FEFFS – Chronique N°1 du 14 septembre 2014

FEFFS – Chronique N°1 du 14 Septembre 2014 : Café, Tobe Hooper et  Vampire

L’odeur du café chaud submerge l’atmosphère de l’appartement. Une, deux, trois gorgée. Le reste ira dans la thermos. C’est que j’en aurais bien besoin tant le rythme de visionnage du Festival s’annonce intense. Les clés sur le contact et je démarre l’esprit vaillant, prêt à affronter la crème de la crème du cinéma fantastique du moment mais aussi ses pires productions, de celles qui peuvent gâcher une bonne sélection. Qu’à cela ne tienne, je pars l’esprit confiant. Pour avoir déjà assisté à quelques séances du festival les années passées, je ne doute pas que les organisateurs nous ont concocté une programmation aux petits oignons. Moteur allumé, les gars, direction Strasbourg !

Chers lecteurs, voici les chroniques du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg (FEFFS) en exclusivité pour LeMagducinema

En parallèle des plus célèbres festivals de films fantastiques qui jalonnent la France, Gérardmer et l’Etrange Festival en tête, quelques manifestations alternatives sont apparus en Province ces dernières années. En l’occurrence la Samain du Cinéma Fantastique de Nice, Hallucinations Collectives de Lyon et puis celui qui nous intéresse aujourd’hui, la septième édition du FEFFS. Crée en 2008 par l’Association des Films du Spectre, le FEFFS s’est rapidement imposé dans l’Est de la France comme une excellente alternative de rassemblement pour la culture du fantastique à celui de Gérardmer. Créé et actuellement dirigé par Daniel Cohen qui évoque son festival comme un « festival de potes », le FEFFS est une belle histoire d’amis passionnés de cinéma -et particulièrement des films de la Hammer- qui souhaitaient simplement partager cette passion à un public plus large. Huit ans plus tard, c’est plus de dix mille spectateurs qui chaque année font le déplacement dans les salles de cinéma strasbourgeoises pour assister à un large panorama de la culture du fantastique. On pourrait blâmer la période de l’année à laquelle le festival a lieu car ce dernier pâtit relativement de l’Étrange Festival à Paris, qui se déroule dix jours avant celui de Strasbourg. La programmation est donc sensiblement la même mais la direction du FEFFS est une équipe qui ne se laisse pas déconcerter et se focalise par ailleurs sur un éventail culturel pluri-médiatique, qui le démarque de son homologue parisien. Chaque année les organisateurs ont su apporter une nouvelle pierre à l’édifice que représente ce festival pour en accentuer sa notoriété, et le rendre accessible à des publics de plus en plus variés. Compétition européenne en 2008, Zombie Walk en 2009, Village Fantastique l’année d’après, puis les courts métrages et désormais le jeu vidéo. Foncièrement axé sur le cinéma, le FEFFS n’hésite plus à se déployer sur différents terrains médiatiques et c’est ce qui le rend d’autant plus intéressant. Du cinéma, de nombreuses animations, des conférences, de l’édition, des expositions d’art et désormais une ouverture aux jeux vidéo (Indie Games Contest), le FEFFS s’impose désormais comme une véritable manifestation à part, et bien plus qu’une ressasse de l’Étrange Festival. Le Festival peut également compter sur la célèbre Zombie Walk de Strasbourg, reconnue comme l’une des plus importantes d’Europe. Cette année, peu de zombies dans la sélection officielle hormis le documentaire Doc of The Dead, mais des démons, beaucoup de démons. Le FEFFS s’est attiré les foudres du Diable avec sa rétrospective Sympathy for the Devil, qui met à l’honneur une somptueuse rétrospective de films démoniaques (La Main du Diable, Rosemary’s Baby, l’Exorciste, etc.). Le FEFFS, c’est aussi et surtout une pluralité de films, du long au court, en passant par le cinéma d’animation merveilleux pour les enfants, tout un ensemble de publics hétéroclites sera apte à trouver son bonheur. Et pour les vieux cinéphiles, les rétrospectives sont là pour assurer un pur moment de nostalgie. De ces films de Maurice Tourneur, René Clair ou de Roman Polanski qui ont autrefois illuminé, terrifié, marqué les yeux de ces spectateurs et la culture du cinéma fantastique en général. Une culture que le FEFFS ne cesse de mettre en valeur. Et vous faites du bon boulot, les gars !

