« Le monde entier a voulu la greentech. L’accord de Paris de 2015 a été intégralement respecté, sauf que le rêve d’un monde plus propre, plus durable et plus solidaire était une illusion.
Aujourd’hui, des milliers de mines légales et illégales criblent la surface de la Terre, des mines qui répandent des quantités astronomiques de produits chimiques dans l’air et dans les sols.
Regardez la réalité en face : nous sommes ravagés par les dégâts écologiques générés par les énergies vertes. »
BD Mangas
Par leurs planches inventives et leurs dialogues fusants, les bandes dessinées et les mangas ont des similitudes parfois troublantes avec le septième art – et ses storyboards. Au Mag du Ciné, cela nous a forcément interpellés. On a donc décidé de leur dédier un espace de découvertes et de critiques.
« Chaque tapis est tissé par les mains de mes tantes et cousines écrivant notre héritage sur la laine teinte, tels l’encre et le papier. Nous parlons des vies que nous avons vécues des gens que nous aimons… »
"Pour la dernière fois, je ne comprends pas quand tu parles..." (Chap. 1)
Dans le premier tome de Créatures, intitulé « La Ville qui ne dort jamais », Stéphane Betbeder et Djief mettaient en images un New York dystopique et post-apocalyptique, tout en sondant, à hauteur d'enfants, la dynamique de groupe et l'ancrage familial. « La Grande Nuit » poursuit dans cette même veine, mais voit son récit dynamisé.
L'histoire de Missak Manouchian et de son groupe de résistants forme le cœur de la bande dessinée Missak, Mélinée et le groupe Manouchian. Fresque retraçant le parcours d'un héros de la Résistance française contre l'Occupation nazie, cette œuvre, née de la collaboration entre Jean-David Morvan, Thomas Tcherkézian et Hiroyuki Ooshima, et publiée aux éditions Dupuis, se distingue par son ancrage profond dans l'histoire, avec une résonance très actuelle, liée à la panthéonisation du couple Manouchian.
La Compagnie néerlandaise des Indes orientales affrète le Jakarta et y masse quelque 300 personnes, la plupart en perdition, dans des conditions épouvantables. Le navire a la lourde charge de transporter un mirobolant trésor, destiné à soudoyer l'Empereur de Sumatra. Il est confié à un capitaine alcoolique, un subrécargue psychorigide et son second, dont la vilenie n'a d'égale que le machiavélisme. Tous les ingrédients annonciateurs du drame à venir sont là... Les éditions Glénat publient le premier tome du diptyque 1629, rassemblant les excellents Xavier Dorison et Thimothée Montaigne.
Série de bandes dessinées belge créée par le scénariste Philippe Tome et le dessinateur Luc Warnant, Soda fait son grand retour, après des années d'absence, avec « Le Pasteur sanglant ». Le fidèle illustrateur Bruno Gazzotti s'associe à cette occasion à Olivier Bocquet.
Les éditions Glénat publient Storyville, de Lauriane Chapeau et Loïc Verdier. Dans la Nouvelle-Orléans de 1917, Santa Maria Del Sol, une jeune femme de 17 ans, décide de matérialiser sa fascination pour les maisons closes, en y travaillant comme serveuse, puis en renversant tous les codes qui y étaient jusque-là d'usage.
Par sa densité plus que par ses rebondissements, la série Joker Infinite démarre sur les chapeaux de roues. « La Chasse au clown » voit en effet le scénariste James Tynion IV et le dessinateur Guillem March enrôler Jim Gordon en tant que personnage principal et narrateur, lancé aux trousses d'un super-vilain qui ne cesse de l'obséder : le Joker, coupable de s'en être pris plusieurs fois à sa famille.
Dans #J'accuse, publié aux éditions Delcourt, Jean Dytar livre en hachures et noir et blanc une affaire Dreyfus perçue à partir de sources diverses (coupures de presse, témoignages, extraits littéraires...) et volontairement remplie d'anachronismes (certaines citations deviennent par exemple des tweets qu'on like ou partage et auxquels réagissent des tierces personnes).
"Le Dernier refuge", pour les animaux errants comme pour les morts, c'est un cimetière entretenu par un jeune homme sensible et quelque peu effacé. Sur fond de Première guerre mondiale, cet espace où l'on inhume les animaux se voit menacé, puis investi par les villageois qui veulent se protéger des bombardements ennemis. De quoi repenser la notion de refuge.
Olive évolue dans deux réalités parallèles. À dix-sept ans, comme tous les jeunes de son âge, elle subit la dure loi scolaire : bulletins de notes, conventions sociales, stigmatisations inhérentes à l'adolescence... Elle a toutefois la particularité d'être repliée sur elle-même et de s'émanciper du monde réel en se réfugiant dans un univers intérieur fécond.