Vous reprendrez bien un peu de Magnum et de Blue Steel, non ?
15 ans qu’on n’avait pas revu la frimousse de Derek Zoolander (Ben Stiller), le plus célèbre modèle masculin du métier. Autant dire une éternité pour son ex-ennemi/comparse Hansel (Owen Wilson) qui décide de couper court à la retraite du mannequin pour l’emporter dans un complot aux ramifications mondiales. Toutes les stars de la pop sont en effet retrouvées mortes avec la même moue au visage : celle de l’un des plus gros succès de Derek. Il n’en fallait pas plus pour voir l’inénarrable duo s’acoquiner avec Valentina (Pénélope Cruz), agent de la Fashion Police d’Interpol pour tenter de sauver le monde (et la mode) d’une insaisissable menace.
Une comédie tordante.
Zoolander. Un monument pour quiconque a vécu les années 2000 et l’émoi suscité pas les frasques de Ben Stiller et Owen Wilson, grimés en simili drag-queen face à l’inoubliable Will Ferrell. Culte pour une très rare frange de fans, le film n’en a pas oublié d’être constamment remis au gout du jour par l’entremise de son inénarrable duo. A force de persévérance, la belle équipe se reforme pour le meilleur (et pour le pire). Si l’on louera en effet ce retour déguisé en come-back/revival, c’est surtout parce que, à la grande différence du premier, Zoolander 2 assume parfaitement son degré de connerie. Et à un stade rare, soit dit en passant. Encore plus crétin, plus déjanté et multipliant les caméos (Marc Jacobs, Benedict Cumberbatch, Sting, Justin Bieber), le film nous rappelle non sans nostalgie ce moment ou l’industrie hollywoodienne était encore capable de nous donner des œuvres singulières et, qu’on se le dise, osées. Evidemment, c’est à double tranchant, mais si la perspective de voir Will Ferrel grimé en intraitable couturier balançant avec mépris un café brulant sur l’un de ses assistants vous séduit, nul doute que cette histoire foutraque mêlant rire, haute couture et premier degré assurera le spectacle.
Des bonus taillés sur mesure.
Forcément, vu le délai de 15 ans entre l’épisode 1 et 2, on était -autant pour voir les effets du temps sur le duo que leur motivation de retour sur le red carpet- impatient de découvrir les bonus proposés. Si l’on pourra déplorer de ne pas disposer de commentaires et d’interview de l’équipe à proprement parler, on ne boudera toutefois pas son plaisir devant les modules présents. On retrouvera ainsi un reportage consacré à Drake Sather, scénariste du premier film, aujourd’hui disparu et qui a façonné le personnage déjanté il y a de ça 15 ans. On notera aussi un petit module consacré à la ville de Rome qui accueille une large partie de l’intrigue du film ; et aussi un qui oeuvre à remettre au gout du jour l’héritage du personnage de Derek Zoolander sur l’inconscient collectif. Autant dire un sacré programme.
Recap DVD/Blu-Ray :
Caractéristiques techniques du DVD :
Bonus DVD: L’héritage de Zoolander / Tous les chemins mènent à Rome
Image : 16/9 letterbox – 4/3
Audio : anglais, français Digital Surround 5.1
Sous-titres : anglais (sourds et malentendants), français, néerlandais
Caractéristiques techniques du Blu-rayTM :
Image : 16/9 letterbox 2.39 :1
Audio : Anglais DTS:X et piste audio descriptive
Allemand, espagnol, français, italien, japonais Dolby Digital 5.1 surround
Sous-titres : danois, allemand, anglais, espagnol, français, italien, japonais, néerlandais, norvégien
Bonus du Blu-rayTM: L’héritage de Zoolander / Tous les chemins mènent à Rome / Drake Sather : l’homme qui a créé Zoolander / Lait de jouvence