Cette semaine de cinéma sera articulée autour de nombreuses soirées autour du cinéma indépendant sous toutes ses formes (du court au long)
Inscrit31 janvier 2016
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Dernier grand rôle de Gene Kelly, le maître du classique George Cukor livre un film musical de bonne tenue, réinventant sans cesse de nouvelles formes à l'intérieur d'un genre calibré pour plaire.
Ce qui est impressionnant, c'est qu'il est incollable sur le sujet, faisant des parallèles entre tel réalisateur et tel réalisateur actuel, citant des acteurs oubliés des années 50 à qui il voue son admiration. Ce sont autant de clés pour comprendre son oeuvre.
Là où un film traditionnel de triangle amoureux aurait alterné les moments passés avec chaque garçon, pour bien faire sentir l'hésitation constante du personnage féminin, ce qui surprend ici c'est la séparation des deux moments, qui est logique puisque la distance entre les deux est de plusieurs jours voire de plusieurs semaines.
Ce à quoi on assiste en réalité, c'est à la recherche d'un espoir qui serait enfoui, peut-être, et qui aurait été enterré avant l'arrivée des communistes. Le film serait ainsi une métaphore de la société roumaine d'aujourd'hui.
Dès l'ouverture, plus de doutes. Nous sommes au cinéma, et qui plus est, devant une comédie musicale, et peut-être même la comédie musicale. Une petite contextualisation s'impose.
Intriguant, ce film l'est, tant par son sujet que par sa forme. Charlie Kaufman nous livre ici un film d'animation drôle et mélancolique en forme de parenthèse.