Hymne aux tâches féminines, L’odeur de la papaye verte est la chronique nostalgique et poétique d'un exilé qui se souvient.
Inscrit13 juin 2019
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Doté d’une mise en scène brillante, d’un rythme singulier qui fait ressentir toute la douleur intérieure de ses personnages, L’arnaqueur est moins un film sur le billard qu’une métaphore de la réussite et de l’échec aux Etats-Unis. Paul Newman et Piper Laurie sont magnifiques dans des rôles de marginaux malgré eux, à fleur de peau.
Western original, résolument tragique dans ses allures de drame profond et analytique, Le Gaucher est aussi une belle évocation du désordre et de l’absolutisme de la jeunesse, quelle que soit l’époque.
Le Voyage de Chihiro, c’est l’imaginaire poétique de Miyazaki à son meilleur. On retrouve son univers formel et thématique – la jeune héroïne, la dimension écologique, l’enfance comme âge de tous les possibles, le conte perdu entre merveilleux et réalisme magique – mais avec une puissance et une énergie décuplée.
Troisième des sept films de Walsh avec Errol Flynn, Gentleman Jim est un condensé de spectaculaire et d’euphorie. Le cinéma hollywoodien à son meilleur !
Premier film à avoir fait connaître le nom de Miyazaki auprès d'un large public, Princesse Mononoké est un chef-d'œuvre de poésie et de philosophie, c’est une œuvre cinématographique majeure.
Fresque baroque extraordinaire, Lola Montès atteste, sans aucun doute, la virtuosité de Max Ophuls ainsi que le « pessimisme averti » dont il se réclamait.
Explorant superbement les possibilités du western, bousculant ses codes tout en distillant surprise et émotion, 3h10 pour Yuma nous rappelle combien le talent de Delmer Daves était immense. Un classique intemporel !
Dans Séjour dans les monts Fuchun, le virtuose Gu Xiaogang déplie, à la manière d’un rouleau de peinture ancienne, une chronique familiale sur trois générations et quatre saisons sur fond de mutations de la Chine urbaine. Incontestablement, le grand film de ce début d’année.
Grand classique du western, Rio Bravo représente également le meilleur d’Howard Hawks, en réalisant la synthèse parfaite de son approche narrative et de ses thématiques, de son humanisme et de son goût pour le grand divertissement.
Joyaux du film noir, Laura est le fruit d’un mariage réussi entre mystère et romance, audace artistique et justesse de l’interprétation. Un chef-d'oeuvre intemporel.
Cinéaste peu connu par chez nous, Kaneto Shindô est pourtant l’un des auteurs les plus passionnants du cinéma nippon. Il le prouve avec Onibaba, où il questionne les rapports humains à travers une expérience plastique de premier ordre.