Les sections parallèles du 69ème Festival de Cannes ont également levé le voile sur leur palmarès. Mimosas remporte la plus haute distinction de la Semaine de la Critique tandis que L'Effet Aquatique de la regrettée Solveig Anspach a été salué.
Cannes 2016
Cannes 2016
Critiques des films en compétions, Interviews, Palmarès du 69e Festival de Cannes…
Il va de soi que beaucoup n'y verront qu'un vulgaire porno-soft, mais le nouveau Park Chan-Wook est avant tout un film d'époque à l'ambiance baroque assurée par une mise en scène, une direction artistique et une photographie tout simplement éblouissantes. Un thriller érotique destiné à devenir une référence dans un cinéma coréen qui, malgré sa radicalité reconnue, reste encore prude dans sa représentation de la sexualité.
Présidé par Marthe Keller, le jury de la sélection Un Certain Regard a récompensé un premier long métrage finlandais, un pays que l'on connait trop peu pour sa production cinématographique.
Avant le palmarès du Jury présidé par Georges Miller dévoilé demain soir, les premiers prix de la Croisette ont déjà salué les films de Maren Ade et Xavier Dolan.
Cannes a réservé un accueil plutôt mitigé au nouveau film de Cristian Mungiu, Baccalauréat. Malgré un scénario prometteur qui proposait des pistes de réflexion intéressantes, le film patine à cause d'un traitement simpliste et un manque cruel de caractérisation des personnages.
Tourné à Téhéran, le film d'Asghar Farhadi est-il un bon "Client" pour la Palme d'or ?
Splendide conte macabre sur la machine à dévorer toutes crues de jeunes filles, The Neon Demon du cinéaste Nicolas Winding Refn, provoque huées et tweets assassins... Est-ce à ce point mérité ou le film est-il injustement incompris?
Que peut bien cacher ce troisième long-métrage de Stefano Mordini adapté du livre éponyme de Peppe Ferrandino paru en 1995 ?
De retour à Cannes avec leur onzième fiction, La fille inconnue, Luc et Jean-Pierre Dardenne n'intéressent que modérément avec ce thriller honnête mais sans grands enjeux, servi par une Adèle Haenel dans une partition qui lui est inhabituelle.
Le sixième long-métrage de Xavier Dolan était inévitablement l'un des films les plus attendus de la Sélection Officielle de Cannes... mais aussi une des pires déceptions. Dans cette transposition d'un diner en famille conflictuel, le jeune prodigue québécois retrouve ses thèmes de prédilection mais semble incapable d'insuffler à son casting quatre étoiles la fougue de ses précédents films.
Captain Fantastic nous plonge dans le quotidien qui essaie -tant bien que mal- de vivre en marge du système mais qu'un drame devra pousser vers un road-trip qui remettra leurs idéaux en question. Un récit à la fois amusant et désenchanté sur les paradoxes d'un radicalisme devenu impossible, mais aussi un feel-good-movie assez maladroit.
Les dialogues et les rimes écrits par Grégoire Leprince-Ringuet nous charment, nous envoûtent et nous invitent au voyage pour suivre son personnage dans une mystérieuse aventure...