"The Ugly", de Yeon Sang-Ho, plonge dans un thriller psychologique intimiste où la marginalisation et le jugement social s’entrelacent. Adapté de son roman graphique, le film explore le destin tragique d’une femme stigmatisée pour son visage, mêlant suspense, drame familial et réflexion sur la laideur et les apparences.
"Hi-Five", la comédie d’action coréenne de Kang Hyeong-chul, mêle humour, pouvoirs extraordinaires et satire sociale. Cinq individus ordinaires découvrent des dons inattendus, mais le film oscille entre farce et naïveté, offrant un divertissement sympathique mais inégal.
"My Missing Aunt" est un documentaire bouleversant dans lequel Yang Juyeon ravive la mémoire de sa tante disparue. Par l’enquête, l’animation et la parole retrouvée, la réalisatrice transforme la douleur en un acte de résistance féministe et fait de la mémoire un espace de réconciliation et de lumière.
Présenté au festival d’Annecy, "The Square" de Kim Bo-sol explore à Pyongyang une romance interdite sous surveillance. Ce long-métrage animé mêle intimité et huis clos politique, révélant la fragilité humaine, la solitude et l’espoir au cœur d’une ville froide et oppressante, où chaque geste devient un acte de résistance et chaque émotion un trésor fragile.
"Home Behind Bars", de Cha Jeong-yoon, offre un regard féminin et profondément humain sur la vie derrière les barreaux. À travers la maternité, la résilience et la solidarité, le film explore les gestes quotidiens et les micro-événements qui préservent l’humanité dans un univers clos, loin de la violence et des clichés du genre carcéral.
Dans "The Land of the Morning Calm", Park Ri-woong explore l’errance, le deuil et le déracinement à travers Yeong-guk, vieux pêcheur au passé trouble, et Yeong-ran, épouse vietnamienne confrontée à l’exclusion. Entre village côtier brumeux et bureaucratie froide, le film dessine un portrait intimiste et politique d’une Corée à la fois humaine et implacable.
"The Burglars", premier long-métrage de Kim Tae-hwi, suit la rencontre de deux vieillards solitaires sur les routes rurales de Corée. Entre gestes quotidiens et silences contemplatifs, le film transforme la solitude en poésie, explorant tendresse, errance et rédemption dans un road-movie intimiste, doux-amer et profondément humain.
"Citizen of a Kind", la comédie d’action féministe de Park Young-ju, raconte l’histoire vraie d’une mère flouée qui décide de se venger. Entre humour grinçant, tension et solidarité, ce film coréen mêle drame social et vengeance jubilatoire, offrant un portrait humain et puissant de la résistance face à la fraude et à l’injustice.
"Peafowl", premier long-métrage de Byun Sung-bin, suit Myung, danseuse transgenre, de son retour dans son village natal à la confrontation avec une famille conservatrice. Entre deuil, colère et réconciliation, la danse devient son langage, son exutoire et son acte de liberté, offrant un portrait sensible et lumineux d’une société coréenne face aux questions d’identité et de genre.
Avec "Miracle : Letters to the President", Lee Jang-hoon signe un drame coréen plein de tendresse, mêlant deuil, humour et romance. Porté par des personnages attachants, le film explore la résilience, la solidarité et la foi en la bonté humaine. Entre émotion sincère et nostalgie douce, ce récit lumineux célèbre la beauté des gestes ordinaires.
Harbin retrace l’assassinat d’Itō Hirobumi par Ahn Jung-geun dans un thriller historique coréen signé Woo Min-ho. Entre espionnage, tension politique et paysages glacés, le film explore les enjeux de la résistance coréenne face à l’occupation japonaise en 1909.
Adapté du webtoon culte, Omniscient Reader : The Prophecy transpose l’univers de Kim Dok-ja dans un blockbuster coréen visuellement ambitieux mais narrativement affaibli. Entre apocalypse numérique, dérives du streaming et trahison du personnage original, Kim Byung-woo signe une relecture spectaculaire mais désincarnée du mythe de Sing Shong.




