (The Load) de Ognjen Glavonic première mondiale

Weldi (Dear Son – Mon cher enfant) de Mohamed Ben Attia première mondiale

Troppa grazia de Gianni Zanasi première mondiale – film de clôture

Les courts métrages sélectionnés :

Basses de Félix Imbert première mondiale

Ce magnifique gâteau ! (This Magnificient Cake!) de Emma De Swaef & Marc Roels première mondiale

La Chanson (The Song) de Tiphaine Raffier première mondiale

La lotta de Marco Bellocchio première mondiale

Las cruces de Nicolas Boone première mondiale

La Nuit des sacs plastiques (The Night of the Plastic Bags) de Gabriel Harel première mondiale

O órfão (The Orphan) de Carolina Markowicz première mondiale

Our Song to War de Juanita Onzaga première mondiale – documentaire

Skip Day de Patrick Bresnan & Ivette Lucas première mondiale – documentaire

Le Sujet (The Subject) de Patrick Bouchard première internationale

LA SEMAINE DE LA CRITIQUE

Longs-métrages en compétition:

Chris the Swiss d’Anja Kofmel :

Croatie, janvier 1992. En plein conflit yougoslave, Chris, jeune journaliste suisse, est retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances. Il était vêtu de l’uniforme d’une milice étrangère. Anja Kofmel était sa cousine. Petite, elle admirait ce jeune homme ténébreux. Devenue adulte, elle décide d’enquêter pour découvrir ce qui s’est passé et comprendre l’implication réelle de Chris dans un conflit manipulé par des intérêts souvent inavoués.

Diamantino de Gabriel Abrantes & Daniel Schmidt :

Diamantino, icône absolue du football, est capable à lui seul de déjouer les défenses les plus redoutables. Alors qu’il joue le match le plus important de sa vie, son génie n’opère plus. Sa carrière est stoppée net, et la star déchue cherche un sens à sa vie. Commence alors une folle odyssée, où se confronteront néo-fascisme, crise des migrants, trafics génétiques délirants et quête effrénée de la perfection.

Egy Nap de Zsófia Szilágyi :

Anna a la quarantaine, trois enfants, un mari, un emploi et des soucis financiers. Elle passe son temps à courir, entre le travail, la maison et les enfants. Elle essaye de joindre son mari. Il faut absolument qu’elle lui parle. Elle est en train de le perdre, elle le sent. Mais elle est happée par le rythme frénétique de sa journée. Le quotidien, la monotonie se heurte à la fragilité, à ce que l’on ne peut pas recommencer.

Fuga de Agnieszka Smoczyńska :

Alicja a perdu la mémoire et elle ignore comment elle en est arrivée là. En deux ans, elle parvient à se reconstruire : changée, indépendante, loin de chez elle. Elle ne souhaite pas se remémorer le passé. Alors, quand sa famille la retrouve, elle est contrainte d’endosser le rôle de mère, de fille et de femme, entourée de personnes qui semblent être de parfaits étrangers. Que reste-t-il lorsqu’on oublie que l’on a aimé quelqu’un ? Est-ce nécessaire de se souvenir du sentiment amoureux pour être heureux ?

Kona fer í stríð (Woman at War) de Benedikt Erlingsson :

Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…

Sauvage de Camille Vidal-Naquet :

Léo, 22 ans, se vend dans la rue pour un peu d’argent. Les hommes défilent. Lui reste là, en quête d’amour. Il ignore de quoi demain sera fait. Il s’élance dans les rues. Son cœur bat fort.

Sir de Rohena Gera :

Ratna est domestique chez Ashwin, le fils d’une riche famille de Mumbai. En apparence la vie du jeune homme semble parfaite, pourtant il est perdu. Ratna sent qu’il a renoncé à ses rêves. Elle, elle n’a rien, mais ses espoirs et sa détermination la guident obstinément. Deux mondes que tout oppose vont cohabiter, se découvrir, s’effleurer…

Film d’ouverture

Wildlife de Paul Dano : Dans les années 60, Joe, un adolescent de 14 ans, assiste impuissant à la lente dégradation des rapports entre son père et sa mère.

Film de clôture

Guy d’Alex Lutz : Gauthier, un jeune journaliste, apprend par sa mère qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, un artiste de variété française ayant eu son heure de gloire entre les années 60 et 90. Celui-ci est justement en train de sortir un album de reprises et de faire une tournée. Gauthier décide de le suivre, caméra au poing, dans sa vie quotidienne et ses concerts de province, pour en faire un portrait documentaire.

Séances spéciales longs-métrages

Nos Batailles de Guillaume Senez : Olivier se démène au sein de son entreprise pour combattre les injustices. Mais du jour au lendemain quand Laura, sa femme, quitte le domicile, il lui faut concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle. Face à ses nouvelles responsabilités, il bataille pour trouver un nouvel équilibre, car Laura ne revient pas.

Shéhérazade de Jean-Bernard Marlin : Zachary, 17 ans, sort de prison. Rejeté par sa mère, il traine dans les quartiers populaires de Marseille. C’est là qu’il rencontre Shéhérazade…

Redacteur LeMagduCiné