Retour à Strasbourg. Tout juste le temps de passer à l’appart’ de celui qui va généreusement m’héberger pendant une semaine (Merci à Yann et ses colocs !), d’engloutir une bière au taux d’alcool de 6,66% (Meurs démon !) et je file au Village Fantastique, THE Place to Be du Festival. Situé Place Meunier, plein de stands sont disposés un peu partout et permettent aux festivaliers de participer à des jeux, d’acheter quelques goodies, rencontrer les exposants, manger une tarte flambée ou tout simplement boire un verre dans une ambiance fantastique, où il est presque indispensable d’échanger avec les autres festivaliers sur le dernier film projeté. C’est également là que se situe le bureau des accréditations presse. Là, une charmante bénévole me tend mon pass. Mes yeux s’illuminent. Par la même occasion, elle me tend des dossiers de presse, des plannings de projections, un stylo SyFy, un bloc-note BNP Paribas. Tout l’attirail délire du reporter en herbe. Il est 15h. On va pouvoir se rendre au cinéma Star St-Exupéry, où la MasterClass de Tobe Hooper va démarrer.

Mais avant, rappelons que le festival a donc démarré ce vendredi avec These Finals Hours, film d’ouverture qui a déjà été présenté dans de très nombreux festivals (Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, L’Etrange Festival, Melbourne Film Festival, etc.). Présentant la fin du monde dans une forme plus proche de Melancholia ou 4h44 Dernier Jour sur Terre que de 2012, ce premier film de Zak Hilditch a su s’attirer quelques bons échos. Plus film d’ambiance que film catastrophe, certains tweets avaient affirmé que le film avait bénéficié d’une standing ovation lors de sa projection à Cannes. Si globalement les critiques ne sont pas dithyrambiques, il n’empêche que nombreux sont les festivaliers à souligner la réussite formelle de ce film, en dépit de quelques imperfections, que l’on pardonne volontiers pour un premier long métrage. Tous s’accordent à dire que Zak Hilditch est assurément un jeune auteur à suivre de près.

Zombie Walk : Le show dans les rues de Strasbourg

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Zombie Girls.
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Zombie Clown.

Ce samedi, l’événement de la journée se déroulait à 14h du côté du centre-ville de Strasbourg avec la fameuse Zombie Walk qui a attiré plus de 4000 morts-vivants dans les rues de la capitale alsacienne. Avec mille participants de plus que l’an passé, c’est un record ! Tous ces corps sans vie se sont retrouvés Place Kleber pour une marche puis un apéro zombiesque jusqu’à 20h. Tout juste pour que ces zombies puissent se diriger au cinéma Saint-Exupery pour y découvrir le très attendu Housebound, le thriller sordide indonésien Killers ou la première française de l’horrifique et loufoque Dead Snow 2 : Red VS Dead. Nous rêvions de Killers dans la semaine, les autres étant malheureusement loupés par un planning déjà bien chargé. Sorry Guys !

Le légendaire Tobe Hooper

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Et ce dimanche, qu’est ce qui se tramait à Strasbourg ? Du lourd, du très TRES lourd. Ni plus, ni moins que la venue du légendaire Tobe Hooper que je ne ferai pas l’affront de présenter. Président du Jury de cette édition, venu présenter la version remastérisée en 4K de Massacre à la Tronçonneuse, et surtout participer à cette Masterclass, animée par Jean-Baptiste Thoret. Dans cet entretien, Tobe Hooper a longuement évoqué sa carrière, sa famille, ses déceptions du système Hollywoodien. Pour éviter de rendre cet article plus long qu’il ne va déjà l’être, je vous laisse vous rendre sur ce lien pour un compte-rendu relativement complet de cette masterclass très plaisante, bien que limitée par le temps. Avant de passer aux autres films de la sélection, retour sur cette version restaurée du chef d’oeuvre de Tobe Hooper.

