The Vampire Diaries sur Netflix, pourquoi faut-il se laisser mordre ?

Après avoir fait vibrer le cœur et laissé ressortir les veines de millions de fans, l’ancienne série phare de la CW, The Vampire Diaries, est disponible sur Netflix. Alors, pourquoi faut-il se laisser tenter par ce show, encore aujourd’hui injustement comparé à la saga Twilight. Entre personnages formidables, antagonistes extraordinaires, twists royaux, la série de Julie Plerc a de nombreuses dents aiguisées en guise d’arguments. 

Cet article ne contiendra aucun spoiler majeur sur les événements des huit saisons. Toutefois, afin de justifier et expliquer certains points, il est obligatoire de mentionner divers personnages ou intrigues principales qui peuvent apparaitre tardivement dans la série. 

Hello, brother.

A moins d’avoir vécu dans une grotte pour vous cacher du soleil durant les quinze dernières années, vous savez que The Vampire Diaries parle… de vampires. Non, en fait, il faut juste savoir lire.  Bienvenue à toi, Elena Gilbert. Je vais tenter de ne pas hurler mon amour pour Nina Dobrev toutes les deux minutes, rassurez-vous. Peinant à se remettre du décès tragique de ses parents, la jeune orpheline va faire la rencontre de Stefan Salvatore (Paul Wesley), un jeune homme de 17 ans qui va lui redonner goût à la vie. Vous vous en doutez, le nouveau beau gosse du lycée est un vampire. Vous êtes sûrement en train de clamer : « Ouais, donc en fait, c’est vraiment Twilight ! ».  Non, non. Bien qu’on y retrouve les similitudes évidentes, telles que les complications liées aux relations amoureuses humain(e)s/vampires, l’exposition de ces créatures à la lumière, l’univers de fiction présenté ici se révèle bien plus riche, cohérent et violent que la saga portée au cinéma.

Avec le personnage extraordinaire de Damon Salvatore (qui mériterait presque un article à lui seul), The Vampire Diaries s’offre déjà un excellent duo de protagonistes masculins. Oui, si l’on peut penser que le show se concentre sur le personnage d’Elena au premier abord, la série de Julie Plerc raconte avant tout l’histoire de deux frères. Radicalement différents, Damon et Stefan apportent constamment un renouveau durant l’intégralité de leur présence à l’écran, tous deux brisés par le destin et évoluant avec leur bonté et leur noirceur. Et si, d’instinct, vous aurez tendance à trouver le cadet bien palôt face au charisme de son ainé, attendez de le voir privé de son humanité. Privé de quoi ? J’y reviens dans quelques instants. The Vampire Diaries, c’est une quête familiale, une ou plutôt de nombreuses histoires d’amour, des décès, du sang (beaucoup), de la survie et, surtout, des personnages au charisme indéniable. La ou la saga Twilight ne tourne essentiellement qu’autour de la survie de Bella, la série CW diversifie ses intrigues avec beaucoup de talents. Et, si au début, tout ou presque tourne autour d’Elena, les choses prennent immédiatement plus de saveurs, dès lord que les deux frères deviennent les vrais protagonistes.

Personnages hauts en couleur, antagonistes d’exception.

Bien sûr, il serait fortement odieux de réduire la série à Damon, Stefan et Elena. TVD, durant huit saisons, ne cesse de dévoiler de nouveaux protagonistes. Certains sont oubliables et ne sont placés dans l’intrigue que pour y mourir quelques épisodes plus tard, bien sûr. Toutefois, la grande partie de nos figures principales sont vraiment, vraiment bien travaillées. Tout du long, le show leur offre une réelle évolution. Qu’il s’agisse de Damon, Jeremy, Bonnie, Caroline, Stefan ou encore Matt Donovan (injustement sous estimé), Julie Plerc est parvenue à offrir à tout ce petit monde une belle place aux multiples intrigues. Finalement, de tous, c’est peut-être Elena qui change le moins. L’évolution de son personnage réside surtout dans la relation qu’elle entretient avec ses alliés et ennemis mais surtout, avec les frères Salvatore.

