Je suis le loup dans cette bergerie géante qu’est le monde. Je suis le renard dont les poules guettent la silhouette d’un œil inquiet dans l’entrebâillement de leur poulailler. Je suis le croque-mitaine qui empêche les marmots de dormir et l’hypothèse probable d’une mort prématurée pour tous ceux qui croisent mon chemin. Putain, mais qu’est ce que c’est bon d’être moi. Simon Phoenix, pour vous desservir.
Émotions et Personnages sur pellicule
Émotions et Personnages sur pellicule
Classer les personnages de cinéma par les émotions qu’ils nous font ressentir, c’est le défi que l’on s’est lancé pour ce cycle mensuel. De la peur à la colère, de Diane de Mulholland Drive à Steve dans Mommy, et vous, lesquels choisiriez vous ?
Le xénomorphe est le monstre mythique du film Alien de Ridley Scott et de toute la franchise qui va en découler : monstre dont la figure mythologique provient du plasticien Hans Ruedi Giger. Avec sa taille gigantesque et son enveloppe humanoïde, son squelette imposant et androgyne, son immense boîte crânienne, sa mâchoire à la forme phallique, et sa rapidité dans la mise à mort, cette créature a été le centre des cauchemars de toute une génération.
Alors que Godzilla s'apprête à piétiner le box-office avec le nouvel opus Godzilla King of Monsters, il est aujourd'hui à l'honneur dans notre thématique sur les personnages mythique du cinéma. Né dans les années 1950 à travers le film de Ishiro Honda, Godzilla est, avant d'être le roi du cinéma de divertissement, l'occasion pour les Japonais de communiquer sur le trauma causé par les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Une peur toujours présente dans les esprits et qui va être ici personnifiée au travers du monstrueux lézard.
Alex est joué par William H Macy. Un charisme fou de Droopy, qui fascine d'autant plus qu'il est le genre d'acteur dont on se souvient, tout en cherchant à se rappeler de son nom en se maudissant de ne pas le retenir.
New York sert de cadre à bien des films, elle se trouve parfois au coeur d’une romance ou bien devient la ville de tous les vices. Dans Shame elle est le décor froid et distant dans lequel Brandon, addict au sexe, entame son auto-destruction, conquête après conquête. Au travers de cette addiction, Steve McQueen conte l’histoire d’un homme dont les émotions se sont perdues dans les rues froides et bétonnées de New York.
Diane, c’est le personnage qui nous ressemble, ce personnage qui, comme beaucoup, s’est senti asphyxié par la réalité, sa tristesse et le poids de la culpabilité. La seule issue, temporaire et éphémère, est celle de faire jouer son inconscient et trouver le chemin de la rédemption par le biais du rêve.
Les personnages de Fellini sont souvent tristes, désabusés, mélancoliques, parce qu'ils cherchent tous le sens de leur place dans le monde – un monde qu'ils ne comprennent pas et qui les rejette. Gelsomina, la jeune protagoniste de La Strada, incarne cette Italie d'après-guerre à la recherche de son futur.
Théodore dans Her, la douce mélancolie d'un être seul qui fait verser autant de larme de bonheur que de tristesse. Un personnage qui marque et accompagne nos vies par sa poésie et sa délicatesse.