Massacre à la Tronçonneuse : Version restaurée 4K inédite

Réalisé par Tobe Hooper (1974). Sortie-reprise le 27 octobre 2014.

Une panne d’essence contraint 5 amis à s’arrêter. Non loin de là, une maison isolée attire leur attention. 2 d’entre eux décident de s’y aventurer.

De cette masterclass, s’en est donc suivie la fameuse projection du film culte en version restaurée. Ce qui faisait le charme et la marque du film de Tobe Hooper, c’est bien évidemment ce réalisme brut, ce grain si particulier, cette pellicule relativement sale, mais qui correspondaient parfaitement à l’ambiance du film. De fait, les plus fidèles étaient relativement contre ce format qui signifiait meilleure qualité d’image et de son, mais également perte de l’ambiance et du charme techniquement approximatif qui faisait de ce film le classique qu’il est devenu. Qu’à cela ne tienne, cette version du film de 1974 est une véritable prouesse de perfection, conservant l’aspect sale de l’image mais magnifiée par la qualité du 4K. Il ne suffit que de visionner les premières images pour se rendre compte à quel point le film est d’une beauté incroyable, nécessitant un travail de longue haleine pour Tobe Hooper et les équipes techniques qu’il a supervisées. Il faut rappeler que Texas Chainsaw Massacre est considéré comme l’un des films fondateurs du slasher, tel qu’on le connait aujourd’hui. Les sceptiques nous rappelleront que Tobe n’avait aucun budget pour son film, d’où l’absence de musique marquante rendant au final le film plus proche du documentaire sordide que de la fiction. Seuls les musiques d’ambiance et le bruit de la tronçonneuse apportaient une certaine mélodie morbide au récit. Quoique l’on dise de ce film, de ses suites ou des remakes à outrance, ce Massacre à la Tronçonneuse est un monument du cinéma d’épouvante, un véritable choc frontal que les spectateurs de l’époque n’ont jamais pu oublier. Un peu comme L’Exorciste. Un véritable objet cinématographique qui s’est ancré dans la culture populaire à tout jamais. Du pur plaisir que de revoir ce chef d’œuvre dans un format remastérisé du plus bel effet. Unanimité chez les festivaliers à la sortie de la salle, Massacre à la Tronçonneuse en version restaurée est à ne manquer sous aucun prétexte le 29 octobre prochain dans nos salles de cinéma, aussi bien pour ceux qui ne l’ont pas vu, que pour les plus fans du film.

Note de la rédaction : ★★★★★

A Girl Walks Home Alone at Night

Réalisé par Ana Lily Amirpour (2013). Date de sortie prochainement annoncée.

Dans la ville étrange de Bad City, lieu de tous les vices où suintent la mort et la solitude, les habitants n’imaginent pas qu’un vampire les surveille. Mais quand l’amour entre en jeu, la passion rouge sang éclate…

