Pathé continue son œuvre de restauration de films issus du patrimoine français avec Échec au porteur, un film policier singulier et très réussi avec Serge Reggiani, Jeanne Moreau, Paul Meurisse et Gert Froebe.
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"professeur de français, j'ai découvert le cinéma grâce aux films de Spielberg des années 80, mais je suis vraiment devenu cinéphile avec John Huston (Quand la ville dort) et Akira Kurosawa (Le Chateau de l'Araignée), Humphrey Bogart (Le Faucon Maltais) et Marlon Brando (Sur les quais). Appréciant aussi bien le cinéma classique que moderne, les séries des années 60 que celles des années 2010, c'est de la diversité que je tire mes plaisirs."
Lisa Landon, dite Lisey, c'est la veuve d'un écrivain qui va être confrontée à la mémoire de son couple, à travers un travail de deuil long et difficile. Adapté d'un roman de Stephen King, L'Histoire de Lisey est avant tout un superbe portrait de femme, incarnée par Julianne Moore.
Que ce soit dans Shining, Misery ou la Part des ténèbres, les romans de Stephen King et les films qui en sont les adaptations sont peuplés d'écrivains et parlent des problèmes liés à l'écriture romanesque. Depuis la solitude nécessaire à l'écriture jusqu'aux rapports parfois compliqués avec les fans, les protagonistes illustrent les difficultés rencontrés par les écrivains.
Longtemps plongé dans l’ombre de Rusty James, film-frère tourné et sorti presque simultanément, The Outsiders est un film à re-considérer, en particulier à la lumière du nouveau montage sorti en 2005 et qui propose plus de vingt minutes supplémentaires. Francis Ford Coppola signe ici un film qui vaut beaucoup plus que le simple « vivier de futures vedettes » auquel il a longtemps été réduit, un film sombre et désabusé sur l’Amérique des années 60.
Un jeune garçon capable non seulement de voir des morts, mais aussi de leur parler. Certes, on pourrait penser au Sixième sens, mais Après n'est pas un plagiat du film de M. Night Shyamalan : c'est un roman caractéristique de la bibliographie de Stephen King, avec sa conception personnelle de l'horreur, le rôle du surnaturel et sa capacité à faire vivre des personnages d'enfants réalistes.
A travers une histoire de kidnapping et de demande de rançon, Akira Kurosawa livre un film dense et complexe, à la forte tension dramatique. A la fois enquête policière et description sociale, Entre Le Ciel et l'enfer est un des grands films du cinéaste japonais.
Certes, on peut pousser des cris d'orfraie face à une adaptation plutôt lointaine et peu fidèle du fameux roman de Jules Verne. Ou alors on peut simplement savourer une série d'aventures exotiques globalement réussie, qui parvient à constituer un agréable divertissement familial, bien rythmée et bien interprétée.
Après Les Enfants Loups, Le Garçon et la Bête et Miraï, ma petite Soeur, Belle est le dernier long métrage en date de Mamoru Hosoda. on y retrouve les qualités habituelles du cinéaste : splendeur visuelle, émotions, et un scénario très intelligent qui propose une réflexion sur les rapports entre le monde virtuel et la réalité, le tout dans une relecture de La Belle et la Bête.
Les éditions Artus Films, qui ont un fort beau catalogue de films de genre et de cinéma bis, réjouissent les amateurs du genre avec la sortie en Mediabook d'une rareté, Le Vampire et le sang des vierges, film allemand d'Harald Reinl, dans lequel on retrouve tous les ingrédients qui font la saveur de l'horreur gothique.
Dans la lignée du film Harakiri, de Masaki Kobayashi (etécrit par le même scénariste, Shinobu Hashimoto, Le Sabre du mal est un chanbara (film de sabre japonais) présentant un personnage de rônin fou, hanté par la violence, habité par un Tatsyua Nakadaï impressionnant.
En réalisant un long film ( de trois heures) grandiose et passionnant sur Saladin, Youssef Chahine fait plus que reprendre une figure centrale de l'histoire arabe du temps des croisades. Saladin est aussi un personnage symbolique, et cela se lit facilement à travers le personnage que nous montre le grand cinéaste égyptien.
Cry Macho, le nouveau film de Clint Eastwood, est une déception si l'on considère l'impressionnante filmographie du cinéaste. Ici, rien ne rappelle la subtilité habituelle du réalisateur, le film regorge de stéréotypes et de clichés dans un récit sans véritable enjeu narratif.