Synopsis : l’équipe Scorpion, constituée de quatre génies, d’une mère de famille et d’un agent de la Sécurité Intérieure, est séparée et son chef, Walter O’Brien, est soigné pour un traumatisme suite à son accident de voiture. Mais la Sécurité Intérieure va à nouveau faire appel à eux.
Retour sans surprise de l’équipe de génies
Le succès de la première saison de Scorpion, qui avait enregistré entre 9 et 13 millions de téléspectateurs aux États-Unis, a incité les producteurs de la chaîne CBS de commander 24 épisodes supplémentaires.
Cette deuxième saison reprend exactement la même formule, sans le moindre changement, mais en exagérant un peu les qualités ou les défauts des premiers épisodes.
Ainsi, la série est toujours atteinte d’un manque flagrant de réalisme. On sauve un barrage qui menace de s’écrouler, on envoie un missile nucléaire dans le tunnel d’une mine, on infiltre même la fameuse Zone 51. Les scénaristes sont visiblement animés d’une intention d’en faire toujours plus. Certes, cela permet d’avoir un rythme soutenu et de l’action en permanence, mais en contrepartie on s’éloigne de plus en plus de tout souci réaliste. Même les « explications » scientifiques sont de plus en plus extravagantes et bâclées.
Et si les scénarios se veulent de plus en plus grandioses, les moyens mis en œuvre, hélas, ne suivent pas. Les trucages sont franchement mauvais. Pour simuler un tremblement de terre, on se contente de faire bouger la caméra. La série veut se donner l’apparence d’un divertissement à grand spectacle mais le résultat à l’écran n’y est pas.
C’est l’intérêt porté aux personnages qui peut sauver la saison. Si Walter paraît de plus en plus insupportable dans son arrogance et si Happy semble rester statique, c’est surtout Sylvester qui gagne en charisme. Son rôle auprès de la sœur de Walter, les nombreuses occasions qu’il a de se surpasser, que ce soit en prison ou dans un immeuble en flammes, tout cela permet de développer son personnage.
La saison est aussi sauvée par l’apparition de deux personnages secondaires récurrents, deux paumés sympathiques : Ray, un petit malfrat roi de la débrouille, et un prétendu avocat au nom improbable.
En conclusion, cette saison 2 de Scorpion confirme l’identité de la série : des improbabilités de plus en plus énormes, des solutions tirées par les cheveux, mais des personnages sympathiques et attachants qui sauvent l’ensemble du naufrage, si l’on est bienveillant.
Scorpion saison 2 : bande Annonce
Scorpion saison 2 : Fiche Technique
Créateur : Nick Santora
Réalisateurs : Sam Hill, Mal Damski, Omar Madha, Sylvain White, Bobby Roth, etc.
Scénaristes : Nick Santora, Nicholas Wootton, Rob Pearlstein, Paul Grellong…
Interprètes : Elyes Gabel (Walter O’Brien), Katharine McPhee (Paige), Eddie Kaye Thomas (Toby), Jadyn Wong (Happy), Ari Stidham (Sylvester), Robert Patrick (Cabe).
Photographie : Ken Glassing, Robert LaBonge, David J. Miller, Gyula Pados
Montage : Eric Seaburn, Anthony Miller, J.J. Geiger, Christopher Petrus
Musique : Tony Morales, Brian Tyler
Producteurs : Scott Manson, Troy Craig Poon, Don Tardino, Marco Black
Sociétés de production : K/O Paper Products, Blackjack Productions, Perfect Storm Entertainment, SB Films, CBS Television Studios
Diffusion : CBS
Format : 24 épisodes de 40 minutes (sauf un épisode de 80 minutes)
Etats-Unis- 2015