Murnau est l'un des grands stylistes du septième art, et notamment l'un des porte-étendard de l'expressionnisme dans les années 20. Retour sur l'une de ses thématiques phares : « l'apparence », qui participe à la fois de l'esthétique de ses films et de la dramaturgie, étant au cœur des préoccupations des personnages.
PositionRédacteur LeMagduCiné
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Cinéphile compulsif enfermé dans le cinéma d'antan, passionné de mélos des années 30, de comédies italiennes et de westerns de l'âge d'or. Mes influences vont de John Ford à Fellini, en passant par Ozu, Tati, Pasolini ou encore Capra. J'écris des articles trop longs.
Dimanche, c'est classique ! Aujourd'hui, nous replongeons dans l'un des plus grands films du septième art : La Dolce Vita de Federico Fellini. Une œuvre sur l'échec, sur le désespoir latent d'une mondanité qui fait tout pour combler le vide existentiel qui la ronge.
Même si le nom de Marco Bellocchio attisait déjà l’intérêt des festivaliers, Le Traître n’était pas le film le plus attendu de la Compétition. Pourtant, au sortir de la séance de gala au Grand Théâtre Lumière, les avis étaient plutôt unanimes : un bon film qu’il eût été dommage de négliger, et ce malgré la concurrence féroce.
Les Siffleurs fait partie des films mineurs de la Compétition qui souffrent d'une concurrence monstrueuse. Sans être mauvais, ce film noir moderne n'est pas à la hauteur de son potentiel et de révèle finalement vain. On se raccrochera aux références cinématographiques intelligemment revisitées.
To Live To Sing de Johnny Ma est un film frustrant parce qu'à la fois terriblement ennuyeux mais touché par instants par la grâce de sa mise en scène. Un témoignage charmant de la rupture générationnelle en Chine, de l'urbanisation et de ses conséquences sur l'art et le patrimoine.
Vivarium sera l'une des curiosités de ce Festival de Cannes 2019. En sélection dans la Semaine de la Critique, le film de Lorcan Finnegan est un trip parfois malsain et souvent absurde, ultra efficace en tant que film-concept, mais qui pèche par des limites évidentes et un fond inexistant. Pas terrible, et passionnant à la fois.
The Lighthouse, c'est une esthétique sublime qui privilégie la mise en place d'une ambiance crasseuse et terrifiante quitte à dévorer une écriture difficilement appréhensible. Une expérience de cinéma déroutante mais inoubliable, portée par un duo d'acteurs impressionnant, qui divisera et passionnera les cinéphiles.
J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin est une vraie petite bombe d'animation française, mêlant une esthétique somptueuse à un récit mélancolique et philosophique sur le destin. Un résultat tout en sensibilité et poésie, qui éblouit la Semaine de la Critique de ce Festival de Cannes 2019.
Une Grande Fille de Kantemir Balagov frappe un grand coup à Cannes 2019 dans la sélection Un Certain Regard, en proposant une œuvre âpre, difficile mais non moins maîtrisée et visuellement sublime. Une romance de guerre là où on ne l'attend pas, lorgnant parfois vers le thriller psychologique sans ne jamais omettre une certaine poésie. Fascinant.
Les films d’animation se font si rares sur la croisette qu’il est toujours appréciable de pouvoir en découvrir un nouveau, d’autant plus lorsque celui-ci est français et qu’il est le premier long-métrage d’animation de Zabou Breitman, épaulée par Éléa Gobbé-Mévellec. C’est donc à l’occasion de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes 2019 que l’on a pu découvrir Les Hirondelles de Kaboul, un travail de passionnés débuté il y a plus de six ans déjà... pour un résultat encourageant mais globalement en demi-teinte.
Le Daim de Quentin Dupieux a ouvert ce mercredi 15 mai la Quinzaine des Réalisateurs de la 72e édition du Festival de Cannes. Un film 100% Dupieux et presque 100% daim, qui s'inscrit dans la droite lignée de son précédent Réalité en renouant avec une histoire absurde mêlant quête existentielle et jeux sur les codes du cinéma. Efficace et jouissif, ni plus ni moins.
On savait depuis quelques semaines que la sélection parallèle Un Certain Regard serait présidée par Nadine Labaki lors du Festival de Cannes 2019 ; il restait encore à découvrir de quels autres noms serait composé le jury au complet. C'est chose faite, et on a hâte.