Symptomatique de ce qu'est une suite hollywoodienne, Insaisissables 2 s'enlise dans un récit mécanique et peu rythmé pour un résultat assez clinquant et tape à l’œil. Reste une alchimie du casting et un certain sens du divertissement, mais c'est hélas bien trop peu pour mériter notre attention.
PositionRédacteur LeMagduCiné
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J'ai une profonde admiration pour les sushis, James Bond, Leonardo DiCaprio, Apocalypse Now, Zodiac, les bons films et le ski. Pas forcément dans cet ordre.
Et à ceux pouvant critiquer un certain amateurisme, je leur répondrais simplement que l'Arche de Noé a été fabriqué par des amateurs et le Titanic par des professionnels.
Se faisant l'écho de l'incroyable traque faite autour du tueur du Zodiac, le film de David Fincher ressemble davantage à l'auscultation d'un monde malade que d'une vraie enquête. Et en cela, son propos en devient terriblement intéressant. Suffisamment en tout cas pour captiver pendant 2h30 et ressentir le frisson caractéristique des grands films.
Pour ouvrir la rétrospective qui lui est consacré, plongeons-nous dans la carrière de l'un des plus grands réalisateur de son époque : David Fincher. Un petit malin qui a su allègrement faire conjuguer son talent de metteur en scène à son esprit tourmenté pour nous offrir des représentations acerbes de notre société dont la plupart sont devenues des films cultes pour notre génération et probablement les prochaines.
Revival matiné d'impératifs commerciaux avant d'être une vraie suite, Independance Day Resurgence demeurera une immense déception pour les fans du premier opus. Fade, désincarné, et franchement risible, cette suite est la preuve qui manquait aux indécis, qu'Hollywood se complait à se ficher éperdument de son spectateur.
Nichée dans la Grande Halle de la Villette à Paris, l'Exposition James Bond : 50 ans de style Bond revient sur ce qui a fait la renommée de l'agent du MI6 : sa classe. Dessins préparatoires, gadgets, en passant par les costumes, tout y est pour nous faire revivre 50 ans d'histoire et surtout nous enjoindre à re-visionner toutes les aventures de l'agent 007.
La star du rock et le seul président US démissionnaire se tiennent la bourre dans ce film complètement déjanté qui ose relater l'improbable rencontre survenue entre les deux hommes en Décembre 1970. Décapant, furibard et en proie à la plus grande malice, voilà bien un film à ne pas rater !
Réalisation mécanique, scénario hautement invraisemblable et une constante déification de son actrice principale feront que Instinct de Survie ne s'imposera pas comme le classique du genre tant espéré. Dommage, car une certaine tension se distille des images montrées.
Délocalisé au pays des Rosbifs, Conjuring 2 aura au moins le mérite de confirmer que James Wan est un maitre de l'horreur et que son film est un immanquable du genre.
Autant portrait au vitriol du monde de la mode, que vaine tentative d'expliquer la vacuité de la beauté, The Neon Demon se double d'un film aux airs de questionnement introspectif de Nicolas Winding Refn. Autant d'éléments étant à même de comprendre pourquoi le film a, une fois n'est pas coutume, divisé la Croisette.
The Big Short revient sur le pari fou entrepris par des traders ayant flairé la crise avant tout le monde.
Le festival lyonnais des Hallucinations Collectives, grand adepte du cinéma de genre, va clore sa 9ème édition avec la présentation...
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