Inscrit23 juin 2019
Articles232
« Rares sont ceux qui oseraient défier les Brahmanes du bitume : les bus. Les chauffeurs des compagnies privées, moins payés que leurs homologues municipaux, sont encore plus cinglés, mais de tous méfiez-vous avec la même vigilance ! »
teresa-l-apres-midi-livre-critique
« S’il est vrai que la race d’une femme se juge à son cou, Teresa Serrat était un formidable exemple de la meilleure des races : elle avait hérité de sa mère un cou svelte et superbe, une bouche singulièrement prédestinée et une gaieté suffisamment cordiale pour que tout cela inspirât chez elle une ravissante idée mystique du visage. Voyez, sinon, sa façon particulière d’incliner sa tête décoiffée et de tendre l’oreille aux rumeurs de la nuit : elle a une âme de poisson-papillon et son destin est de vivre dans une parfaite combinaison de lumière et d’eaux bleues transparentes, des eaux peu profondes des Tropiques."
Les-Indecis-critique-livre
- Vous étiez indécise, donc ! - Plus que cela, j’étais rebelle ! A la fin de ma journée impartie, j’avais décidé d’opter pour la chanson de geste. - La chanson de geste ? - La chanson de Roland, cela t’évoque quelque chose ? - Non. Vraiment Max ne connaissait pas plus l’œuvre que le genre. - C’est un récit en vers relatant des exploits guerriers. La chanson de Roland, qui date du Moyen-Age, est la plus connue en France… un genre encore plus désuet que la farce. … Madame Schmidt avait dû percevoir son embarras. - C’est un genre littéraire pour les professeurs de français dépressives, si tu préfères, lui dit-elle en repositionnant ses cheveux derrière l’oreille.
« Et voici vos nouveaux documents, sir. Votre père avait en son temps fait la même demande, M. Winczlav. Cependant, pour une raison administrative que j’ignore, elle n’avait pas abouti. Mais aujourd’hui, c’est réglé. Dorénavant, vous vous appelez officiellement Thomas Vanko Nerio Winch. »
« C’est moi qui dois te remercier, Tate, répondit-elle, puis elle pensa : C’est toi qui as tout fait, Tate, ça a toujours été toi. Une partie de son cœur allait vers lui, l’autre se protégeait. Il attendit une minute et, voyant qu’elle ne disait rien de plus, il s’apprêta à partir. Mais au moment où il montait sur son bateau, il ajouta : « Kya, quand tu me vois dans les marais, s’il te plait, ne te cache pas dans les hautes herbes comme un petit faon. Si tu m’appelles, on pourrait partir en exploration ensemble. Tu veux bien ? » »