Sortant tout juste d’une sélection au Festival de Deauville où il est reparti avec le Prix de la Révélation, A Girl Walks Home Alone at Night est considéré comme le « premier film de western vampire americo-iranien » (ça ne s’invente pas !). Né d’une improbable coproduction entre les Etats-Unis et l’Iran, produit par Elijah Wood, ce premier long métrage de la réalisatrice et musicienne rock Ana Lily Amirpour est une vraie réussite, reprenant avec brio le thème de l’amour idyllique dans un contexte fantastique, sublimé par une bande-son absolument démente de punchy et de rythme. La réalisatrice n’ose pas revendiquer le sous-propos de son film, mais il y a de manière très explicite une réflexion sur la place de la femme dans la société iranienne, sur les violences qui leur sont faites, sur les addictions ou l’ancienne interdiction qui touchait la musique. On croirait presque que le film est un croisement entre Persepolis, Drive et Dracula. Terriblement sulfureux sans montrer de sexe, la réalisatrice lie toujours la sexualité au mythe du vampire, et cela se ressent dans une scène particulière où les deux protagonistes se tiennent debout, frémissant de leurs contacts et frissonnant par le rythme des souffles qui s’entrecroisent. Elégante, expressionniste, au noir et blanc somptueux, la mise en scène est un pur exercice de style mais qui fonctionne à la perfection, et ne peut que remporter l’adhésion de l’audience, tant le film est minutieux sur tout un ensemble de petits détails. La lenteur du film sera comme bien souvent un point négatif pour beaucoup, mais il contribue magnifiquement à l’ambiance onirique et romantique de ce film avant tout fantastique.

Pour l’occasion, Ana Lily Amirpour a fait l’honneur de venir présenter son film et de répondre à quelques questions devant un auditoire rempli à ras bord. Décalée, amusante, complètement cynique, la jeune réalisatrice s’est mise en scène devant un public amusé. Quand on lui demande ce qu’elle préfère dans son film, elle répond que c’est comme le sexe, qu’on ne peut choisir la meilleure partie du coït. Quand on lui demande comment lui est venue l’idée du film, elle répond qu’elle est allée un jour à une soirée costumée avec un voile et qu’elle a rencontré un vampire. Tadaaaa ! Ne se prenant jamais au sérieux lors de cet échange avec le public, elle est cependant montée sur ses gonds lorsqu’un journaliste iranien lui parle de l’aspect féministe du film et qu’il l’a interprété comme un film anti-iran (ce que le film n’est pas). La réalisatrice répondant à coup de « This is a f#cking movie, it’s just a movie. Don’t you have dreams ? » et affirmant que son film n’est juste qu’une histoire d’amour sur fond de cinéma fantastique qu’elle apprécie. Malaise pesant avant que la réalisatrice se calme et nous parle de son prochain film, une « cannibal love-story », pour lequel elle a déjà fini la bande-son. On a hâte de voir ça. La réalisatrice évoque Quentin Tarantino et David Lynch parmi ses références, mais avoue ne pas apprécier le travail de Jean-Luc Godard ou Jim Jarmusch. Le temps de faire une photo de la salle en délire et la réalisatrice se dirige vers la sortie, laissant quelques pins et romans graphiques de son film. Au final, une rencontre délirante et un film impressionnant de maîtrise, reprenant les codes du fantastique à son plus bel avantage et appuyé par une bande originale groovy à souhait. Une révélation et une auteure à suivre également de très près.

Note de la rédaction : ★★★★☆ 

A Hard Day

Réalisé par Kim Seong-hun (2013). Sortie le 12 novembre 2014. 

En route pour assister aux funérailles de sa mère, et tandis qu’il est visé par une enquête pour corruption, le commissaire KO Gun-su renverse accidentellement un homme. Pour se couvrir, il décide de cacher le corps dans le cercueil de sa mère. Lorsque l’affaire est découverte, on nomme son partenaire pour mener l’enquête. Et quand l’unique témoin de l’accident l’appelle pour le faire chanter, Gun-su comprend qu’il n’est pas au bout de ses peines… 

