Après l'annonce, la semaine dernière, de la Sélection officielle puis de celle des courts-métrages dans le cadre de la Cinéfondation, c'est au tour de la Semaine de la critique de dévoiler ses candidats en ce lundi 22 avril. Une sélection placée sous le signe de l'identité et de l'émancipation.
PositionRédacteur LeMagduCiné
Inscrit10 janvier 2018
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Cinéphile compulsif enfermé dans le cinéma d'antan, passionné de mélos des années 30, de comédies italiennes et de westerns de l'âge d'or. Mes influences vont de John Ford à Fellini, en passant par Ozu, Tati, Pasolini ou encore Capra. J'écris des articles trop longs.
Les personnages de Fellini sont souvent tristes, désabusés, mélancoliques, parce qu'ils cherchent tous le sens de leur place dans le monde – un monde qu'ils ne comprennent pas et qui les rejette. Gelsomina, la jeune protagoniste de La Strada, incarne cette Italie d'après-guerre à la recherche de son futur.
Les années 50 sont celles des grands péplums au budget bien souvent conséquent, mémorables pour leurs ambitions visuelles plus que pour leur originalité ou leur rythme ayant parfois vieilli. Salomon et la reine de Saba est l'un d'entre eux, ressorti le 2 avril en DVD/Blu-Ray chez Sidonis Calysta, pour le plus grand plaisir des yeux.
L'information vient de tomber. Ciro Guerra, qui s'est fait connaître du grand public pour L'Étreinte du serpent, sera le président de la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2019. Mais connaissez-vous vraiment ce cinéaste ?
L'Escadron noir de Raoul Walsh a tout du western malaimé : ouvrant la voie au futur succès que sera L'Homme qui tua Liberty Valance, ce film de 1940 semble trop précoce dans les thématiques qu'il développe, frappé d'un réalisme accablant malgré une véracité historique à nuancer. Un petit qui a tout d'un grand, porté par un John Wayne en plein essor.
Depuis le 20 mars dernier, le coffret "Ingmar Bergman : mode d'emploi" est sorti chez Carlotta. Au menu, 6h de documentaires, un court-métrage d'animation, et un livre "abécédaire" pour apprendre à mieux connaître ce cinéaste de légende.
Cold War fait partie des films marquants de l'année 2018. Nous vous en parlions déjà lors de sa projection à Cannes, et nous y revenons aujourd'hui à l'occasion de sa sortie en DVD/Blu-Ray cette semaine. L'occasion de replonger dans cette « Dolce Vita maudite », avec quelques bonus à la clé.
La musique traverse l’œuvre de John Ford, ancrant sa chevauchée américaine dans une histoire, une géographie, une religion, un patriotisme et surtout un sentiment d'humanité qui donne à sa filmographie cohérence et universalité. Décryptage de ce que la musique fordienne offre comme langage cinématographique inédit.
Pour son premier film, Josie Rourke offre avec Marie Stuart, Reine d'Écosse un film historique cinématographiquement léger, mais aux thématiques passionnantes, où deux reines deviennent comme les bastions du genre féminin tout entier et se battent pour s'affirmer en tant que tels dans un monde d'hommes sans grandeur.
Rendez-Vous est une œuvre de la maturité pour Ernst Lubitsch, le maître de la comédie légère et élégante, mais non moins travaillée et écrite avec une rare intelligence. James Stewart et Margaret Sullavan y sont réunis dans un quiproquo exquis, donnant lieu à une romance inoubliable.
La rétrospective Clint Eastwood nous mène désormais au sommet de son exploration du western, avec Impitoyable. Un film crépusculaire où le héros s'efface pour laisser parler l'humain, dans toute son imperfection.
Depuis quelques temps, le cinéma français se lance dans l'exploration de personnages ou événements historiques datant des siècles précédents. Edmond, comédie dramatique consacrée à l'écriture de Cyrano de Bergerac par Edmond Rostand, est une réussite du genre. Ingénieux, maîtrisé, passionnant, le film réussit sur presque tous les plans, et donne même l'envie de (re)plonger dans l’œuvre littéraire d'origine.