Dark Matter fait partie de la nouvelle vague du space opera sur petit écran. Si la série n’apporte certes rien de bien novateur, elle reste très satisfaisante avec de bonnes idées, de quoi regretter l’annulation au terme de trois saisons et l’absence de fin.
PositionRédacteur CineSeriesMag
Inscrit22 septembre 2014
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Je suis capable de regarder le dernier blockbuster en date rempli d’explosions comme un film indépendant peu connu au rythme lent et contemplatif. Je ne place pas de barrière qualificatif pour ma part, un blockbuster intelligent a autant de mérite qu’un film d’auteur esthétique pour moi. Après tout la mission du cinéma n’est-elle pas aussi de vendre du rêve et d’émerveiller, comme de faire réfléchir ? Ce qui me donne un petit côté bon public, ce que j’assume, car ça ne m’empêche pas de posséder un esprit d’analyse, et de repérer les défauts des œuvres même si je les apprécie. Passionné de science-fiction et de fantastique, je préfère ce qui permet de s’évader et d’agir sur notre imagination. En vrai je regarde d’avantage de séries, format encore parfois considéré comme inférieur, mais qui permet une capacité d’évolution des personnages et de développement d’univers bien supérieur à ce que le cinéma peut offrir.
The Expanse est une série de science fiction produite par SyFy, qui renoue avec le genre de space opera. Ambitieuse et bénéficiant d’un budget confortable, elle s’impose sans mal comme une nouvelle référence. Complots politiques, action et horreur se conjuguent dans cette série qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
Six Feet Under est une série culte de HBO, généralement citée parmi les meilleures séries. Une réussite qui s’explique par sa capacité à installer sur la durée un profond attachement envers ses personnages, dont les histoires trouvent un écho en chacun de nous.
Libre adaptation du livre de Stephen King Dead zone, la série développe d’avantage certains éléments du concept, mais sans parvenir à apporter à l’intrigue principale le développement qu’elle méritait.
Scrubs raconte, de manière très humoristique, les premiers pas de jeunes internes à l’hôpital. Malgré un humour décalé et des scènes absurdes, la série accorde une large place à des histoires plus graves.
South Park est une série avec un humour délicieusement trash, un sens consommé de l’absurde, et devenue une référence dans la dérision et la critique de nos sociétés. N’ayant rien perdu de sa verve 19 ans après, malgré quelques dérives, elle continue à exploiter des thèmes toujours plus d’actualité, avec une imagination toujours intact.
Si le début semble évoquer une série procédurière classique, la suite change le ton en développant une vraie mythologie. S’il est à regretter des scènes d’action parfois trop répétitives, les personnages attachants, des moments riches en tension et en émotion, un fond très intelligent sur les dérives sécuritaires et l’utilisation de la technologie moderne, font de « Person of interest » une série marquante et intelligente.
Série racontant les histoires de Bruce Wayne, Jim Gordon et des autres personnages emblématiques avant l’apparition de Batman. Un concept intéressant mais qui n’était pas sans susciter quelques doutes sur sa viabilité. Si la saison 1 ne respecte pas ses promesses à cause d’un certain nombre de défauts, la seconde saison rectifie le tir pour proposer un spectacle plus que satisfaisant, avec une esthétique recherchée, des personnages forts, et de nombreuses références à l’univers de l’homme chauve-souris.
Adaptation d’une revue de BD française, « Metal hurlant chronicles » a su reproduire la représentation d’une science-fiction audacieuse et sans limite. Même si le format court ne permet pas un vrai développement des histoires, les différents épisodes offrent une singulière variété de genre.
Après Atlantis qui n’avait su s’extirper de sa grande sœur, Stargate Universe prend le pari risqué d’innover la franchise et de partir à la conquête des galaxies lointaines, laissant de côté la série centrée autour d’un équipage. En résulte des images magnifiques, des personnages complexes et plus développés, une ambiance plus sombre, une réussite sur le plan qualitatif, mais un spin-off qui, par son contraste avec les séries précédentes, et d’autres raisons liées à de mauvais choix de diffusion, n’aura pu bénéficier d’audiences suffisantes
Stargate Atlantis prolonge l'univers de SG1 en se situant dans une autre galaxie, et en se concentrant sur les Anciens, la race qui a crée les portes des étoiles. L'expédition découvre des technologies très avancées, ce dont elle aura bien besoin pour combattre un ennemi encore plus redoutable que les Goa'ulds, que personne ne semble être en mesure de vaincre. Un potentiel prometteur mais mal traité : incohérences à la pelle et personnages peu développés, cette dérivée ne soutient guère la comparaison.
La série de science-fiction Américain, Stargate SG1, basée sur le film Stargate de 1994 narre les aventures d'une équipe explorant d'autres mondes grâce à la « Porte des Étoiles » en générant des vortex artificiels permettant de voyager instantanément entre deux points dans l'univers.