Breaking Bad : Une pièce de collection, un instant rare d’art
Une série qui s’est achevé voilà bien plus d’un mois, une série que l’on a du mal à oublier comme la série Oz, même des années après elle ne perd pas en puissance, elle est juste éternelle, un pur joyau, un instant d’art…
Une série parfaite, aboutie, avec de l’émotion, du twist, de l’action et du suspense, en un mot la série par excellence addictive.
Une série destroy, déjantée où contrairement à bien d’autres qui nous jouent la carte de l’anti-héros aura le final en adéquation avec le déroulement de la série.
Une série qui bénéficie non seulement d’une excellente réalisation mais aussi d’une très belle qualité photographique très western mettant en valeur les paysages du Nouveau-Mexique ainsi que d’une écriture magique. Oui une série magique, renversante, où les personnages sont tout simplement dignes des meilleurs personnages shakespeariens, Bryan Cranston, acteur de génie a su donner au personnage une dimension hypnotique, ultra-charismatique inoubliable…
Une série euphorique, pas un instant de baisse de tension, au cours de ses 5 saisons, à partir d’un simple postulat de départ un professeur de chimie Walter White et un dealer de quartier fabrique de la méthamphétamine, la série Breaking Bad s’est élevée pour être la série culte. Tout y est l’intrigue de plus en plus complexe, l’humour corrosif très noir, l’action sanglante, des répliques inoubliables tout au long des saisons comme :
_ Tu es un fou, un morceau dégénéré, et tu mérites de mourir. (Saison 2)
_ Que sa mort vous satisfasse. (Saison 3)
_ Tu es mon laissez-passer… salope. (Saison 3)
_ Je vais tuer ta femme, je vais tuer ton fils, je vais tuer ton bébé. (Gus Fring, Saison 4)
_ Juste parce que vous avez tué Jesse James, ne fait pas de vous Jesse James. (Saison 5)
_ Darth Vader avait des responsabilités. Il était responsable de l’Étoile de la Mort (Saison trois, épisode neuf )
_ Assis autour, fumer de la marijuana, manger Cheetos et se masturber ne constituent pas des plans. – Walter White
« J’ai baisé Ted » – Skyler White
Breaking Bad les 15 répliques les plus Badass
Breaking Bad est la série où l’on a apporté un soin extrême à la narration, à la qualité de l’écriture et aux personnages. Ils sont tous parfaitement décrit, interprété avec virtuosité, le professeur qui veut mettre à l’abri du besoin sa famille incarné par Bryan Cranston est intense, tragique jusqu’à la finale. Comme l’est l’avocat hâbleur, le tueur à gage, l’agent des stups trop collant, ils sont tous fort bien travaillés. Une œuvre exceptionnelle pour ce drame de Vince Gilligan, porté par Bryan Cranston et Aaron Paul, une œuvre qui s’est achevé magistralement sur AMC dimanche 29 septembre 2013 avec près de 10,3 millions de téléspectateurs, dont 6,7 millions dans la tranche d’âge 18-49 ans. Un record absolu pour la série. Il s’agit là du troisième final le plus suivi de l’histoire du câble, derrière « Les Soprano » (11,9 millions en 2007) et « Sex and the City » (10,6 millions en 2004).
Que dire de cette série, à part qu’elle est démente, parfaite maniant l’humour noir à la perfection, chaque épisode se boit comme un grand vin, à consommer sans modération…
Synopsis : Walter White, 50 ans, est professeur de chimie dans un lycée du Nouveau-Mexique. Pour subvenir aux besoins de Skyler, sa femme enceinte, et de Walt Junior, son fils handicapé, il est obligé de travailler doublement. Son quotidien déjà morose devient carrément noir lorsqu’il apprend qu’il est atteint d’un incurable cancer des poumons. Les médecins ne lui donnent pas plus de deux ans à vivre. Pour réunir rapidement beaucoup d’argent afin de mettre sa famille à l’abri, Walter ne voit plus qu’une solution : mettre ses connaissances en chimie à profit pour fabriquer et vendre du crystal meth, une drogue de synthèse qui rapporte beaucoup. Il propose à Jesse, un de ses anciens élèves devenu un petit dealer de seconde zone, de faire équipe avec lui. Le duo improvisé met en place un labo itinérant dans un vieux camping-car. Cette association inattendue va les entraîner dans une série de péripéties tant comiques que pathétiques.