Dans la bande dessinée "Orwell", Pierre Christin et Sébastien Verdier couchent sur planches tout ce qui constitua George Orwell : son enfance, ses amours, ses combats politiques, ses enquêtes journalistiques, ses romans. L'hommage est brillant, visuellement splendide et relativement complet.
"Le Dernier refuge", pour les animaux errants comme pour les morts, c'est un cimetière entretenu par un jeune homme sensible et quelque peu effacé. Sur fond de Première guerre mondiale, cet espace où l'on inhume les animaux se voit menacé, puis investi par les villageois qui veulent se protéger des bombardements ennemis. De quoi repenser la notion de refuge.
"Cachemire rouge", le second roman de Christiana Moreau, raconte l'épopée de Bolormaa, une jeune nomade contrainte à l'exil et bientôt affligée d'un sentiment douloureux de déracinement. En creux, ce sont les modes de vie traditionnels, les migrations et le capitalisme qui sont interrogés. De la plus belle des manières.