Blanc-livre-Richard-Dyer-avis
Publié pour la première fois en 1997, Blanc de Richard Dyer, professeur émérite en études filmiques au King’s College et figure centrale des cultural studies en Grande-Bretagne, est enfin rendu accessible au lectorat francophone.
L’oncle Maurici « Après les Pères Fondateurs viennent Maur I Gensana et Josefina Portabella ; Margarida Bordagi, mariée avec le fils des précédents, Antoni II Gensana i Portabella. La silencieuse et fanée Pilar Prim i Prat, patiente épouse de l’insigne poète don Maur II Gensana i Bardagi, rival sur le terrain félibréen de tout poète dont il pouvait avoir connaissance. Presque Maître en Gai Savoir (Fleur naturelle en 1891, Églantine en 1896) et frère de la mystérieuse, bellissime et tragique Carlota Sans Terre Gensana, ma mère biologique, Miquel, la mère dont je ne peux me souvenir qu’en rêve ou grâce à ce daguerréotype. (Miquel se rappelait que lorsque sa maison était sa maison, le daguerréotype de la tante Carlota était dans la galerie, au-dessus de ce kentia qui n’arrêtait pas de pousser, en hommage.) Et après, maman Amèlia, qui vécut le moment de splendeur économique du textile avec son mari, Anton III le Fabricant, mon père adoptif abhorré. Et l’arbre prenait fin avec les enfants de maman Amèlia, Père I le Fugitif er les deux tantes que tu n’as pas connues, Elionor et Elvira. »