Quand Black Swan est sorti au cinéma, l'hebdomadaire Télérama s'était posé cette question en Une : "Danser est-ce souffrir ?". Pour Wild, c'est autre chose, il s'agit de vivre.
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Diplômée en journalisme de l'ESJ Paris, je suis passée par mille et une péripéties culturelles et littéraires au cours de mes études : théâtres, ciné et prépa avant de débarquer à Paris pour me lancer dans le journalisme et la communication. Passionnée par l'art en général et par le cinéma en particulier, j'écris principalement des critiques et autres analyses filmiques.
Loin des hommes s’inspire d’une nouvelle d’Albert Camus : nous sommes en novembre 1954, le film conte l'odyssée à travers les montagnes de l’Atlas de deux hommes...
Si ce film ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma, il est un moment d'une beauté indéfinissable. Il prend le temps, à l'heure où tout bousille, d'observer, écouter, sentir, tout ce qui nous entoure, de s'en enivrer.
Michel Hazanavicius, ce touche-à-tout plutôt brillant revient, trois ans après son explosif succès mondial (The Artist) avec The Search, un film de guerre qui se déroule en pleine (seconde) guerre de Tchétchénie en 1999.
Le cinéma français adapte à nouveau un fait divers après Vie sauvage de Cédric Kahn. Dans La prochaine fois je viserai le cœur, Cédric Anger s’intéresse à un homme solitaire dont le talon d’Achille principal est les femmes.
Rencontre avec Mélanie Laurent, réalisatrice du film, Respire
Si le film, Respire est fort en émotions, il se présente plus comme l'analyse d'un phénomène que comme une vraie oeuvre cinématographique audacieuse.
Le film de Cédric Kahn a deux forces : laisser à chaque protagoniste l’espace pour s’exprimer en refusant d’en juger ne serait-ce qu’un seul, et redonner toute leur place aux deux frères, au centre de ce combat père-mère.
« Samba », dernier né du duo Nakache / Toledano est à l’image de ses affiches toutes resserrées sur le visage serein de ses personnages : sucré, policé, trop sage. Sur les affiches, la lumière est très belle, pas forcément dans le film qui souffre d’une image plutôt banale et d’une absence souvent flagrante de mise en scène.
Vendu comme un drame social à la française, "Bodybuilder" ne déçoit pas sur ce point. Le film commence comme tant d’autres avant lui : un jeune homme, paumé, vit de petits trafics, il est rattrapé par une bande de son quartier et s’enfuit pour leur échapper.
Yves Saint Laurent (YSL), personne réelle, devient à ce titre un personnage Bonnelien, plein d’une pulsion destructrice. C’est ça la force principal de ce Biopic anticlassique, avoir fait du Bonello avec un être et des faits réels. « Saint Laurent » se démarque ainsi dès les premières minutes....