Moins fantastique que polar surréaliste, le second long métrage du coréen Kim Seong-hun est un film qui joue avec les nerfs des spectateurs, et s’amuse à imposer sans cesse des rebondissements rocambolesques. Ce qui aurait pu agacer dans un film au ton sérieux ne l’est absolument pas ici puisque de ce postulat, A Hard Day devient une comédie loufoque où les personnages sont un peu tous barrés, tous des anti-héros sans foi ni loi. La salle de cinéma -légèrement désertée après la projection du film iranien- a pourtant été le théâtre d’une explosion de fous rires devant des situations toujours plus dingues. La séquence à la morgue étant savoureuse sur ce point. A Hard Day lorgne donc davantage du côté du polar et de la comédie noire. C’est ce qui en fait son charme. Le montage nerveux et ultra-rythmé reprend tous les codes ressassés du film policier, au point de lasser. Ce qui fait que le film patine en cours de route, s’imbriquant dans des affaires toujours plus profondes, toujours plus longues à exploiter mais jusqu’à ce final en roue libre où le spectateur ne peut que savourer ce duel, rempli d’action, de dérision et donc de jubilation. Affaibli par quelques maladresses de montage, une intrigue parfois trop alambiquée ou un rythme qui s’affaiblit en milieu de parcours, A Hard Day n’en reste pas moins un film très sympathique, très fun, qui fera passer un bon moment à tous les amateurs de second degré. La virtuosité de certains plans est à noter, comme cette course-poursuite dans les escaliers, sur le périph’ ou dans le cadre très fermé où se déroule le duel final. Convenu mais terriblement jubilatoire.

Note de la rédaction : ★★★☆☆

What We Do in the Shadows

Réalisé par Jemaine Clement et Taika Waititi (2014). Date de sortie prochainement annoncée.

En Nouvelle-Zélande, une équipe s’installe dans la demeure de vampires afin de tourner un documentaire sur leur mode de vie. Les créatures tentent de sortir dans les bars, pensent à nettoyer le sang après leurs méfaits, cherchent un style vestimentaire et découvrent Google. Elles doivent également faire face à un nouveau venu de leur espèce, très peu discret, et aux humains qui aspirent à les rejoindre.

 

Avant-première française et projeté en séance de minuit, What We Do in the Shadows ne pouvait pas être plus idéal pour finir une journée riche de rencontres et de bons films. Après le film iranien, puis coréen, place à une autre contrée du cinéma trop peu présente dans nos salles de cinéma, la Nouvelle-Zélande. Célèbre pour nous avoir offert le Peter Jackson première période avant sa maestria hollywoodienne, la Nouvelle-Zélande revient à ses premiers amours grâce à Jemaine Clement et Taika Waititi, à savoir un cinéma gore et décalé. What We Do in the Shadows est un « mockumentary », un genre fictif où les documenteurs suivent une bande de vampires vivant sous le même toit. Ces derniers se contentant de vivre comme d’habitude, avec son lot de problèmes, et de commenter leurs actes et leur vie. Jamais les vampires ne nous seront apparus sous ce jour si comique (et je ne parle pas de Mords-moi sans hésitation), et si absurde. Ce faux-documentaire nous montre ainsi les pérégrinations de quatre puis cinq vampires au sein d’un appartement où ils vivent en colocation. C’est l’occasion pour eux de faire plein de trucs ? Enfin non, pas grand-chose, hormis se disputer les tâches ménagères, sortir en boîte et découvrir internet et tout un tas de nouvelles technologies. A coups vifs, le film tranche et parodie tous les plus célèbres films de vampire que sont Entretiens avec un Vampire, Nosferatu et bien évidemment (voire majoritairement) la saga Twilight. De tous ces codes qui ont construit le mythe du fantastique, les deux réalisateurs néo-zélandais en tirent tout l’absurde et le grotesque pour donner lieu à une comédie horrifique jubilatoire comme ce n’est pas permis. Une salle pleine de gens hilares sera là pour vous confirmer mes dires. Servi par une écriture humoristique fine et interprété par des personnages déments, What We Do in the Shadows est un film qui jusqu’à la dernière goutte de sang aura raison de vos zygomatiques.

Note de la rédaction : ★★★★☆

C’était tout pour cette première journée au Festival du Film Fantastique de Strasbourg, édition 2014. Rendez-vous demain pour un nouveau compte-rendu. Au programme, toujours plus de café, du documentaire zombiesque, de la tarte flambée, de l’indonésien qui tâche, un fantôme venu d’Irlande et le dernier Gregg Araki, tout simplement. A demain, les zombies !

Reporter/Rédacteur LeMagduCiné