David Lynch Retro
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David Lynch Retro
Retrouvez notre rétrospective des films et séries d’un cineaste unique, David Lynch, avec Sailor et Lula, palme d’or à Cannes, Elephant Man, une suite au Freaks de Tod Browning, Blue Velvet ou encore Mulholland Drive.
Inland Empire de David Lynch – Critique du film
Inland Empire : Aux frontières du dilemme de notre Empire Intérieur
Malgré une fin prématurée, Twin Peaks garde une place à part dans le cœur des amoureux de la série, mais aussi des cinéphiles. Pour la première fois, une aventure sur le petit écran possède la même qualité qu'un film.
Lynch nous offre là une œuvre intense, puissante, tirant parti d'un sens du cadre léché, d'une photographie magnifique et, surtout, de ce qui fait tout le sel de sa filmographie depuis ses débuts, une mise en scène sonore travaillée.
Une Histoire Vraie tient une place à part, celle du film décalé dans la filmographie de David Lynch. De ces films qu’on revoit avec toute l’affection que l’on a pour une œuvre qui touche au cœur des plus humains sentiments.
Construit comme un jeu vidéo, Everly est un divertissement bourrin, avec une bonne dose d’hémoglobine de fusillades de combats aux sabres et de la lingerie...
Avec toute la noblesse qui le caractérise, Harry Dean Stanton fait sa dernière apparition au cinéma avec Lucky. Touchant du doigt cette douce Amérique périphérique et multiculturelle, John Carroll Lynch accouche d’un amer récit initiatique, funèbre mais caressé par une humilité et une ironie souriante.
Encre et salive coulent toujours depuis l'annonce de son retour... Le 27 mars 2018, la saison événement de l'une des plus conséquentes créations audiovisuelles est sortie en coffrets DVD et Blu-ray. À l'occasion de la sortie vidéo de cette fameuse troisième saison de 'Twin Peaks', retour sur ce 'Return', précisément sur la transmission qui semble être au coeur des préoccupations de ce troisième volume.
Il était une fois David Lynch... Un artiste global célébré pour son univers hanté, mystérieux et onirique, peuplé d'êtres angoissants, névrotiques qui renvoient une image d'une noirceur effrayante au spectateur...
Construit en deux actes, ce long-métrage mêlant le fantastique au thriller, nous faisant passer du rire aux frissons, est d’une efficacité redoutable. David Lynch réussit à créer un film à l’ambiance exceptionnelle, un univers quasi ésotérique proche du fantastique, à l’aura maléfique et romantique.
Malgré un pitch simple, Lynch à travers cette romance aux résonances shakespeariennes revisite à sa sauce le monde du Magicien d’Oz de Fleming. Sailor et Lula marchent inconsciemment sur la route aux briques jaunes tout en rencontrant les différentes créatures du Pays d'Oz
Mais pour ceux qui aiment Lynch, et qui n’ont jamais encore osé se lancer dans Inland Empire, il serait grand temps de se racheter en contemplant l’aboutissement du travail d’un génie. Dans cette œuvre on retrouve ainsi l’angoisse de Eraserhead, la souffrance interne de Elephant Man, la complexité de l’interprétation du subconscient de Lost Highway et bien sur le trouble des personnalités perdues dans des rêves ou cauchemars que l’on peut distinguer dans Mulholland Drive.
Si Hollywood pouvait rêver, elle rêverait de Mulholland Drive, mais loin d'être un fantasme de réalisateur échevelé, le film est un état des lieux assez ironique du cinéma américain après son premier siècle d'existence.
Badalementi incarne l'harmonie musicale entre un cinéaste et un musicien, la puissance de la musique, les thèmes inoubliables écrits pour les films Twin Peaks, Mulholland Drive, Sailor & Lula ou Blue Velvet de David Lynch reflète cette magie