Si la zombie apocalypse constitue une catégorie particulière de représentation de la fin du monde, ce n’est pas tant à cause du phénomène à l’origine de la résurrection des morts – expliquée de diverses manières dans les nombreuses fictions se réclamant du genre – mais par le miroir hideux qu’il tend à nous autres, êtres humains.
Inscrit4 août 2020
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Film de science-fiction portant le sceau immédiatement reconnaissable des années 80, Starman pâtit du succès phénoménal d’un grand classique signé Steven Spielberg, sorti en salles à peine deux ans auparavant.
Digne héritier des grands films américains de dénonciation des années 1970, Dark Waters passionne tant par la catastrophe sanitaire qu’il expose au grand public que par l’humilité de tous ceux et celles qui se sont mis au service de ce récit dont la prise de connaissance est tout simplement indispensable.
Le succès de Halloween dépasse l’aspect purement commercial, même si celui-ci est phénoménal. Le film est un classique qui donna au slasher, un genre jusque-là considéré comme du simple cinéma d’exploitation, ses lettres de noblesse.
Migrant ses thématiques fétiches dans un thriller sur les relations ambiguës entre jumeaux, (vaguement) inspiré de faits réels et s’appuyant sur une prestation trois étoiles de Jeremy Irons, David Cronenberg frappe un grand coup d’emblée pour son entrée dans un cinéma « grand public ».
Christopher Nolan a perdu de vue qu’un film, ce n’est pas une thèse de doctorat en physique. Résumer vingt années de réflexions scientifiques dans un film de fiction qui, de surcroît, se devait de répondre aux canons du spectacle hollywoodien, était une mission impossible.
De l’ouvrage de Saviano, les créateurs de la série ZeroZeroZero ont tiré une fiction passionnante, aussi dangereusement addictive que son sujet : le trafic de la cocaïne. Plongée dans un business juteux dont les routes internationales sont pavées de fric et de sang.
Dans cet « anti-western » insolite et jouissif, Robert Altman, prend un malin plaisir à détourner tous les codes du genre, pour un résultat unique en son genre.
Douze ans après Le Mariage de Tuya, le réalisateur chinois Wang Quan’an retour en Mongolie pour La femme des steppes, le flic et l’œuf, un OVNI des steppes radical, esthétique… et quelque peu hermétique.