Mais, là ou The Vampire Diaries dévoile toute sa puissance, c’est dans le formidable traitement de ses antagonistes. Pour l’instant, les noms de Klaus Mikaelson, Kai Parker, Katherine Pierce ou encore Cade ne vous disent peut-être rien. Cela viendra. Si tous ne sont pas parfaits, notamment les Voyageurs ou Rayna Cruz, qui se révèlent très décevants malgré un grand potentiel, la grande majorité des méchants sont bluffants. Tous sont très bien écrits et interprétés. Chacun d’eux représentent une menace bien réelle, particulièrement bien insérée dans l’intrigue, à une exception près. Pour tout dire, Klaus est tellement charismatique qu’il a eu le droit à sa propre série (se déroule-t-elle avant ou après, à vous de le découvrir). Vous voulez connaitre la meilleure ? The Originals est encore mieux que The Vampire Diaries. Vous vous demandez peut-être quel est mon méchant préféré ? Impossible de répondre autrement que Stefan, sans humanité. Mais c’est quoi cette histoire de sans humanité, là ? Allez, parlons un peu des règles et du lore.

Un univers riche qui sert à merveille les intrigues

Le monde de The Vampire Diaries ne se compose pas que d’humains et vampires, bien au contraire. Sorcières, loups-garou, hybrides et autres créatures surnaturelles sont au programme. Chaque espèce obéit à un certain nombres de règles qu’elle peut plus ou moins contourner. Telle est l’une des nombreuses autres richesses du show, la cohérence du tout et les nouveautés permanentes qui permettent un renouvellement toujours efficace, jusqu’à l’extraordinaire huitième et dernière saison.  Les vampires peuvent sortir au soleil s’ils sont équipés d’un objet ensorcelé par un(e) sorcier(e). Or, vampires et sorciers se haïssent. Les sorciers peuvent perdre leur magie selon l’utilisation qu’ils en font, voire en mourir selon l’effort. Les Loups Garou peuvent apprendre à maîtriser la transformation, au prix d’une souffrance physique phénoménale. Les vampires possèdent également une particularité, au cœur de la série : leurs émotions sont décuplées et, si celles-ci deviennent trop insoutenables, il peuvent faire taire tout sentiment en éteignant leur humanité. C’est dans cet état que nous retrouvons Damon au début de l’histoire et croyez-moi, vous ne voulez pas croiser un vampire privé de son libre arbitre. La magie garde également une part immense dans l’oeuvre, notamment quand il s’agit de la mort. Si l’on devait tout de même donner un défaut à la série, ce serait ses trop nombreuses résurrections, du moins, jusqu’au moment ou certains décès sont définitifs. Croyez moi, quand ça arrive, on en pleure. Oui, j’ai pleuré devant The Vampire Diaries, à la fin de la saison 8. Vous verrez, vous saurez, vous comprendrez. Contrairement à de trop nombreuses séries, celle-ci est parvenue à offrir un final exceptionnel. Ajoutez à cela un choix musical toujours irréprochable, vous obtenez un parfait mélange pour faire remuer de belles émotions. Non, franchement, foncez !

Ordre de préférence des saisons : 8 – 6 – 3 – 2 – 1 – 4 – 7 – 5 

Fiche technique : The Vampire Diaries

Genre : Fantastique
Durée : 8 saisons de 22 à 23 épisodes (16 pour la dernière) de 42 minutes
Casting : Nina Dobrev / Paul Wesley / Ian Somerhalder / Candice Accola / Joseph Morgan / Matthew Devis / kat Graham / Zack Roering / Michael Trevino
Création : Julie Plerc d’après la série littéraire Journal d’un Vampire de L.J Smith
Musique : Michael Suby

Note des lecteurs1 Note
4.2