Cannes 2019 : Sibyl est le deuxième portrait au féminin de la Compétition. Moins réussi que le premier qu'a réalisé Céline Sciamma, le film parvient tout de même à emporter.
Festival de Cannes 2019
Festival de Cannes 2019
Festival de Cannes 2019 : De Parasite à Once Upon à Time in Hollywood en passant par Matthias et Maxime, découvrez les critiques de nos rédacteurs sur les films en sélection officielle mais aussi dans les sections parallèles, Quinzaine des Réalisateurs et Semaine de la Critique. Les chroniqueurs vous feront vivre l’euphorie cannoise durant toute la quinzaine.
Le Festival de Cannes 2019 vient officiellement d’ouvrir ses portes. Et pour commencer, il nous offre sur un plateau le nouveau film de Jim Jarmusch, The Dead Don’t Die. Un film de zombies où le cinéaste s’amuse autant du cinéma de genre que de son propre cinéma sans révolutionner les carcans de son univers. Mineur mais tout bonnement agréable.
The Lighthouse, c'est une esthétique sublime qui privilégie la mise en place d'une ambiance crasseuse et terrifiante quitte à dévorer une écriture difficilement appréhensible. Une expérience de cinéma déroutante mais inoubliable, portée par un duo d'acteurs impressionnant, qui divisera et passionnera les cinéphiles.
To Live To Sing de Johnny Ma est un film frustrant parce qu'à la fois terriblement ennuyeux mais touché par instants par la grâce de sa mise en scène. Un témoignage charmant de la rupture générationnelle en Chine, de l'urbanisation et de ses conséquences sur l'art et le patrimoine.
Le Festival de Cannes, parfois, peut faire quelques infidélités aux films, et mettre sous les feux des projecteurs une série, surtout quand le réalisateur en question est un habitué cannois : ici, en la personne de Nicolas Winding Refn. Le cinéaste danois vient sur la croisette pour nous dévoiler en exclusivité les prémices de sa nouvelle série tant attendue, Too old to die young. Et le moins que l’on puisse dire, au vu des deux épisodes projetés, c’est que NWR ne s’est pas assagi.
La Semaine de la Critique est souvent une section du Festival de Cannes à même de nous faire découvrir des nouveaux réalisateurs talentueux et des personnages sur la brèche. A White, White Day de Hlynur Palmason le prouve avec son commissaire de police dévalant à toute vitesse la pente de la folie.
Cannes 2019 : Une fille facile est une version discount de Mektoub, My Love où sensualité et sexualité se provoquent maladroitement.
Une Grande Fille de Kantemir Balagov frappe un grand coup à Cannes 2019 dans la sélection Un Certain Regard, en proposant une œuvre âpre, difficile mais non moins maîtrisée et visuellement sublime. Une romance de guerre là où on ne l'attend pas, lorgnant parfois vers le thriller psychologique sans ne jamais omettre une certaine poésie. Fascinant.
Le Festival de Cannes 2019 vient de vivre son premier choc avec Une vie cachée de Terrence Malick, présenté en compétition officielle. Le cinéaste américain est à son meilleur et arrive à trouver le parfait équilibre entre la narration de ses premiers films et ses expérimentations visuelles actuelles. Incroyable.
Présenté à la section Un Certain Regard du Festival de Cannes 2019, Viendra le feu d’Oliver Laxe marque un grand coup. Le film est une longue errance dans la campagne espagnole, naturaliste et introspective, qui finira par s’évanouir dans les flammes du monde.
Vivarium sera l'une des curiosités de ce Festival de Cannes 2019. En sélection dans la Semaine de la Critique, le film de Lorcan Finnegan est un trip parfois malsain et souvent absurde, ultra efficace en tant que film-concept, mais qui pèche par des limites évidentes et un fond inexistant. Pas terrible, et passionnant à la fois.
Cannes 2019 : Une septième journée en demi-teinte avec le retour des frères Dardenne et leur Jeune Ahmed, La belle époque de Nicolas Bedos fait voyager la Croisette tandis que la Semaine de la Critique achève sa compétition avec Nuestras Madres.