Dans La Machine ne ferme jamais les yeux (Delcourt/Encrages), Yvan Greenberg, Joe Canlas et Everett Patterson se penchent sur les technologies de surveillance et la manière dont nos données privées sont exploitées de manière croissante. Pour ce faire, ils transitent par le FBI, la NSA, le maccarthysme ou encore les nouvelles technologies.
BD Mangas
Par leurs planches inventives et leurs dialogues fusants, les bandes dessinées et les mangas ont des similitudes parfois troublantes avec le septième art – et ses storyboards. Au Mag du Ciné, cela nous a forcément interpellés. On a donc décidé de leur dédier un espace de découvertes et de critiques.
Les éditions Glénat publient dans leur collection « Comix Buro » le dernier tome du triptyque Valhalla Hotel, intitulé « Overkill ». Patrice Perna et Fabien Bedouel reprennent les mêmes ingrédients pour un final explosif : testostérone, tirades ciselées, ambiance pop et personnages mi-absurdes mi-fascinants.
Les éditions La Pastèque proposent une adaptation dessinée du diptyque "Le Naufragé de Memoria". Les auteurs Claude Paiement et Jean-Paul Eid y explorent nos pulsions les plus primaires dans une veine techno-pessimiste.
« … c’est que celui qui a été assez heureux pour l’apercevoir une fois, voit clair dans son cœur et dans celui des autres. »
La série Batman Mythology se penche sur la Batmobile et les autres véhicules-phares de l'univers du Chevalier noir.
Les éditions Glénat publient Albert Londres doit disparaître, de Frédéric Kinder et Borris. Les deux bédéistes y mettent en vignettes la fin tragique d'un journaliste devenu légendaire, en imaginant un complot visant sa personne.
Aux éditions Glénat, dans la collection « Ubisoft », paraît la bande dessinée Watch Dogs Legion. Une dystopie prenant pour cadre un Londres ballotté par la mafia, l'État policier, les révolutionnaires du collectif Dedsec et un contexte social des plus interpellants.
Fabrice Erre et Jorge Bernstein satirisent le complotisme le temps d'une bande dessinée. Pour ce faire, ils mettent au jour le modus operandi de ceux qui colportent leurs doutes et leurs théories obscures de porte en porte – ou plutôt d'écran en écran.
"Dédales" a des points communs avec "Black Hole" : l'adolescence, l'irruption du fantastique, une description soignée de l'Amérique moyenne. Le retour de Charles Burns était attendu ; on n'est pas déçus !
« Depuis Antibes jusqu’à Menton, tout le monde danse au rythme de la trinité. Si tu veux croquer un peu du business, tu raques. Sinon, tu débarques. Capisce ? »
Entre l'ethnogothique et le steampunk, "Bitter Root" raconte une histoire tricéphale : celle de démons sanguinaires assiégeant les États-Unis, celle d'un racisme renvoyé à une forme de monstruosité et celle, enfin, des Noirs en Amérique au début du XXe siècle.
Personnage emblématique de la culture populaire, la sorcière est aujourd'hui récupérée par les mouvements féministes qui y voient, non sans raison, un double symbole d'émancipation et de misogynie. Très documentée, la bande dessinée Sorcières !, disent-ils éclaire l'histoire d'un mythe mortifère.