Le mercredi 4 octobre sort en DVD et Blu-ray chez Wild Side, The Jane Doe Identity. Le long métrage signé André Ovredal (The Troll Hunter), tente de réveiller l’effroi des années 80s mais échoue dans un final bien d’aujourd’hui.
Synopsis : Quand la police leur amène le corps immaculé d’une jeune fille inconnue, surnommée alors Jane Doe, Tommy Dilden et son fils, médecins légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Mais à mesure que la nuit avance, leurs découvertes deviennent de plus en plus étranges. D’inquiétants phénomènes surviennent dans le crématorium.
The (Next) Autopsy of Jane Doe
Les lumières de la salle s’éteignent. La projection est lancée. The Autopsy of Jane Doe (titré en France The Jane Doe Identity) réveille plus ou moins bien d’anciens effrois. Paranoïa, brouillard habité par la mort, un corps à ausculter pour en découdre avec le mystère de l’intrigue… Le long métrage « événement » d’épouvante/horreur réactivait d’anciens concepts du genre (de Fog à The Ring) et ses effets dans un récit à la fois de réactualisation et d’hommage.
Mais le film de Ovredal fonctionne hélas comme bien de films de genre d’aujourd’hui (Conjuring, par exemple). Ces derniers fonctionnent aujourd’hui sur un procédé industriel important : la licence. « Tout film doit donner naissance à une licence« , vient probablement de déclarer à nouveau un producteur alors qu’il tient par la main gauche sa tasse de café chaud et par la droite une liasse de billets verts. Super-héros, monstres, kaijus, épouvante-horreur… De nombreux genres subissent ce vieux procédé industriel. Mais ce dernier est aujourd’hui de plus en plus employé de manière cynique et non à des fins créatives (on pense à la saga Mad Max, Avatar, entre autres). The Autopsy of Jane Doe / Jane Doe Identity ne résout pas son mystère, et ne respecte pas sa logique fantastique. (Attention aux SPOILERS ici 🙂 non seulement un personnage se sacrifie pour rien malgré la compréhension et le respect de l’entité et de ses consignes, mais l’autre meurt de manière absurde. Avant cela bien sûr, le labo a pris feu, les preuves ont brulé. Après la mort des deux hommes, la police arrive, et le corps, qui semble être revenu à son état premier est envoyé dans une université où il sera à nouveau autopsié. Le slogan du prochain doit probablement être déjà prêt dans la tête des producteurs : « vous n’aviez encore rien vu » ou « la fin du mystère est proche ». Ainsi The Jane Doe Identity propose l’expérience d’un prologue. Est-ce que ce dernier introduit une œuvre d’envergure monstrueuse ? Ou allons-nous devoir supporter le second film comme le deuxième DLC d’un véritable récit qu’on ne pourra qu’imaginer ?
The Blu-ray anatomy
Du côté des éditions DVD / Blu-ray, force est de constater à nouveau que Wild Side n’a pas soigné les bonus de leur nouvelle sortie. Du côté de l’image – visuel et son -, rien à redire, à l’inverse des bonus qui ne comptent qu’une featurette de dix-neuf minutes.
The Autopsy of Jane Doe (The Jane Doe Identity) – Bande-Annonce
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DVD
Format image : 2.40, 16/9ème compatible 4/3 – Format son : Anglais DTS 5.1 & Dolby Digital 2.0, Français Dolby Digital 5.1 – Sous-titres : Français – Durée : 1h30
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES Blu-ray
Format image : 2.40 – Résolution film : 1080 24p – Format son : Anglais & Français DTS Master Audio 5.1 – Sous-titres : Français – Durée : 1h33
COMPLÉMENTS (communs aux deux éditions)
– Dans les Entrailles de Jane Doe (19’)